mardi 27 octobre 2009

Old-Man on fire


Les papys font de la résistance, c'est ce qu'on pourrait se dire en parcourant le pitch du "piquant" Harry Brown ou Michael Caine, succède à Clint Esatwood et son Gran Torino, dans le rôle de vigilante du 3ème âge. C'est sans compter que le majordome de Bruce Wayne fut durant un temps aussi sec que son camarade amerloque dans des rôles brutaux tel que Jack Carter ou le Colonel Kurt Steiner. La flegme emblématique et le regard pinçant de l'acteur anglais, n'enlevant rien à son charme particulièrement inquiétant ce qui lui permettra d'interpréter des psychopathes pour Brian de Palma ou David Wickes.
Dans ce très sombre premier long-métrage de Daniel Barber, dont la colorimétrie rappelle étrangement Death Sentence et le scénario les mésaventures hors-la-loi de Paul Kersey, Harry Brown, ex-marine retraité coule des jours à peu près tranquille dans la banlieue de Londres. Pourquoi à peu près? Parce que les rues sont témoins de rassemblement barbares où les HLM font mine de bunker. On est loin de l'image british du musée de Madame Tussaud. Et lorsque son vieille ami Leonard se fait massacré par un chef de gang psychotique, l'ex-militaire oublie rhumatismes et diabète pour reprendre les flingues. Mais l'inspectrice Frampton, prend bientôt le vieux filou dans sa ligne de mire. Mais elle aurait tort de croire Harry Brown déjà Alzheimer.
Plébiscité par la presse anglaise, ce film est une vrai déferlante outre-manche ou Papy Caine est salué en héros punitif d'une jeunesse pas toujours très sage. Il faut dire que l'Angleterre de Ken Loach subit de gros problèmes de délinquance, et n'en est pas à sa première expédition punitive cinématographique.

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