mercredi 3 février 2010

Clipz...

Le duo a stoppé l'hémorragie depuis 2005, et marque son retour avec une sublime vidéo qui croise érotisme et architectures bétonnées... Marqué par une teinte grisâtre et qui correspond parfaitement à ce morceau dont la ligne de basse lorgne vers du post-Joy Division, "Fun is Dead" est une véritable pirouette vers des atmosphères minimales dark... Ca sent très bon ça!

"fun is dead" - aswefall from aswefall on Vimeo.



Si Splitting The Atom n'est pas forcement le meilleur morceau du nouvel album de Massive Attack, on ne pourra pas en dire autant de ce nouveau clip qui marrie magnifiquement stop-motion et 3D dynamique. Une ballade au cœur du chaos! Hypnotique.

Massive Attack-Splitting the Atom-directed by Edouard Salier from edouard salier on Vimeo.

vendredi 29 janvier 2010

Clipz...

C'est pas tant la qualité musical du Disconnected de Shy Child, qui nous intéresse ici, bien que le morceau soit plutôt entrainant dans le genre electro-pop sucré, mais plutôt le côté visuel du clip qui lorgne largement vers l'esprit ricain des 80's. Que ce soit dans la photo, la mode, le stylisme, on se croirait revenu à l'époque de Ferris bueller et rien que pour ça, je dis YES!



The High Road, premier extrait dévoile tout le charme et le bien que l'on pense de Broken Bells, projet ultra-classieux de James Mercer (The Shins) et de Danger Mouse qui finit enfin par mériter son pseudo... Il était temps!

BROKEN BELLS, "THE HIGH ROAD" from EJiN on Vimeo.

mardi 26 janvier 2010

Fondue d'horreur!


Et voilà, c'est parti, le compte-à-rebours est lancé. Dans 24 heures s'ouvrira la 17ème édition du film fantastique à Gerardmer sous l'oeil bienveillant de son président, Mr Die Hard himself, j'ai nommé John McLane... Ah non, on me signale à l'oreillette qu'il s'agit en fait de John McTiernan et qu'en fait John McLane est un personnage de fiction... L'erreur est humaine.

La sélection fera la part belle au cinéma francophone avec dans un premier temps, le très attendu La Horde de Yannick Dahan et Benjamin Rocher. L'histoire, flics contre voyous finissent par s'unir afin de lutter contre une horde zombies.


Ensuite Amer, réalisation giallesque franco-belge de Hélène Cattet et Bruno Forzani la rencontre avec l'horreur d'une jeune femme à trois moments clés de sa vie. Une future claque...


Très attendu également, le 5150, Rue des Ormes d'Eric Tessier, adaptation d'un roman à succès qui voit le calvaire du jeune Yannick pris au piège d'un jeu psychologique dont la victoire en va de sa survie.


Hierro, c'est avant tout une île, mais c'est aussi le dernier film de Gabe Ibañez qui semble être comme un croisement entre la secte sans nom et Vinyan. Miam!


No-Do, deuxième film de l'archipel ibérique de la sélection. Une naissance, une maison isolée, des phénomènes étranges, ça vous rappelle quelque chose? On espère un peu d'originalité.


Une fois n'est pas coutume, la Corée du Sud est à l'honneur avec un Possessed épileptique et flippant narrant l'enquête de Hee-jin, une jeune fille sans histoire, à la recherche de sa sœur disparu. Mais sa traque pourrait l'emmener bien au-delà de tout ce qu'elle oserait croire...


La seconde chance apporte aussi son lot de malédiction. C'est le constat acerbe qu'en fait Anno Saul en réalisant The Door, thriller fantastique haletant et mélancolique ayant pour thème principal la culpabilité.


Et enfin, nous retrouverons également l'excellent Moon de Duncan Jones, qui voit Sam Rockwell perdre la boule alors qu'autour de lui plus rien ne tourne rond. Un comble quand on est depuis 3 ans en orbite sur la Lune.


Hors-compétition, seront également présentés la dernière pelloche de bouffeurs de bidoche de Papy Romero: Survival of the dead, Le monstrueusement parental Splice qui marque le retour de Vicenzo Natalli aux affaires, l'ultra barré Doghouse et sa british touch et bien entendu, le tortueux et mésestimé H2. A cela viendront s'ajouter, court-métrages, films d'animations et une série d'inédits vidéo... Ce week-end à Gerardmer, on y sera pas pas pour le ski!




Je suis Tetsuo...


Alors que nous n'avons toujours pas eu la chance de nous délecter des dernières aventures de son Nightmare Dectective, c'est avec surprise que Shinya Tsukamoto c'est pointé au festival de Sitges et à la dernière Mostra de Venise avec sous le bras, un nouvel opus barré de Tetsuo. C'est donc un réel retour à l'expérimental-cyberpunk pour le réalisateur nippon qui s'était inspiré pour les deux premiers volets autant du personnage d'Akira que de l'univers de Giger. Sorte de reboot de la saga, The bullet man bénéficie de manière assez surprenante d'apport de financements d'une maison de prod américaine, ce qui donne un cachet assez clinquant à l'affaire. Cependant, quand on sait que le film a énormément déçu les festivaliers, on se demande si c'est réellement une bonne chose. Quoi qu'il en soit, l'histoire quand à elle s'attarde à un salaryman perturbé par la vision de la mort de son fils par un automobiliste, est entame une transformation mécanique, instrument du sang de son rejeton qu'il pense contaminé par un sang gangréné par un cancer incurable. Bizarre, vous avez dit bizarre?

Vacances, fermeture?.. Que dalle...



Bah alors y a même plus moyen de dormir tranquille. On ne peut pas savourer son petit coma en paix sans être déranger? Ne vous inquiétez pas, Lébiserie n'est pas mort est loin de là. Vous connaissez l'expression reculer pour mieux sauter? Bon bah, c'est pas ça! Mais comme promis en 2010, de grands changements vont s'opérer... On ne va tarder à quitter blogspot pour passer à notre propre hébergement avec une nouvelle formule qui casse la baraque. En attendant, je compte bien régulièrement continuer à vous abreuver de news et de dossiers plus succulents les uns que les autres... allez, à bientôt les bisseux!

mercredi 6 janvier 2010

Kawaï raveurs...


On croyait l'Irlande à l'abri des bombes, on se trompait lourdement. The Japanese Popstars déballe la grosse l'artillerie et saccage nos oreilles de déflagrations bien grasses qui doivent autant à Prodigy qu'aux Nu-Raveurs de South Central. Ce trio post-IRA déboite nos décérébrés de Justice et mette la pédale sèche sur les sons crades et les saturions extrémistes. S'autorisant quelques moments plus relaxants (B.C.T.T, The Smile), l'essentiel de We are just est une machine à suer à grosse gouttes et à casser les jambes. Ces fanatiques du vintage qui se rêvent nippons, vont piller dans l'héritage musicale anglo-saxon, de l'acid-house à la new-wave en passant passant par punk, et passer leurs références au mixer pour les recracher à grand coup de sampler et de boite à rythmes. Un disque vener, bruyant, brutal, suintant la bière éventée et la transpiration... Mais c'est tellement bon de voir tout une bande de prétentieux de faire mettre à l'amende par cette bande de novice, que ça en devient délicieux. + 1.

The Japanese Popstars - Sample Whore
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The Japanese Popstars - Rise of Ulysses
tilidom.com

Futur recomposé


Que les fans du crew bristolien le plus emblématique d'une scène longtemps appelée Trip-Hop se rassurent, Massive Attack a survécu à la crise de la quarantaine et nous revient plus serein. Le retour de Daddy G n'y est d'ailleurs pas étranger. Après un 100th Window tendu, électrique et à l'image de son auteur, Robert "3D" Del Naja, émotionnellement pessimiste, le groupe décide de couper les moteurs. Sept ans plus tard, voilà venir Heligoland, album mâture et dénué de toute précipitation, mais par pour autant de tension. Et pourtant, cet opus dont le tracklist n'a cessé d'être modifié, et connu un temps sous le titre de Weather Underground, fut un temps prévu comme la Face B de 100th Window. En tout cas, il fut annoncé comme tel.
D'ailleurs, Pray for rain lance la machine en douceur et rappelle l'inédit Live with me paru sur leur maintenant daté Best of, et c'est Tunde Adebimpe qui ouvre le bal. Massive Attack inaugure de nouveau partenariats, tout d'abord avec Hope Sandoval (Mazzy Star), qui magnificie le titre de sa voix chaude le titre Paradise Circus, et remplace sans peine l'absence de Liz Frazer. Martina Topley-Bird quant à elle retrouve son timbre doucereux et caressant qui avait marqué le Maxinquaye de Tricky. On ajoutera à cela la présence de Damon Albarn, Guy Gavey(I am kloot) et du l'inégalable Horace Andy, infatiguable et membre quasi-officiel du groupe de Bristol. Les néons clignotent et rallument doucement la lumière autour du duo, qui reste pourtant toujours plongé dans l'ombre (Flat of the blade). Heligoland apparaitra comme plus calme, loin des orchestrations grandiloquentes d'antan, mais également plus personnel, avec touche inquiétante dont on arrive à se défaire. Déjà l'album de l'année?

Massive Attack - Babel
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Massive Attack - Flat of the blade
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Massive Attack - Atlas Air
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lundi 4 janvier 2010

Original Hip-Hop


Septième opus pour le duo Californien People under the stairs, Thes One et Double K reviennent avec un Carried Away qui reprend exactement là où on les avait laisser avec Fun DMC. Une pincée de groove, un zeste de beats old-school et le flow de nos techniciens sonores fait le reste. Toujours le même blocage spatio-temporel, People under the stairs fait parti de ces artistes qui a choisi le bug de l'an 2000 et pour qui la révolution passe par un retour aux sources. Carried Away s'éloigne des normes actuelles du hip-hop gansta ou du rappeur 3.0 qui s'invente derrière son labtop. Ici on glorifie les bboys à l'ancienne, l'ambiance gin & juice, c'est boyz'n the hood, la cool-attitude en plus. Croisement entre Beastie et Prince Po', ce Carried Away arrive à point nommé et agit comme un entertainment rafraichissant dans un paysage saturé par une génération de Mc's kleenex. Tout à fait recommandé!

People under the stairs - Trippin' at the disco
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People under the stairs - Creepshow
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Strange days


Forrest Whitaker et Jude Law à l'affiche d'une grosse série B, c'est possible? Pas tout à fait. Repo Men est un gros thriller SF aux manières de vieux buddy-movie et au gore bien sanguinolent. Dans un futur proche, on sera capable de vous implanter des organes cybernétiques en cas de défaillance de n'importe quel partie du corps. Mais ces implants coûtent horriblement chers, et en cas de non règlement, The Union enverra ses hommes de mains récupérer son matériel, et ils opèrent sans anesthésie. Jake et Remy font partie de ses bouchers de l'extrême, et sont deux inséparables potes. Mais le jour où Remy, victime d'un arrêt cardiaque, se voit poser un implant et se retrouve dans l'incapacité de régler la dette, il devient alors le dindon de la farce. Le chasseur devient pourchassé, et Frank, le boss machiavélique The Union ne reculera devant rien pour récupérer ses organes, quitte à dresser Jake contre son ancien partenaire. Un film qui sent bon l'arrachage de viscères... Miam!

mercredi 30 décembre 2009

A va tout faire pêter crénom...


Après avoir été humilié par l'église, pêté les plombs et accusé d'agression, avoir divorcé de la mère de son équipe de foot... Heu de ses dix gamins, Mel Gibson retrouve la vénère attitude et signe avec Martin "Clan" Campbell un polar bien violent. Melou y interprète Thomas Craven, un inspecteur qui voit sa fille chérie se faire assassiner sous ses yeux, mais tout laisse sembler qu'il était la victime désignée. Ivre de colère, Craven va chercher tenter de se venger et sombrer un milieu qui le dépasse. Mais on n'arrête pas un chien enragé. Campbell avait réussit à nous surprendre en dopant la franchise James Bond sauce violence urbaine, on va voir ce qu'il vaut dans le badass vigilante-movie avec un Gibson rédempteur. Payback or not?