mardi 31 mars 2009

Clipz

Le groupe danois fait dans les nuances dark teintés aux néons, ce qui colle plutôt pas mal à leur disco-punk trippé et chaloupé. Un clip à l'image du trio à la fois hypnogène et curieux. Pas vraiment de sens, mais on adhère au final.


WhoMadeWho - The Plot from Leroy Hanghofer on Vimeo.

Nouveau single pour le duo au multiples featurings, et cette fois c'est "Gifted" qui est à l'honneur, sur lequel se brasse les voix Kanye West, Santogold et Lykke Li. Une vidéo toute en 3D signée ANTI complètement space, au propre comme au figuré. Barré, à l'image du projet N.A.S.A.


N.A.S.A. - "Gifted" video from Anti Records on Vimeo.

lundi 30 mars 2009

Nagano kitchen + Oleg Poliakov + Djuma Soundsystem


House bien roulée pour déhanché cadencé, ce remix signé Joris Voorn donne une pêche incroyable au track groovy des Nagano Kitchen. entrainant et entêtant, ça pulse sous les cerisiers fleuris de Nagano.

Nagano Kitchen - Destination Nagano (Joris Voorn Remix)
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Tube sexy et lancinant, "Rainy Dayz" est tout simplement la nouvelle bombe deep-house paru sur Circus Company. Suave et langoureux, un titre à partager, à danser frotti-frotta, une invitation à la communion, une émulsion des sens... Pas de doute, c'est la tuerie érotisante des dancefloors du moment.

Oleg Poliakov - Rainy Dayz
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Avis aux fan d'ambiance bien dark, si vous accrochez sur les morceaux dirty-groove aux sonorités inquiétantes alors le "Bipolar" est fait pour vous. Un track d'une moiteur extrême manié de main de maître par le duo Norvégien. Acid, synthétique et juste assez organique pour rendre fou votre système nerveux. Implacable.

Djuma Soundsystem - Bipolar (Nomad in the dark remix)
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dimanche 29 mars 2009

kiki fait son kakou!



Last but not least, cette phrase pourrais tout à fait correspondre à l'artiste berlinois, talentueux mais très discret de l'écurie BPitch control. Tout le monde se rappelle du tonitruant "Gas 126" qui aura bousculé les normes de la minimale avec son sample de Blondie et de ses quelques maxis avec Silversurfer beaucoup plus dépouillés... Aujourd'hui Joachim Ijäs nous revient avec un second long plus fidèle aux origines de son label, plus langoureux et downtempo, mais frappant juste. "Kaiku" étant synonyme d'"écho", Kiki aime à dire que cette album lui ressemble autant dans le fond que dans la forme, sonnant plus mature. Les vrai fans de minimale pur et dur seront aux anges car c'est un véritable retour au source que nous propose kiki. Le label d'Ellen Allien n'en finira donc jamais de nous surprendre!

Kiki - Death Railway
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conspiration du parapluie



Fan de pulps SF des fifties, de conspiration à la x-files et d'ambiances à la Mike Mignola (Hellboy), alors "The umbrella academy" est fait pour vous. Cette histoire légèrement tordue et totalement déjantée est née de l'esprit barré de Gerard Way, et oui, je parle bien du leader de "My Chemical Romance" himself. Le chanteur charismatique, fanboy de comics depuis tout gosse, a retroussé ses manches et s'est attelé à pondre sa propre série. Et il y réussit plutôt pas mal le bougre, "The umbrella academy" se voyant couronné d'un prestigieux Eisner Award et Harvey Award. Mais concentrons nous plutôt sur l'histoire: époque inconnue, 43 femmes éparpillées au quatre coins du globe mettent au monde des enfants aux pouvoirs extraordinaires, alors que celles-ci ne présentaient aucun signe de grossesse. Sir Hargreeves, un riche inventeur un peu lunatique adopte 7 de ces enfants, dans un but bien précis, sauver le monde! Oui mais de quoi? Ne vous fiez pas trop au dessin bon enfant de Gabriel Bâ, rappelant justement par moment celui de Hellboy. Ce titre est assez irrévérencieux, et n'hésite pas à mettre les tripes sur la table. "The umbrella Academy" explore les conflits fraternels d'enfants aux pouvoirs surhumains dans un présent rétro-futuriste sous atmosphère néo-apocalyptique. Yabon!

Rock the casbah

A l'instar de bien d'autre artises avant lui, Rachid Taha en tête, Mirwais est bien décidé à démontrer que la culture musicale maghrébine n'a rien à envier à celle de ses voisins occidentaux. Y.A.S est un projet ambitieux soutenu par la présence de la charismatique Yasmine, dont les charmes ne sont pas qu'un fake marketing, et qui dévoile un filet de voix réellement envoutant. Le sampler c'est ici:

vendredi 27 mars 2009

trailer du week

"Where the wilds things are" sera la bombe indé de l'automne ou ne sera pas... Adaptation de la célèbre bd plus connu chez nous sous le nom de "Max et les maximonstres" narre l'histoire d'un petit garçon à l'imagination débordante qui après avoir été puni pour ne pas avoir fini son diner s'invente un univers onirique rempli de créatures bizarroides et farfelues... Derrière ce mixe entre "Alice aux pays des merveilles" et "Calvin et Hobbes", se cache une fable cruelle sur les traumatismes subis par les enfants qui comprennent pas toujours le fait d'être puni. Il fallait un réal barré comme Spike Jonze pour mettre sur les rails un projet aussi déjanté que celui-ci, qui lui aura demandé quand-même presque 10 ans de production... En avant tête de thon!


Where The Wild Things Are from Darian on Vimeo.

la mode, la mode, la mode...


3 ans après "Playing the angel", les papys de la new-wave nous reviennent avec un album énervé dont le titre parait décalé face à son contenu sombre à souhait. Une pirouette sur des ambiances sombres et angoissante qui avaient fait le succès de "Music for the masses" et "Violator", et une production très synthétique se rapprochant de "Exciter", voir "Hourglass", le second album solo de Gahan, qui pourtant ne compose que 3 nouveaux titres sur "Sounds of the Universe". A ce propos, Flood et Alan Wilder cède la production à Ben Hillier, déjà responsable du "Think Thank" de Blur, et qui fait sonner les machines de Depeche mode comme du Nine Inch Nails. La noirceur de cet opus en étonnera peut-être certain, mais pour d'autre c'est une nouvelle plongée d'en l'époque charnière du groupe de Basildon. De plus, les querelles persistantes au sein du groupe n'empêchent pas le talent de ses héros de s'exprimer et d'augmenter à chaque nouvel opus, au détriment d'autres pop bands nés à la même période dont la carrière n'a rien de réjouissante. Vivement le Stade de France.

Depeche Mode - Come Back
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jeudi 26 mars 2009

Parce qu'on le vaut bien...



Ok le jeu de mots est facile, mais pas de sous entendu, la fragilité des mélodies de la jeune viennoise nous atteint directement au coeur jusqu'à le faire saigner. A à peine 18 ans, Anja Franz Lasch aligne la douceur, l'ambiguïté et l'inquiétude d'un Antony Hegarty sous influence Tinderstickienne... Du glamo-folk dont les doigts frêles de la jeune artiste affole chaque note de piano. "Lovetune to vacuum" ressemble à une plongée suffocante dans ses propres ténèbres, avec le seul chant de la sirène pour nous guider. Un premier album maitrisé de bout en bout, dont on ressort secoué et épuisé. Difficile de se détacher de cette merveille qui provoque autant l'inquiétude (Thanatos, marche funèbre, DDMMYYY...) que l'émerveillement (The Sun, Spiracle...)

Soap & Skin - Turbine womb
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mercredi 25 mars 2009

échelle ou système?



On esperait peut-être un retour du Broken Social Scene pour le Printemps, c'est finalement Emily Haines et son groupe Metric qui ouvre les hostilités. Et ce un peu plus tôt que prévu... En effet, le groupe ayant décidé comme beaucoup de faire sa propre distribution via son site, en offrant plusieurs versions selon les porte-feuilles d'ici le 31 Mars. Mais c'était sans compter sur les petits malins qui avaient déjà réussi à se procurer l'objet et le mettre à disposition sur le Web... Du coup Metric ne se démonte pas pas et propose l'intégralité de 10 titres que composent " Fantasies" sur leur mayspace: http://www.myspace.com/metric
Sur le contenu on retrouve ce mariage de puissance et douceur devenu la marque de fabrique du combo canadien depuis le tonitruant "Dead Disco". La formule ne change pas sur le fond, mais la forme est mieux travaillée. La voix de cette chère Emily jolie gagne en émotion, porteuse de sentiments écorchés sur des riffs de guitare taillés à la cisaille. A vérifier le 4 mai sur la scène de la maroquinerie lors du lancement de leur tournée Européenne.

Metric - Satellite Mind
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Ca arrive...











mardi 24 mars 2009

Top 5 des types qui ont la classe...

Parce que y ceux qui l'ont et ceux qui l'ont pas... Il était indéniable de faire un top pour s'y retrouver...





5 - Kenny Powers

Nouveau venu sur le petit écran, la star de "Eastbound and Down" devrait se tailler une place de choix. Injurieux, raciste, drogué, alcoolique, mégalo, bagarreur, mysogine, homophobe... Kenny n'a rien pour lui et c'est pour ça qu'on l'aime... Le pur enculé en liberté...





4 - Barney Stinson

Ne vous fiez pas à son regard sérieux et à son costume impeccable, ce mec est un con, un vrai... Le genre de gars que toutes les nanas rêves de se taper et qu'elles regrettent amèrement d'avoir connu, et ce dès la fin du coït quand celui-ci leur indique la porte de sortie, et même si vous êtes chez vous mesdames... Sans lui "How I met your mother" serait un sous-friends de plus. Un personnage tellement ingérable et incontrolable que même Tex Avery n'aurait osé l'inventer.









3 - David Brent/Andy Millman

Deux personnages, deux séries, mais au final le même besoin la reconnaissance. Ricky Gervais incarne à la perfection le mec à côté de la plaque, à l'humour qui passe à la trappe mais qui se la joue. Tellement pitoyable qu'il en devient attachant. Comment passer pour un con aux yeux des autres tout en se donnant un air intelligent, si c'est pas la classe ça!






2 - Homer J. Simpson

20 ans que la famille Simpson squatte nos écrans de télé, et 20 ans qu'on regarde les même pitreries sans broncher. Si la bêtise humaine avait un reflait, il ressemblerait à Homer Simpson. Ce gars à beau être le goinfre le plus flemmard du monde et s'attirer une panoplie d'ennuis, il est également l'icône de tout une génération, et pour ça je dis respect.





1 - Al Bundy

Si Al Bundy a la classe? c'est lui qui a inventé ce mot! Il a rendu le métier de vendeur de chaussures sexy. Depuis Al Bundy, regarder la télé est devenu un sport de haut niveau, élever ses enfants, une discipline Olympique... Ce type a inventé le régime et les femmes lui disent merci... A côté Georges Abitbol peut aller boire la tasse!

fini le bricolage...



Amon Tobin est peut-être un des artiste les plus énigmatique de l'écurie Ninja Tunes. Ses productions habituellement si torturées trouveraient plus facilement leurs places chez Warp ou Rephlex, et pourtant c'est sur label hip-hop brititannique que le montréalais a élu domicile. Et pourtant en s'associant à Doubleclick, Amon Tobin met un frein aux expérimentations drum'n'bassesques et les deux comparses explosent les barrières hip-hop du troisième millénaire. Sway, le MC talentueux dont le premier album "This is my Demo" fut un véritable carton, vient prêter sa voix sur les 2/3 de l'album. A ce niveau, on appelle plus ça un featuring mais du parrainage. Quoi qu'il en soit, les fans d'Amon Tobin ne seront pas trop égarés tant on retrouve la structure expérimentale de l'artiste reconnaissable dès les premières mesures. Toutefois le côté street de cet album éponyme renforce son côté épineux, et le rends plus abordable aux réfractaires de grosses basses qui tapent. Un bon compromis.

Two Fingers - High life
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lundi 23 mars 2009

Laissez le monstre s'exprimer...



Damian Lazarus fait partie de cette vague apparue au début des années zéro et qui a su nous captiver par son avant-gardisme, maniant l'électro comme un punk rocker. Au fil du temps ses sets se sont affinés et son style affirmé, si bien que son label Crosstown Rebel est devenu au gré des années une référence du savoir-faire britannique en matière que zik électronique. Alors qu'arrive-t-il a Lazare, jouerait-il au miraculé? Une résurrection musicale loin des terrains connus, car "Smoke the monster out" s'éloigne énormément des dancefloors et embrasse des ambiances cotonneuses tantôt chatoyantes tantôt inquiétantes. Mais qu'on ne s'inquiète pas, si le dj offre une parenthèse à sa carrière de producteur de sons fiévreux à consommer bouillant sur la piste de danse, c'est pour mieux dévoiler sa face cachée de compositeur à fleur de peau. Et devant une telle majesté, on ne peux que saluer le geste. Lazarus s'accompagne à la voix de la chanteuse de Taxi Taxi, pour des duos mixtes qui ne manquent pas de piquant. "Lullabies","moment" ou "Diamond in the dark" n'en finissent pas de flatter nos oreilles sur des productions cuisinées au petits oignons. Alors ce n'est peut-être pas le disque attendu, mais c'est peut-être mieux...

Damian Lazarus - Lullabies
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dimanche 22 mars 2009

Made in Asia

Park Chan-Wok le retour... Après son Amélie Poulain cybernétique en asile psychiatrique, le réalisateur Coréen continue à se plonger dans le fantastique mais cette fois-ci exit l'humour premier degré de "I'm cyborg...", retour aux ambiances sombres et dramatiques. "Thirst" s'annonce déjà comme un retour au sources, et afin d'assurer un nouveau carton, il offre le premier rôle au toujours excellent Song Kang-Ho, valeur sûre du cinoche du pays des matins calmes depuis "Memories of murder" et "The Host". Le pitch des plus surprenant parlerait d'un prêtre décédé qui après une expérience médicale foirée se réveille en l'état de nosferatu. On a hâte, on a hâte!



Depuis que Johnnie To a retrouvé son comparse Wai Ka-Fai, le bougre nous pond bombe sur bombe... Je ne me suis d'ailleurs toujours pas remis du choc "Mad Detective". Il faut dire que To, c'est quand même le réal qui a la classe, ambiance à la Melville et Gunfight qui n'ont rien à envier à l'époque hong-kongaise de John Woo. Mais là, c'est un rêve de gosse que réalise pape du polar made in China. Enrôler Johnny Hallyday dans sa team... Hé oui, vous ne rêvez pas, le chanteur Belge aura sa place entre Simon Yam et Antony Wong, dans le casting de "Vengeance" et quelle place, puisque qu'il y campe un assassin sur le retour qui part à Honk-Kong venger le meurtre de sa fille... Make smoke the guns and bite the dust! Allumez le feu... Bon je sors!

vendredi 20 mars 2009

clipz

comment appelle-t-on les émules d'émules qui font des émules... L'album de MGMT recyclait tout ce que la musique avait à offrir comme énergie renouvelable et les bien nommés "ManaGeMenT" en avait profité pour assécher le puit, le pillant sans vergogne. C'était sans compter sur des petits malins comme "Empire of the sun" qui n'ont pas peur de jouer sur la surenchère quitte a paraitre too much. Tirez sur le premier qui crie au génie.


Empire of the Sun, "Walking On A Dream" from Benjamin Technology on Vimeo

J'ai beau avoir une rancune personnelle contre les artistes qui se la raconte un peu trop. On ne peut indiscutablement pas critiquer la production sonore du dandy germanique, Dj Hell. Il y a un souci de précision quasi chirurgicale dans les composition du vaniteux moustachu presque inquiétant. Tout à fait à l'instar de ce "ANGST", second single (qui tourne depuis un moment)du prochain LP à venir, à la fois troublant, hypnotique et lugubre.


The Angst from DJ Hell on Vimeo.

jeudi 19 mars 2009

Andre Crom + Lopazz



Premier pas sur Safari Electronique pour le berlinois qui livre un maxi multi-facette et très influencée par la scène tech-house de Detroit. Mais c'est surtout le morceau Warp qui a retenu mon attention, avec son rhythme saccadé et sa basse très chaude et sensuelle. Ca sent l'arrivée du printemps.

Andre Crom - Warp
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Deux Get Physical dans le mois? C'est trop? Non! Miam. Surtout, si c'est Lopazz qui est au commande de ce track hypnotico-lancinant. Un hymne à la trance, sur une mécanique bien huilée, le berlinois (décidément) apprend aux machines à nous conter des berceuses sans nous étourdir pour autant. Envoûtant et le mot est faible.

Lopazz - Credit Card Receipt
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mercredi 18 mars 2009

kill your tv... or not!

L'une arrive, l'autre est déjà là depuis un moment...
La première, c'est " Eastbound & Down", la série comique du déjanté Will Ferrell. Welcome dans l'américana trash, ou la révélation Danny McBride aperçu entre autre dans "Pineapple express" et "Tropic Thunder" y campe une star de base-ball déchu, drogué, vulgaire et érotomane obligé de retourné dans le bled familiale afin de se refaire. Mais les scabreries ne font que commencer.



Boudée, voir ignoré, "Brotherhood" a pourtant tout du side-kick de choc. La storyline prenant place dans la paisaible capitale du Rhode Island, cette série un brin "Sopranesque" revisite le mythe d'Abel et Caïn, dont l'angelot est politicien et le démon fait partie de la mafia irlandaise. On sent immédiatement l'influence des séries HBO sur le show de David Chase, qui n'a pourtant pas trouvé son public. Violence, drame, humour noir, perversion... Voilà un programme superbement réalisé qui mérite plus d'attention. Profitez de la sortie du coffret DVD le 7 avril en guise de séance de rattrapage.

lundi 16 mars 2009

Kein Mehrheit Für Die Mitleid


Qu'on se rassure Sascha Konietzko a la crête bien en place et c'est pas "BLITZ" qui va nous permettre de le contredire. Alors que penser de la cuvée 2009 du plus germanique des groupes punk-indus américains. Et bien c'est dur de porter un avis objectif, tant la formule rodé depuis "ADIOS" est recyclée jusqu'à l'épuisement. Mais devant le manque de concurrence, KMFDM s'élève en seul maître de la scène Metal-indus encore militante, et rien que pour cela ils méritent le respect. Alors oui, on est heureux de retrouver quelques sonorité jazzy sur "People of the lie" comme à l'époque d'"XTORT", mais manquera toujours la présence de En Esch, Gunter Schulz et Raymond Watts pour redorer le blason originel de la machinerie teutonne et retrouver cette folie brouillonne de la période 90's du groupe. Reste que "BLITZ" est une impressionnante bande-son post-apocalyptique, baignée de riff de guitares mitraillettes et de synthés technoïdes retro-futuristes. Les amateurs du genre ne seront pas déçus.

KMFDM - Take em'out
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Batgirl


Et si l'avenir du blues, de la folk, de la country... Etait tout simplement les femmes. Toutes ses musiques rustiques américaines, où l'on s'imagine encore le vieux lonesome cow-boy troubadour qui crie son amertume et sa tristesse grattant sur sa sèche à bien changé de visage. La preuve? Cat Power, Cocorosie, Alela Diane, Pj Harvey... Il faut également compter sur la musique de Bat for Lashes qui a bien mûri depuis "Fur and Gold". Et on ne trouve pas que des chauves-souris dans les mélodies de Nathasha Khan, cet anglo-pakistanaise, symbiose parfaite entre la rêverie instrumentaliste de Bjork et le timbre douceureusement bourbonnée de Chan Marshall. Et on ressent cette dualité toute la durée de l'album qui mêle songe et réalité, envoutement et détachement. Une chauve-souris qui virevolte au-dessous de deux soleils qui ne veulent pas se coucher.

Bat for lashes - Glass
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jeudi 12 mars 2009

Le disco-punk de Providence.




Ce qu'il y a de bien avec New-York, c'est que ce mot est à lui seul synonyme de cosmopolite, d'hétéroclite et d'ambivalent. Tandis que Rhode Island, bah... On voit pas trop. Et pourtant The Juan MacLean fait partie avec James Murphy du revival white-funk et disco-punk et est un des membre fondateur du label DFA. Après un premier album assez discret, John MacLean s'accorde les faveurs de Nancy Whang, claviériste chez LCD Soundsystem, et pond un second opus d'une pêche incroyable. Le couple enchaine de triste love song tout de folie retenue sur des partitions synthétiques tout droit sortie des 80's. The Future will come , c'est un peu "la ballade de Melody Nelson" revu par PIL et New Order. The future will come now, pas une manière de redéfinir la musique , mais une nouvelle manière de l'accepter. C'est bon chérie, tu peux virer Sound of silver de la platine...

The Juan MacLean - The simple life
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clipz

Une question se pose à moi... Jusqu'où peut-on piller nos modèles. Harry McVeigh apparait ici comme copie conforme de Ian Curtis, et ce clip semble réutiliser le même décor réarrangé d"obstacle 1" d'Interpol. Mais qu'importe la musique de White Lies fonctionne parfaitement dans cette nuance de clair obsur et pour une fois qu'un groupe pop nous emballe vraiment, on va pas pinailler.


White Lies - Farewell To the Fairground from 1251 on Vimeo

Ah lala... Il a suffit qu'on parle deux minute de Nu-Rave et c'est parti, les p'tits gars de SMD n'arrêtent plus de vouloir remettre au goût du jour la musique qui rendit si célèbre le petit smiley jaune et l'ecstasy. De quoi faire retourner les Happy Mondays dans leur tombe. Comment ça ils sont pas mort?

Badass are kickass...

C'est hard-boiled, ça sent le souffre et ça crache à la gueule de la politique de Bush Jr, c'est le retour de Kathryn Bigelow derrière la caméra. Ouais ouais, la même qui a réalisé Strange Days et After Dark, qui après une décennie à rien branler ou presque... Non parce que K-19 et le poids de l'eau, c'était limite quand même... Elle nous reviens brûlante comme la situation du Moyen-Orient où elle envoi une équipe de Marines un peu fêlé en mission de déminage dans une zone irakienne à haut risque. Ajoutez à cela un casting de gueule buriné: Guy Pierce, Jeremy Renner, Ralph Fiennes, David Morse et vous obtenez un des projets les plus excitant du moment. Ah c'est sûr, à l'école Kathryn n'avait pas du choisir tricot comme option facultative!

mercredi 11 mars 2009

Le jaune c'est rouge non?


Qu'est ce que le "giallo"? A la base c'est une couleur, le jaune. C'est aussi une collection de roman de gare italien qui a eu son petit succès dans les années 40 à 60, à l'instar des pulps aux USA. Ces petits romans tape-à-l'oeil racontaient des histoires policières sordides et satinées d'érotisme, dont nos Police des Moeurs, SAS ou encore San Antonio sont un plagiat parfait.


La plupart de ces écrits pourtant rédigés par des auteurs anglo-saxons, va fasciner tout une vague de jeunes cinéastes de talent italien. Notamment un certain Mario Bava qui dès 1963 portera à l'écran "une fille qui en savait trop", en référence à Hitchcock, enqui il voit el padre du giallo! Mais c'est plus tard que le succès arrivera et la renommée du genre viendra. Il faudra attendre 1970, Dario Argento et son "Oiseau au plumage de cristal". Film événement qui déclenchera une vrai passion pour le genre. Suivront alors d'autres chef d'oeuvre comme "la baie sanglante" de Mario Bava, "Mais qu'avez vous fait à Solange?" de Massimo Dallamano, "Folie Meurtière" de Tonino Valerii ou bien encore "Torso" de Sergio Martino.




L'influence du giallo se répercutera en dehors des frontières transalpines, puisque certains réalisateurs américains en adopterons les codes. L'exemple le plus flagrant étant "Pulsions" de Brian de Palma qui à lui tout seul peut être considéré comme un gialli à part entière. Mais voilà en 1976 Pupi Avati sonnera un peu le glas du genre car l'année suivante arrivera, ce qui est considéré pour beaucoup comme le chef d'oeuvre d'Argento, "Suspiria". Seulement, avec ce film Argento s'éloigne peu à peu du giallo originel, en intégrant de nombreux éléments fantastiques et en prenant le pas sur l'horreur. Il faut dire aussi que 3 ans plus tôt avait explosé "l'exorciste" de William Friekin, redimensionnant à lui seul le genre horrifique.




Suite à ce big-bang certains prirent la tangente, mais cela réussi également à certain comme Lucio Fulci qui dès le départ tentaient d'aller plus loin que le carcan imposé par le giallo. Cependant, le genre fini par décliner avec l'arrivée du Slasher au USA, qui ne reste malgré tout qu'un vaste repompage du genre italien, qui bénéficiait à l'époque d'un plus vaste réseau de diffusion alors que les instigateurs même du giallo commençaient à tourner en rond.

Mais en fait? Qu'est-ce qui rend le giallo si spécial? Je dois vous avouez que j'ai du en voir quelques un avant de vraiment apprécier le genre, n'étant pas fan du cinéma transalpin à la base. Mais c'est un style qui ne fonctionne pas vraiment sur la peur, mais plutôt sur le malaise. Le giallo met en scène des histoire de serial killer où un des témoin d'un meurtre un peu trop curieux part à la chasse à l'assassin. Par ailleurs, les codes visuels sont ultra élaborés, tout d'abord, le cadre se place presque toujours dans un décor gothique, baroque mais pourtant très coloré. De plus les meurtres sont sanglants et très conceptualisés. Un simple tranchage de gorge aurait de quoi rendre fou le Jigsaw de SAW. Mais l'un des éléments le plus important est que les crimes sont toujours commis à l'arme blanche (un couteau, un rasoir) et que nous ne distinguons du tueur qu'une paire de gants noir, rien de plus. Cet effet rend impossible l'identification du meurtrier avant le dénouement du film.
Par ailleurs la musique aussi a joué une importance cruciale dans le succès du genre horrifique italien, Ennio Morricone ayant apporté sa contribution à nombreux d'entre eux ainsi que le célèbre groupe Goblin qui resta longtemps au top 50 local avec le thème du film "Suspiria". Goblin est d'ailleurs cité comme influence au côté de John carpenter par des groupes d'electro-rock progressif comme Zombie Zombie ou Kettel.



Alors, oui en quelque sorte le giallo s'en est allé, et ce ne sont pas les derniers essais cinématographiques d'Argento qui vont nous persuader du contraire. Il suffit de regarder "Mother of tears" pour s'en persuader. Pourtant quelque part au fond de nous on a envie de croire à un retour de grâce du maître, peut-être sur son futur et justement bien nommé "GIALLO". En tout cas de jeunes réals comme Stefano Bessoni nous laisse espérer que le genre n'est pas enterré, alors on croit en toi bonhomme...

mardi 10 mars 2009

Je sais que tu me détestes...


"...Oh oui, je sais que tu ne peux pas me saquer toi la vermine puante, sodomite... Tu aimerais mieux passer une journée banal à te curer le nez, à te branler entre les nichons de ta chère patronne, à jouer les esclaves pour cette larve de Fred Christ, ce semi-mutant désincarné qui prêche autant de conneries qu'il n'y a d'enfants qui font le tapin sur le trottoir... Mais écoutes bonhomme, c'est l'heure du sermon de tonton Spider et crois moi, il n'est pas content". Ainsi pourrait parler le gonzo journaliste de Warren Ellis dans les pages de Transmetropolitan. Après tout, Spider Jerusalem n'a jamais demandé à ce qu'on l'aime, il veut simplement qu'on l'écoute, quitte à enfoncer le canon de son agitateur d'intestin dans ta bouche fétide.

Faut pas réveiller l'eau qui dort, il n'y peu rien, il ne fait que son job. Et Spider Jerusalem est du genre consciencieux. En général, il est pas difficile à trouver, surtout quand on ne le cherche pas. Mais l'arrêter, c'est une autre paire de manche, surtout lorsque accompagné de ses deux sordides assistantes il décide de partir en croisade contre le sourire... Warren Ellis créé avec le personnage de Spider Jerusalem l'anti-héros parfait, un mix entre Hunter S.Thompson, william Burroughs et Lester Banks

et décrit un univers Selbien revu et corrigé par William Gibson et J.G. Ballard. Transmetropolitan est un récit totalement anarchiste et déjanté dans lequel les drogues et l'inconvenance sont monnaie courante, et où congeler des bébés est fortement conseillé si ceux-là vous battent ou se prostituent. Vous avez dit déjanté?

plus blanc que blanc...



Avec un un nom à faire jalouser Bambi,le groupe d'Erlend Øye, le norvégien et ses comparses allemands repousse une nouvelle fois les limites du ukulele électro, tant ces Beach Boys venu du froid apporte une touche de fraicheur exotique à leur folk suave et généreuse. Une folie douce et enivrante s'échappe des onze titres que composent "Rules". Ici pas de surenchère pas de superflu, on est proche des ambiance dépouillés d'un Fujiya Myagi, avec une tendresse et une magie qui nous tansporte, loin, très loin... Irresistible.

The whitest boy alive - Courage
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lundi 9 mars 2009

Trailerz

Y a des jours comme ça ou on se dit que certains fantasmes feraient me de le rester... L'adaptation du Blood the last vampire de Mamoru Oshii avait de quoi exciter... Et bein, c'est Chris Nahon qui s'y colle... Oui oui, le réal du "Baiser mortel du dragon"... No comment...



La Judd Apatow touch n'a pas fini de faire des émules... Et "Observe and Report" de Jody Hill avec le décidément très disponible Seth Rogen et la très maladroite Anna Faris n'échappe pas à la règle. Le film s'annonce déjà comme un condensé de d'humour-trash branché qui ne tape jamais au-dessus de la ceinture... Mais bon, un film où des adultes tabassent des gosses pour le fun ne peut pas être foncièrement mauvais, n'est-ce pas?



En bonus, des news de Tsukamoto, le maitre-étalon de l'expérimental barré japonais donne une suite à son excellent Nightmare Detective. Ce second opus est annoncé comme plus sombre est violent que son précédent psycho-thriller horrifique... On a hâte de voir ça!

dimanche 8 mars 2009

Isolée + Glimpse



Ca faisait un moment qu'on n'était sans nouvelles de l'ami Isolée, la chose est réparée avec ce maxi October/Nightingale très housy. On reconnait tout de suite la patte de l'allemand qui ne renie pas malgré un October très péchu ses orientations expérimentales.

Isolée - October
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En attendant leur album à paraître en septembre, le duo britannique nous offre un très beau single fantomatique paru sur l'excellent label planet E. En prime, Drinfting bénéficie de deux remix dont un de Carl Craig du plus bel effet. Mais l'original se suffit à lui même tant ce track est à lui seul une petite pépite.

Glimpse - Drifting
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samedi 7 mars 2009

MSTRKRFT et papier crépon!


Heu sans vouloir être péjoratif... La french touch 2.0 c'est quand même de la merde... D'ailleurs j'en profite pour dire que Justice c'est tout naze, Ed Bangers à chier, que je gerbe sur le dernier Birdy Nam Nam et qu'il faut arrêter de se branler sur les Daft Punk... Quand à MSTRKRFT... Heu... Hey, mais c'est bien ça... Ah bah forcement c'est de la french touch canadienne, je me disais aussi... Enfin tout de même, ce duo composé d'un ex-Death from above 1979, voit le rodéo spatial à la "DISCOVERY" d'une autre manière que les Daft, plutôt genre space-opéra apocalyptique vénère. Y a pas à dire, Fist of god ne manque ni de gros Kicks ni de samples de grattes heavy. BO rêvé pour un nouvel épisode de Wipeout, j'avoue d'ailleurs avoir découvert l'album conduisant tranquillement au volant de ma caisse merdique, et je me suis mis à complètement à halluciner en passant sous les tunnels du périph absorbés par les phares du dernier coupé sport BMW au design robotique à mort. Le dernier MSTRKRFT est un pur concassage de Breakbeat, d'electro frenchie et de hip-hop avec une flopée d'invitée 5 étoiles tels que ghostface killah, N.O.R.E, John Legend... Perso, quitte à prendre la guerre des étoile en marche, je préfère grimper dans le Millenium Falcon. Et vous?

MSTRKRFT - 1000 Cigarettes
tilidom.com

mardi 3 mars 2009

Clipz

Ouais bon ok, Depeche Mode est pas vraiment un groupe de seconde zone... Alors dans le genre découverte du mois, on repassera... Mais un clip pareil, ça se loupe pas, et ça repasse en boucle, en boucle, en boucle, en boucle... La trash-attitude que ça s'appelle...


Depeche Mode - Wrong - directed by Patrick Daughters from Bruno Dejonghe on Vimeo

Tout simplement mon coup de coeur... Un mélange de post-rock rêveuse et de downtempo cotonneuse, soit la relève de cocorosie version urbaine... On accroche avec bonheur aux mélodies mielleuses mais sans mièverie des soeurs Deheza... Magnifique.


School of Seven Bells - "Half Asleep" from Ghostly International on Vimeo.

lundi 2 mars 2009

Martyrs


Demain sortira officiellement en DVD et Blu-Ray, ce qui restera pour moi le meilleur film de 2008.
Je me rappelle de ma première vision de Martyrs comme si c'était hier... C'était un dimanche de Septembre, j'étais bien déprimé, bordé de soucis en tout genre et en pleine crise de paranoïa. Avec un pote on avait décidé de voir ce film, car on avait entendu parler, bien sur, de la polémique et puis parce que aussi j'avais suivi d'assez près ce projet qui me semblait être un pur projet d'exploitation à la française. On s'asseoit dans un coin, la lumière s'éteint, le film commence...
Une demi-heure après la fin de la projection, je continuais à déambuler sans trop savoir où, harcelé de questions existentielles et d'images perverses...


Alors oui, ce film est un film choc. Au sens le plus littéral du terme. D'ailleurs, je suis d'accord lorsque le représentant du comité de classification, dans le module sur la censure en bonus du DVD, affirme avoir voulu sanctionner le côté psychologique de Martyrs. Mais je suis également d'accord lorsque Laugier dit qu'on n'est parfois pas assez préparé lorsque l'on voit un film. Cela ne nous rend pas plus mauvais, cela ne va pas nous transformer en serial-killer pour autant, mais le putain d'impact fait qu'on repense au film très longtemps après la fin de sa projection si bien qu'il finit par nous hanter.

Ne nous leurrons pas Martyrs est un film violent, insoutenable... Qui a l'audace des classiques 70's, je pense notemment à Thriller : they called her one eye de Bo Arne Vibenius ou Possession de Andrejz Zulawzki. Mais cette fureur est justifié par un final, qui sans vouloir spoiler, rends tout le reste presque beau. On traverse également de purs moments d'intimités, car au centre de tout ça, il y a une histoire d'amour, qui lors d'une très courte séquence nous transperce et nous fais souffrir.

Le DVD de Martyrs permet aussi de receuillir les dernières confessions de Benoît Lestang, soit la crème des maquilleurs et FX-makers, qui nous à tristement quitté il y a peu. On pourra donc dire que Martyrs aura de bout en bout été marqué par la souffrance et la tragédie. N'en reste pas moins un chef d'oeuvre, un film culte, la péllicule ultime qui fait le pont entre le cinéma d'auteur à la française et le classique de genre borderline.


Martyrs Trailer (spoilers) from Desperate Zombie on Vimeo


Martyrs shooting film poster from palazzosan on Vimeo.