mardi 30 juin 2009

Back to the future.


Si vous êtes passés à côté de Thavius Beck, alors vous êtes passés à côté d'une légende. Alors que son quatrième album solo, sous le nom de Thavius Beck sortira au mois d'Octobre, il était temps pour moi de revenir sur une œuvre musicale importante qui a marqué mon passé.
Tout d'abord, sachez que si dans l'histoire de l'abstrakt, vous ne deviez retenir qu'un nom, se serait le sien. Le californien a beau avoir été bercé par le soleil de Los Angeles, dès ses premières compos parues en 2000 et signées sous le pseudo Adlib, on peut sentir l'odeur du goudron carbonisé sur chacun de ses tracks. Et les choses n'iront pas en s'améliorant, car en signant chez Mush, le label donne carte blanche à l'artiste qui libère toutes ses énergies négatives dans sa musique et donne naissance à une mutation de rap sourd, de trip-hop cradingue et de drum'n'bass anxiogène. L'album Décomposition devient alors un must-have de bizarreries et de folies hip-hop, à des kilomètres de ce que nous avions entendu auparavant.
2004, année personnellement folle, je suis au fond du gouffre, perdu dans les méandres de l'alcoolisme. Je succombe à la folie douce-amer et l'atmosphère étouffante de cet album de Thavius Beck qui me laisse toujours un goût d'attraction-répulsion, mais qui n'en finira jamais de me fasciner.

Thavius Beck - Miasma (Feat I am that i am)
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Thavius Beck - To make manifest
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Son nom est Maurice...


Dire que le dernier opus de Moritz von Oswald était attendu relève de l'euphémisme, les ménagères berlinoises déchirant leurs tabliers, courant les seins nus et réclamant à corps et à cris leur Maurizio... Bon là, j'exagère un peu. Composé en 4 patterns, car et oui, la musique de l'allemand plus que pointu se veut un croisement entre la physique des instruments et modélisation des sonorités électroniques se rapprochant très fortement du classique. Prise de tête? No way. Mélodieux et entrainants, les quatre longs morceaux de ce Vertical Ascent naviguent entre sphères brumeuses jazzy, downtempo pour clubbing fiévreux, minimal expérimental aux accents latins et bien sur classique instrumentalisé. Signe sur le jeune label Honest Jon's Records, Maurizio attribue une nouvelle pièce maitresse à son palmarès.

Moritz Von Oswald - Pattern 3
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dimanche 28 juin 2009

Sony... Sheeba... Même combat!



Si il y a bien une figure emblématique à retenir du cinéma d'action japonais de ces 40 dernières années c'est bien Sonny Chiba, de son véritable nom Sadao Maeda. Très tôt attiré vers les arts théâtrales, Sadao va tout d'abord se lancer corps et âme dans la gymnastique et dans les arts-martiaux. Il maitrise aussi bien le Judo que le Kempo ou le Jujitsu, mais c'est dans la pratique du Karaté que Sadao va révéler réellement son aptitude de maitre du combat. Rapidement repéré par la Toei, il est engagé pour jouer dans la série Spectral Mask, c'est alors les débuts de Shinichi Chiba.
Il mènera alors une carrière ascensionnel qui lui permettra d'atteindre son premier succès dans l'archipel: "Bodyguard Kiba". Sininchi se forge une image de mâle viril, bafouant les lois pour arriver à son but. Certains diront que les déodorants Axe sont à base de phéromones de Shinichi Chiba.

Mais voilà, dans les années 70, l'occident n'a d'yeux que pour Hong-Kong et un certain Bruce Lee. Le japon, jaloux du succès de son confrère frontalier se doit de trouver une star à la hauteur du petit dragon. C'est la naissance de Sonny Chiba et de la série Streetfighter. Sonny y campe Takuma Tsuguri, mercenaire sans foi ni loi qui ne lésine pas sur la besogne. Mais à l'instar de la star chinoise ou de James Bond qu'il parodie (sans vraiment le faire exprès), Takuma a tout de la bête sauvage. A vrai dire, bien que ce soit le héros de la série, il s'apparente à chaque fois plus comme le vilain de l'histoire. Et quand Takuma tabasse, il ne vous met pas une giffle, il vous arrache les bullocks à main nue (véridique), quand Takuma apprécie une femme, il ne lui fait pas la cour, il lui arrache ses fringues et la viole sauvagement... Autre fait intéressant, Takuma meurt à la fin de chaque Streetfighter (Sic!) ce qui n'empêchera pas la série de comporter 4 épisodes et d'être un succès inter... Heu pardon... Notable pour le box-office de l'archipel.

Voilà Sonny devenu une icône, mais pas encore une légende, ce statut, il l'obtiendra bien plus tard grâce à, tout d'abord son interprétation du tueur à gage Golgo 13, mais surtout en reprenant le rôle de Shintaro Katsu dans la série télé dédiée aux enquêtes du samourai-policier Hattori Hanzo.

Sonny Chiba a atteint le rang d'acteur culte, et deviendra un symbole pour toute une vague de nouveaux réalisateurs, comme Miike qui l'invitera dans son Deadly Outlaw Rekka ou Kinta Fukusaku qui tiendra à ce que celui-ci participe à Battle Royale 2... Mais la reconnaissance dépasse les frontières nippones puisque Sonny Chiba interprète le seigneur tout puissant de Stormrider de Wai-keung Lau. On dénotera également deux incursions de l'acteur dans le cinéma de Tarantino. La première fois dans le film True Romance de Tony Scott, où le réal de Jackie Brown officiait comme scénariste. Dans l' une des première scène, on peut observer Christian Slater se délecter du combat final de The Streetfighter. Dans Kill Bill, Tarantino ira jusqu'à demander à Chiba de reprendre son rôle de Hanzo, starifiant encore un peu plus Mr Sadao Maeda en faisant de lui un forgeur de sabre ultime qui a décidé de ranger lames.

Donc si vous êtes de ceux qui ont toujours pensé que Bruce Lee était une tafiolle anorexique, allez jeter un coup d'œil sur la filmographie du karatéka aux gros sourcils. Et souvenez-vous que mater un film de Sonny Chiba, c'est comme se prendre un coup de boule inattendu par un passant... Ca surprend et ça fait mâle!


Le blues du gangster.


Soyons Honnête, si je ne m'étais pas fais conseiller A dirty Carnival, je serai passé complètement à côté de l'excellent film de Ha Yu. La jaquette immonde et apposant la labélisation Europacorp avait de quoi rebuter de toute façon. Pourtant immense surprise que ce film de gangsters dans la plus pure tradition des classiques du genre. Ha Yu invite Fukusaku, Scorsese et De Palma autour de la même table et réalise un véritable hommage à travers le destin ascensionnel puis la chute de Byung-Du, yakuza tiraillé par ses principes moraux, son attachement pour le milieu et son amour pour ceux qui avec lui seront toujours en danger. A dirty carnival ne dispose ni des qualités esthétiques d'un A bittersweet life, ni des chorégraphies d'un City of violence, mais se repose sur le jeu impeccable de Jo In-Seong, qui porte à lui seul le film et met des coups de pied retournés comme personne. Deux faits intéressants démarquent le film de la concurrence, le premier, l'absence d'arme à feu. En effet, il faut savoir qu'à défaut de se que l'on peut voir dans de nombreux films d'action Coréen l'arme de prédilection des gangsters est le couteau à Sushi: les sabres, revolvers, et autres armes de 4ème catégorie étant totalement proscrites au pays des matins calmes. Deuxième point notable, l'histoire du film de Min-Ho ressemble un peu trop à mise en abime pour ne pas en être une, on peut donc vraisemblablement penser que Ha Yu s'est projeté dans le rôle du réalisateur qui infiltre le milieu, et que c'est son histoire qu'il nous raconte.
En résumé, A dirty Carnival a défaut de se classer comme une référence du genre, reste un film d'une honnête facture, et qui a au moins le mérite d'être intègre au milieu qu'il décrit.

Un ange passe...


Jeudi noir en ce 25 Juin 2009, nous perdions une de nos pop-idole les plus emblématique des 70's-80's... Je parle bien entendu de Farrah Fawcett-Majors, alias madame Colt Seavers dans le civil (Je sais, je sais... Mais en vrai c'est pas moi Colt :) ). L'ange de Charlie a beau avoir débuté sa carrière dès le début des 70's dans des séries en tout genres, c'est une run de l'homme qui valait 25 cts qui lui permis finalement de faire connaitre en décrochant le rôle de Jill Monroe, agent de choc et de charme dans la série multidiffusée du commando MLF le plus connu au monde. D'ailleurs quelqu'un pourrait-il me citer de tête l'une des actrices qui jouait dans cette série emblématique de la génération patte d'eph? Farrah deviendra malgré sa piètre carrière cinématographique l'emblème de la starlette au sourire toutes dents dehors, fausse blonde peroxydée, bimbo aux airs d'enfant sage. Goldie Hawn et Kim Basinger lui doivent tout, et plus récemment, en plus trash, Paris Hilton ou Britney. Et bien qu'au final la carrière de Farrah n'ait jamais vraiment dépassé les sphères des écrans de télé, deux films sont à marqués d'une pierre blanche dans filmographie de la belle. Tout d'abord Saturn 3, film de SF assez moyen mais où elle donnera néanmoins la réplique à Kirk Douglas et Harvey Keitel... Mais on retiendra plus particulièrement son rôle dans le classique de Hal Needham, L'équipée du Cannonball, dans lequel elle fut entourée ni plus ni moins de Burt Reynolds, Roger Moore, Dean Martin, Jackie Chan... Et qui reste un summum de l'entertainment movie. Donc malgré tout ce qu'on vous dira, respect pour cette drôle dame qui n'a pas peut-être pas eu la carrière rêvé, mais a fasciné toute une génération d'hommes... Hein papa? Slap! Aiiiiiiiie!

jeudi 25 juin 2009

la fureur dans le sang



Ah bah non, il ne s'agit pas d'un billet sur les enquêtes torturés du Dr Tony Hill, mais bien d'une pré-chronique de la suite de la biserie 80's d'Alain Robak, Baby Blood, ingénieusement intitulée... Tadaaam... Suspense... Lady Blood! Hé oui, rappelez-vous, le gore faisait une entrée fracassante sur les écrans français, Avoriaz était à son apothéose, et à l'intérieur du gros bide d'Emmanuelle Escourrou poussait une drôle de petite chose qui réclamait le sang d'Alain Chabat, de Jacques Audiard, etc... 17 ans plus tard, Jean-Marc Vincent ( qui comme David les a vu et connais leur existence... ahahahahah!) reprend les choses au pied de biche et s'occupe à nouveau du cas de Yanka qui semble de rétablir de son traumatisme dans les bras du psy qui l'a guéri de sa psychose. Devenue flic (Bah voyons!), Yanka va être confronté a une série de meurtres aussi inexplicable qu'atroces, et dont les indices parsemés semblent la lier étroitement aux massacres.
Mis en boite depuis 2007, et c'est pas un calembour, Lady Blood atterrira finalement sur nos écrans le 19 Août prochain, soit le même jour qu'Inglorious Basterds. Les distributeurs ne pouvaient pas lui trouver de meilleur date... Reste à prier pour une sortie de qualité en DVD/Blu-Ray. Enfin moi je dis ça...

mardi 23 juin 2009

Gus Gus + Dj Yellow + Headman


Voilà l'exemple d'un groupe qui traverse les années tout en sachant se renouveler au besoin, retrouver à chaque fois l'originalité nécessaire pour surprendre, tout en finalement ne changeant pas d'un poil. Parce qu'au final Gus Gus, bien que n'ayant plus grand chose à voir avec le line-up original, c'est toujours la même bande d'agité du bulbe faiseurs de tubes cérébrales et dansants.

Gus Gus - Add this song (Gluteus Maximus Mix)
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La sortie d'un nouveau vinyle Ovum c'est toujours un peu la fête du slip (ou du shorty selon), car chaque track marqué du fer... heu vert? de Josh Wink marque un pas en avant dans la progressive house. Et ce n'est pas la dernière galette de Dj Yellow qui va nous permettre de dire le contraire.

Dj Yellow - Dance With Me
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Héhé! Et non, ce dernier titre n'est pas une news... Mais bon, impossible de ne pas réécouter ce Come on infernal qui se repasse en boucle, et dont ne se lasse pas... Ré-edit quand tu nous tiens.

Headman - come on
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le vieux de la vieille...


Plus qu'une compile Fabric de plus, à l'instar de Villalobos, Omar-S aura livré un véritable album sur le label londonien. Du coup, c'est l'engouement général pour le petit prince de la deep-House façon Detroit... Enfin, quand on écoute la ré-edit du Just ask the lonely paru en 2005, c'est à une à une leçon de minimale groove dont on a le droit qui part en concours de claque qui dégénère. Kicks lourds et compacts, Omar-S avance tabasse à coup de grosses basses et se créé un style inimitable puisant autant dans la house de son quartier que dans la tech new-yorkaise. Un album indispensable, qu'il fait bon posséder dans sa discothèque.

Omar-S - Striders World
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Omar-S - Out of Control
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Dans l'espace personne ne vous entends chier dans votre froc...


Il est clair que si les films de Paul W.S. Anderson assure niveau spectacle, ils ne respectent aucun code du genre et plonge le spectateur dans le débilisme le plus total... Ayant un seul bon film à son actif, et quel film... Bon, celui qui pense à Mortal Kombat, tu sors... Je parle bien sur d'Event Horizon, ou un équipage parti en récupérer les débris d'un vaisseau disparu va faire face à l'enfer tel qu'il est décrit par Dante dans la Divine Comédie. C'est surement la nostalgie qui a poussé Anderson a produire le film de Christian Alvart, Pandorum. Les bases étant presque les mêmes. Un vaisseau à la dérive, huis clos dans spatial, protagonistes belliqueux et paranos, ennemi invisible... Le réal d'Antibodies et du futur Case 39 entraine Denis Quaid et Ben Foster dans un univers sordide qui rappelle l'ambiance du jeu Dead Space. On croise les doigts pour que le Pandorum soit l'équivalent de "The Thing" dans l'espace.

dimanche 21 juin 2009

Abnormal kidz.


Avant Yacht c'était Jona Bechtolt, maintenant est venu se greffer Claire Evans. Sur I believe in you, your magical is real paru sur Marriage Records c'était déjà bien, maintenant sur See Mysterious Lights distribué par DFA, YACHT s'est muté en une entité proto-funk electro à l'image de Munk chez Gomma. Péchu à souhait, et même si Jona est issu de l'Orégon, c'est les même lignes de basses puisées chez les Taking Heads ou ESG qu'on semble entendre sur "Summer Song" ou "Psychic City". Sans oublier cette touche arty typiquement wharolienne qui colle à la musique indépendante mais boboïsante New-Yorkaise. L'ensemble reste assez frais pour ne pas ressembler à une pure resucée des revivals immondes qui innondent les gondoles des disquaires. See Mystery Lights est tendrement sautillant et furieusement entêtant! Un duo de plus avec qui il faudra compter...


Yacht - I'm in love with a ripper
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Yacht - Summer Song
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Fly me to the Moon.


ahhhhh! Duncan Jones semble avoir vu plusieurs fois les films de son papa... Et oui, le réal de "Moon" est le rejeton de l'iconique David Bowie alias "L'homme qui venait d'ailleurs". Dans "Moon", on suit l'isolement de Sam Bell (dont l'interprétation habitée de Sam Rockwell lui vaudra certainement un prix!!! hein? hein?) en mission sur la Lune depuis 3 ans pour extraire l'hélium 3, source énergétique devenue indispensable à la survie terrestre. Seul et dépressif, Bell n'a comme communication qu'un ordinateur piloté par une intelligence artificielle, représentée par un smiley.
Cependant, proche de son retour l'astronaute est proie à de multiples hallucinations alors que celui-ci ne rêve que de retrouver son foyer... Perte de contrôle, perte de repères, il devient paranoïaque... Est-ce un complot de son employeur qui n'a jamais eu l'intention de le voir revenir? A-t-il perdu l'esprit? L'I.A s'est-elle retournée contre lui? Ou bien est-ce tout simplement la Lune elle-même qui ne souhaite pas le voir partir? Coincé entre 2001 et Sunshine, Moon pourrait bien être un choc spatial métaphysique comme nous n'en attendions plus...

samedi 20 juin 2009

Major crochet!


Je le dis haut et fort, merci RTL 9!!! M'étant procuré une vieille copie de Rolling Thunder qui fut diffusé chez nous sous le titre de Légitime Violence, je pus enfin sortir m'extirper William Devane de son intarissable image de Gregory Sumner dans Côte Ouest (Ouh putaaain!) pour découvrir sa facette de redneck vigilante dans l'excellent film de John Flynn. Flynn s'était d'ailleurs déjà fait la main sur The Outfit, dans lequel on pouvait y retrouver un Robert Duvall à vif.

Rolling Thunder, prend ses racines dans une amérique post-vietnam, où deux vétérans, le Major Charles Rane et le Caporal Johnny Vohden (Excellent Tommy Lee Jones!)regagnent leur Sud natal. Mais un jour, la maison de Rane est cambriolée. Celui-ci s'interpose, et se retrouve torturé et mutilé. Après une lourde convalescence il entraine son ami Vohden dans une spirale vengeresse qui n'aura pour terme, que l'extermination de la vermine responsable de l'outrage qu'il a subit, et ce par tout les moyens.

Scénarisé par Paul Schrader, déjà à l'origine du script de Taxi Driver, Rolling Thunder s'attarde sur ces êtres frustrés par le Vietnam, qui ont été conditionné toute leur vie à tuer et n'ont pas pu satisfaire leurs bas instincts, étant arrivé trop tard sur le champ de bataille, avec quand même la ferme conviction que cette guerre servait une réelle cause. Rane et Vohden sont au final aussi féroces et cruels que les malfrats qu'ils pourchassent.

Heywood Gould a néanmoins gommé le radicalisme fasciste du script de Schrader qui voyait ses héros comme des héros racistes et fondamentalement plus violents que montré dans le film. Rolling Thunder n'en est pas moins une œuvre majeur du vigilantisme, à classer entre Walking Tall pour son aspect rural et Taxi Driver pour sa dégénérescence du vétéran traumatisé. Malheureusement introuvable, il vous reste à prier pour une éventuelle redif'...

Coming Soon.

On en a entendu parler, ça tourne dans les fetivals, certains font déjà circuler des rumeurs... Ce sont les prochains films à voir car leur avenir est voué à nous dilater les pupilles... On revient dessus très vite...






jeudi 18 juin 2009

J'irais cracher sur vos converse!


Black Metal rime assez rarement avec dancefloor. C'est étonnant n'est-ce pas? Black Math Horseman aimerait nous faire croire que ce n'est pas impossible... Hmmm! Ils ne sont pas bien ces types... Mais effectivement, c'est impossible... Cela dit, Black Math Horseman marque le respect avec cette incursion d'éléments indies dans leur Metal noir de chez noir... Seulement Wylt se révèle au final un album de Black pour ceux qui n'aiment pas les tatoos et ne portent pas les cheveux longs. Hate! Fuck! Spit!

Black math horseman - A barren cause
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mercredi 17 juin 2009

Douceur printanière....


Qu'on les affilient de près ou de loin au Broken Social Scene, le résultat est là! Le septuor de troubadours originaire de l'Ontario accouche d'un troisième album plus mature mais toujours aussi frais. Une légereté bienvenue lorsque que l'on aborde des thèmes plus graves, avec toujours ces envolées inspirées de Super Furry Animal, qui produit une partie de l'album. Leur précédent EP laissait attendre quelque chose de plus expérimentale dans les tentatives de renouvellement sonore du groupe d'Adrian Jewett, mais c'est bien un retour à l'Indie-Folk classique et classieux que retrouve The Most Serene Republic sur cet angélique ...And the ever expanding universe.

The most serene republic - Heavens to purgatory
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J'aimerai comprendre ce qui passe par la tête des soeurs Casady. Non pas que leur dernier EP, Coconut, Plenty of junk food ne soit pas à la hauteur, bien au contraire. Comme d'habitude, Cocorosie nous plonge dans la béatitude et nous tend un piège auditif cauchemardesque et merveilleux. On appelle ça de la folie douce. Non, le hic, c'est comment ont-elles permis qu'un bonbon aussi savoureux, bien que très différent de leurs friandises habituelles sorte dans un si horrible emballage... Voici l'exemple d'une pochette réalisée par un myopathe manchot et borgne... Tadam!

Cocorosie - Happy Eyez
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mardi 16 juin 2009

Clipz...

Chris Corner fait toujours autant montre de décadence et de théâtralisme sur ce second extrait de "Kingdom of welcome addiction"... Mais c'est pour ça qu'on l'aime non?


Retour à la sobriété pour Mos Def qui sur The Ecstatic pond ses meilleurs textes depuis Black on the both side... La preuve en image?

Mos Def - "Casa Bey" from Downtown Music on Vimeo.

Oh Hisss!


On pourrait presque prendre la news avec des pincettes si le film n'était pas déjà mis en boite, ayant quasiment dépassé la phase de post-prod et prêt à être balancé sur nos écrans. Mais voilà, c'est pas une blague, Jennifer Lynch est de retour derrière la caméra tout juste un an après sa très mitigé série B "Surveillance", mais très surprenante quand même. Et quand la fille du papa de Twin Peaks s'attaque au mythe de la femme serpent (la dernière fois c'était le repaire du ver blanc en 1990) version Bollywood, on a le droit de s'attendre à quelque chose d'énorme... C'est à la superbe Mallika Sherawat (The Myth)de faire peau neuve, et de rassasier sa faim insatiable à toutes personnes qui s'en prend à ses congénères... Anaconda pourra aller faire sa mue...

lundi 15 juin 2009

Marcel Dettmann + Nick Curly


Tout ceux, qui comme moi, n'auraient pas eu la chance de pouvoir se déplacer hier soir pour aller danser sur le set de folie du Dj résident du célèbre Panorama Bar pourront se consoler avec cet extrait du dernier maxi en date du pape de la minimale technoïde cyberpunk.

Marcel Dettmann & Shed - Twerp wiz
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Leçon de groove assénée par Nick Curly sur ce Pujante paru Cocoon. Basses vibrantes, boucles étranges, rythmique acérée... Le cador de la tech-house nous pond un track hot comme un levé de soleil sur les plages d'Ibiza.

Nick Curly - Pujante
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Direct from asia!


La dernière prod du côté de Kim-Ki Duk s'éloigne grandement plan-plan de ses dernières oeuvres. Mieux, en mettant en boite le film de Jang Hoon, il met les deux pieds dans l'univers des castagneurs. Le film de Hoon est une mise en abîme totale, puisqu'il prend pour cadre le tournage d'un film d'action ou les deux stars n'arrêtent pas de se foutre sur la gueule, le réal engage à contre-emploi Kang Ji-Khwan, réputé pour taper réellement sur ses partenaires et So-Ji Soeb, un ex-malfrat reconvertit dans le cinéma... Un film qui fait mâle!



Derek Yee, ce nom ne vous dira peut-être rien, et pourtant cet énorme réal est responsable d'un des meilleur polar de ces dix dernières années: One night in Mongkok. Cette fois-ci, il remet le couvert, et pas avec n'importe qui, puisque Jackie Chan y campe un gangster sans pitié et parfois immoral. A noté que ce film est classé catégorie 3 (interdit aux moins de 18 ans) et s'est donc vu raccourcir de quelques scènes pour bénéficier d'une exploitation en salles.

dimanche 14 juin 2009

The end is the beginning is the end


Un peu de lecture entre deux métros? Ok, dans ce cas Biomega conviendra parfaitement aux néons qui craquent et aux ambiances lourdes et nauséabondes des chemins de fer souterrains parisiens. Le dernier manga de Tsutomu Nihei suit la quête de Zouchi Kanoe, un androïde employé par une société secrète, dont la mission est de retrouver des êtres ayant développés une immunité naturelle face au virus qui ronge les habitants de sa planète, transformant tous les humains en zombies.
Nihei à l'instar de Blame et Abara plante son décor dans un univers post-apocalyptique à souhait, et créé un bestiaire faramineux et monstsrueux. Fier de ses études d'architecte, il apporte à son cadre une dimension réaliste et travaillée au moindre détail. Technicien du cyberpunk où l'homme, la machine et le relief ne font qu'un.
On retrouve la même atmosphère suffocante déjà présente dans ses premiers essais, mais dans Biomega le discours s'étoffe et également la recherche d'un véritable scénario. Vivement la suite, surtout que le premier volume finissait carrément en queue de poisson... Aaaaaaahhhh! Ne pas spoiler! Ne pas spoiler!

old song make my day...


Y a des jours comme ça, où on se dit qu'on est passé à côté de très très très gros hits... KMFDM précurseur de la scène métal-indus,est aussi l'auteur d'un des tracks Electro-punk à consonance groovy les plus fat de ces 15 dernières années. Sur la relecture de "Friede" paru sur Naïve - Hell to go, dont l'intégralité de l'album a été réenregistré suite à des problèmes d'échantillonnages illégaux, les teutons exilés à Chicago mélangent chant martial dicté dans leur langue d'origine et ligne de basse funky sur rouleau compresseur electro avant-gardiste. Un tube furieux et grandiloquent, à l'image du groupe de Sascha Konietzko.

KMFDM - Friede (remix 94')
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vendredi 12 juin 2009

The Bitch... Heu... The beach!


David Twohy, c'est un peu Mr Entertainment... Après avoir plongé Vin Diesel dans le noir absolu avec Pitch Black et Les chroniques de Riddick, puis sombré le sous-marin de Bruce Greenwood dans la folie abyssale de Below, il entrainera deux couples de vacanciers, partis se la couler douce sur les places Hawaïennes, se faire violenter par de dangereux psychopathes. Et pour interpréter ces innocentes victimes, Twohy n'a rien trouvé de mieux que de caster Milla Jovovitch et Timothy Olyphant. Ca sent bon le rebiffage et le steakage de gueule sur sable chaud ça!

jeudi 11 juin 2009

Séance de rattrapage: Sisters!


C'est sans une certaine appréhension que j'ai enfin déblisté le DVD du remake de Sisters par Douglas Buck qui dormait sur mes étagères depuis des lustres et l'ai inséré dans ma platine DVD. Les souvenirs que j'avais de l'étrange film de Brian de Palma étant depuis un moment devenus flous, mais le peu qu'il me restait, qualifiaient l'original comme un chef d'œuvre inattaquable.
On a tendance à l'oublier, mais le maitre du voyeurisme a eu sa meilleure période cinématographique avant les incorruptibles: Blow Out, Carrie, Pulsions ou encore Body Double, cité comme film de chevet par Patrick Bateman, le serial killer d'American Psycho, sont des petites bombes traumatisantes qui courent encore dans notre subconscient.

Et lorsque De palma rend un hommage flagrant à son maître Alfred Hitchcock (le double, le témoin qui enquête, le protagoniste en proie à un terrible handicap, les plans séquences...), Douglas Buck lui, rend grâce au Cronenberg des 80's, centrant son histoire au plus près de "Faux semblants" et des préoccupations de la chair du réalisateur canadien. Il y cette envie chez Buck de relier le traumatisme psychologique aux meurtrissures du corps. Rapport déjà étudié maintes fois par Cronenberg, notamment dans Crash, l'adaptation du roman de Ballard.

Et si au départ cette relecture du classique du début des 70's par son jeu d'acteur soporifique, son image TV digne d'un épisode d'Hollywood Night et sa musique pour le moins redondante... Rassurez-vous, ça s'arrange par la suite. Ou plutôt devrais-je dire, c'est un effet voulu. Car Douglas Buck est un expert dans l'art de l'amateurisme. Ici pas d'effets clinquants ni de roulements de tambours, mais du cabotinage pur bis qui donne une dimension très particulière à ce morceau de bravoure grand-guignolèsque qui, à défaut de s'inscrire au panthéon des grandes œuvres cinématographiques, reste un troublant divertissement.

Clipz...

On a beau détester la musique du têtard à lunettes, elle prend quand même une toute autre dimension quand elle est illustrée par le magicien David Lynch. Ca donnerait presque envie de se replonger dans Animal Rights ou I like to score... Non, faut pas exagérer quand même.

Moby from PrivList on Vimeo.



Dans le genre british-band à l'ego surdimensionné qu'on déteste aimer en cachette, j'ai nommé Kasabian. Et cette magnifique vidéo, croisement entre le film d'horreur transalpin des 70's et le cinoche de la Hammer n'arrange pas les choses... P'tits cons va!

Kasabian - Vlad the Impaler from Kasabian on Vimeo.

multi-tracks


Petite liste non exhaustive de tueries dancefloor qui ont perturbé mon cerveau ( bien dérangé à la base, merci!)ce mois-ci... A acheter, voler, jouer, mixer, écouter... Une petite sélection qui change de l'habituelle compile du rayon boucherie de votre hypermarché.

Trentemoller & Budda - Gamma (Minilogue Rmx)
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Adam Beyer & Joel Mull - Forming dies
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Petter & Dairmount -Subakuatik blues
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Ame - Ensor
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Poney Poney Run Run - Hey You (Mondkopf Rmx)
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The Black Dog - You're only SQL
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Brendon Moeller - Anchor
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Clara Moto - Persephony
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Lars Wickinger - Alicia @ the wonderland
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mercredi 10 juin 2009

How to destroy an angel



Groupe Mythique fondé autour de Peter Christophersen (ex-membre fondateur de Throbbing Gristle) et John Balance, Coil est connu comme étant l'un des pionniers de la musique industrielle et expérimentale.

Premier méfait, How to destroy an angel, se définit comme une référence sexuelle liée aux connexions spirituelles, technologiques et environnementales. SIC!

Leur musique ne cessera d'évoluer au fur et mesure des albums prenant des tournants par moment surprenants, sonnant tantôt bruitiste, parfois dark-folk. Usant d'instruments barbares et de synthés dynsfonctionnels qui les classeront très rapidement comme artistes industriels.

Certains albums sont à marqués d'une pierre rouge comme les excellents Scatology, Horse rotorvator, The angelic coversation, ou bien encore la très fameuse bande originale d'Hellraiser.

Coil aura une influence prédominante sur un nombre incalculable de musiciens, dont Trent Reznor, pour lequel ils effectueront plusieurs remixes.

Le décès de John Balance le 13 novembre 2004 mettra un terme définitif à la carrière très prolifique du groupe qui compte aujourd'hui plus d'une quarantaine d'albums.

Coil - Aqua Regis
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Coil - Pentralia
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Coil - Love's secret domain
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mardi 9 juin 2009

Je suis venu avec mes potes: Smith et Wesson!


Y a des ouvrages comme ça, on sait tout de suite qu'ils sont fait pour vous. Amoureux du Cinéma de genre, bonsoir. Enfin un bouquin qui a la classe et qui revient sur les origines du vigilantisme sur nos écrans. Le moment également de se prendre une petite leçon d'histoire et de différencier le justicier du bourreau suivant ses propres règles. Car, et oui, si des personnages comme Wyatt Earp ou Pat Garrett étaient bien des figures historiques, ils sont loin des héros dramaturges représentés dans les tout premiers films narrant leurs aventures. Leur morale se rapprochant plus de Robocop que celle du protecteur de la veuve et de l'orphelin. C'est donc tout naturellement que la violence a repris ses droits peu à peu, et que nous avons assisté au fil des années à une explosion de self-made-justice au fur et mesure que la décadence s'est installée dans notre société. Plus d'urbanisme, plus d'insécurité. Le cinéma se sert également du vigilantisme comme exutoire, voir défouloir... De la horde sauvage, à l'inspecteur Harry, du justicier dans la ville à Cobra, de Nico à Death Sentence... Un tour d'horizon complet de ce que le 7ème art a pondu de plus exhaustif en terme d'expédition punitive. Pour les amateurs du genre!

lundi 8 juin 2009

Mathias Aguayo + Guy Gerber



A part faire le beau sur la plage et se gaver de crèmes glacée dans des vidéos toutes pourraves, Mathias Aguayo, à ses heures, compose également des tracks de fous, fait pour se coller des crampes aux cuisses, et ce Bo Jack en est la preuve.

Mathias Aguayo - Bo Jack (Ladybumbox vocal mix)
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On ne va pas dire que Stoppage Time de l'irremplaçable Guy Gerber était passé inaperçu, mais les remixes tellement parfait du morceau en on presque éclipsés l'original... Ahhhhhh! Dancefloor quand tu nous tiens!

Guy Gerber - Stoppage time (Reshuffle remix)
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qu'est qui vient avant, la poule ou l'oeuf?


Ahhhh retro quand tu nous tiens! Je le disais il y a quelques jours le kraut n'est pas mort, et bien le rock prog à la gobelin non plus visiblement... The Emperor Machine pour son troisième album plonge son auditoire dans un vertigo embrassant les vestiges perdus d'une musique synthétique célébrée à la fin des 7O's. Donnant par-ci de la BO de giallo, fusionné aux meilleurs morceaux de Funkadelik. "Space beyond the egg" est un mélange étrange de sonorités comme on n'en fait plus, mais brillamment remis au goût du jour par leur label DC Recording. Pas de parole, seulement une ambiance qui scotche et conviendrait parfaitement comme soundtrack à nouveau film de Carpenter.

The emperor machine - Lana Laila
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The emperor machine - Space age pop
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dimanche 7 juin 2009

mon clash en douceur...

Ce qu'il est bon parfois de flâner dur le net 2.0... Surtout quand on rentre de teuf à 5 du mat', la tête dans la vase, pour tomber sur la reconstruction de ce qui s'annonce déjà comme le track de l'été par l'artiste electro du moment, et qui transforme la pop-song sucrée des Pony Pony Run Run en berceuse electro délicate et enchanteresse. Du miel pour les oreilles.

Pony Pony Run Run - Hey you (Mondkopf remix)
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samedi 6 juin 2009

clip sous influence?

comment résister à la drôlerie et au rock puissant d'Art Brut... Dernier rempart du rock briton, le vrai! Celui qui crache parterre, qui finit en bastonnade, mais qui ferait pousser des couilles à une petite fille de 8 ans! Perfusé à la Guiness, les doigts branchés dans la prise électrique...

Art Brut – Alcoholics Unanimous from Matthew Kempster on Vimeo.

Nag! Nag! Nag! Nooooooooon! Neu! Neu! Neu!


Tout le monde garde en mémoire le nom de Kraftwerk dont l'héritage reste toujours aussi brulant. Ce que l'on sait moins c'est que la forme définitive du groupe à mit un certain temps à se constituer, et que de la première mouture s'est extraite Neu!, pionnier du mouvement Krautrock. La carrière fulgurante du trio teuton n'a d'égal qu'au brillantisme développé tout au long des 3 albums avant-gartistes qui sont aujourd'hui devenus des maitre-étalons de créativité musicale. La preuve en est ce tribute tardif, hommage bruyant des enfants bâtards de la scène allemande, reprenant le catalogue de Neu! On s'étonnera de retrouver Oasis ou Kasabian, mais La dusseldörf, Fujiya Miyagi ou LCD Soundsytem, eux, n'ont jamais renié l'influence du Kraut sur leur musique. Une bonne occasion de se replonger dans le répertoire d'un groupe essentiel qui fut peut-être un peu trop éclipsé par certains de ses pairs.

Cornelius - Wataridori
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Fujiya Miyagi - Electro Karaoke
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Maman et papa sont des gros dégueulasses...



Depuis The Descent et surtout 28 Jours plus tard, le cinéma d'horreur britannique est devenu soudainement bandant! Avec ce mélange d'esprit lad, de scénaris écrits sur le zinc d'un Pub et cette maestria de filmer comme les Sex Pistols jouaient "God save the Queen", le ciné de genre british est devenu tout simplement incontournable.
C'est donc tout naturellement à bras ouverts que les festivals du monde entier ont accueilli la trasherie immonde de Steven Sheil. Sorte de croisement entre "Le sous-sol de la peur" et "Parents", Lena, jeune polonaise travaillant dans un aéroport loupe son bus et se retrouve obligée d'aller dormir chez l'une de ses récentes amies. Seulement celle-ci et son petit-frère ont des parents aux moeurs très particuliers... Papa se masturbe dans la chair humaine et Maman torture les invités... Un film assez cradingue, sans réel fil conducteur si ce n'est celui de choquer un max... Ce torture-movie est à classer entre Hostel (le premier hein! faut pas déconner non plus!) et "The girl next door"... Trop outrageux pour mériter une sortie en salle, reste à espérer que les amateurs de viande avariée pourront se rassasier d'une sortie DVD bien grasse en accompagnement.

vendredi 5 juin 2009

Clip de la semaine

Allez, un des plus beaux clips de la saison, et c'est celui de Pony Pony Run Run, trio Nantais aux allures des versaillais de Phœnix et distillant la même pop électronisante savoureuse... Sans être tape-à-l'œil, un clip bien foutu, frais et romantique... Ça fait du bien!

Pony x2 Run x 2 - Hey you from Pokemeimfamous on Vimeo.

jeudi 4 juin 2009

Fais pêter le cuir!



Par ce début de canicule, il fait bon rider à plein tube sur grosse cylindré. Alors en attendant de savoir qui obtiendra les droits de diffusion de la dernière série des créateurs de The Shield, profitons de la lenteur de l'adoption de la loi Hadoppi pour se choper les premiers épisodes de la sopranesque série de bikers Sons of Anarchy. Le show narre la prise de conscience de Jax Tyler, pris au piège dans un gang dont il ne comprend plus les choix ni les actions. Seulement, difficile de s'en défaire quand celui-ci est dirigé par sa propre famille et que c'est tout ce que vous avez connu dans votre vie. C'est aussi le retour de Ron Perlman et de Katey Segal sur le petit écran, la belle et la bête, love et married, ni plus, ni moins... Par ici les moteurs qui vrombissent.





Quentin Tarantino Presents... Ouais mon cul!!! Sauf que là... Film de Larry Bishop, qui avait déjà participé à Kill Bill 2... Casting réunissant Michael Madsen, Dennis Hopper, David Carradine, Vinnie Jones... Entre Western urbain et film de motards.... Ouais là déjà ça sent plus le bon Bis produit par Mr "Jackie Brown". Bishop impressionne grave avec ce pur film d'exploitation ou une bande de voyous part dessouder du motard afin de venger l'ex-nana de leur Boss. Entre la horde sauvage, Desperado et Reservoir Dogs, Hell Ride risque bien d'être le petit plaisir coupable du mois.