mardi 27 octobre 2009

Sade au pays du soleil levant 2!


Quoi de neuf en dans les bacs Dividiiiiiiiis? Heyhey! Le coffret Koji Wakamatsu avec... heu, mais attendez, qu'est-ce que c'est que ça? Un nouveau coffret HK? Femmes Criiminels number 2 from Teruo Ishii? Ok, je prends. Pour ceux qui ne connaissent pas monsieur Ishii, celui-ci est un seigneur incontestable du mouvement Ero-Guro (Nous en avions parlé plus tôt). Nous retrouvons ici la deuxième partie des célèbres Joy of torture qui valu au réalisateur sa célèbre réputation Sade nippon et ce bien avant de reconvertir l'actioner violent et de faire décoller la carrière d'un certain Sonny Chiba.
Muni d'une liberté artistique totale et de moyens considérables (héhé, vive les sixties...), Ishii se lâche totalement et livre avec Femmes criminelles, Deviances et passions et La Loi Yakuza, ses trois meilleurs opus. Repoussant les limites de la violence, de la torture et du sexe, le réal pond alors coup sur coup 3 purs films d'exploitation qui mettront le spectateur mal à l'aise par son spectacle misogyne sans retenu et son voyeurisme castrateur.
L'homme cherche avant tout dans cet étalage de barbarisme et de souffrance à insuffler une forme d'esthétisme à la fois novatrice et à contre-courant. Il cherche à s'éloigner de nombreux de ses contemporains qu'il juge trop frileux ou et pas assez suggestif, et tente de faire endurer au spectateur la douleur de ses protagonistes.
Bien qu'intitulé Femmes criminelles (n°2), on reste intrigué par le film à sketches La Loi Yakuza qui au final laisse très peu place à la gente féminine et suit les errances de malfrats de la fin de l'ère Meiji jusqu'aù sixties.
Ce coffret n'en reste pas moins indispensable pour tout familier du genre ou pour les simples curieux d'outrages entre bondage et sadisme. Et bien qu'en tenant à vous avertir sur la teneur explicite du contenu de ces chef d'œuvres de sexploitation, je tiens à rassurer les poules mouillés que depuis les années 60 vous avez certainement du voir beaucoup plus cru, ne serait qu'à la télé. Reste que le fond peut parfois déranger... Ahhhh, frisson quand tu nous tiens!

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