vendredi 27 février 2009

Gang Gang Dance met le feu?

titre ironique, puisque le matériel du célèbre groupe new-yorkais à crâmé nous privant au passage de découvrir le trio sur scène qui a malgré tout la réputation de mettre le feu. Entre tribalisme sauvage, psyché rock lo-fi et électro bêta, Gang Gang dance distille clairement des mélodies venues d'une autre dimension. Vérifiable sur le track "House jam" sur lequel Liz Bougatsos démontre qu'il est possible de faire s'entrechoquer du Madonna ou du Cindy Lauper période 80's et le disco-punk à la sauce new-yorkaise sans paraître has-been...

mardi 24 février 2009

Slam + Dj T & Thomas Schumacher


Toujours fidèle à SOMA, Slam nous gratifie d'un track bien gras et percutant, où les quelques accalmies permettent seulement de reprendre son souffle. Vous referez bien un petit tour de montagne russe?

Slam - Hot Knives
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Ca ce veut hard-floor et groovy, et ça se révèle savant et machinalement entêtant. Ca faisant longtemps que l'écurie n'avait pas sorti un morceau aussi punchy, mais dj T et Thomas Scumacher au manettes, mennent la danse et secouent les neurones. Une perle!

Dj T & Thomas Schumacher - Lower Instincts
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samedi 21 février 2009

Les étrangers dans les bacs


Privé de sortie de salles sur le territoire français, le film de flippe ultime de Bryan Bertino se paye une séance de rattrapage en DVD. Interprété par Scott Speedman et Liv Tyler... Héhé! Partez pas, partez pas... Ok je vous l'accordes le casting casse pas trois pattes à un canard, mais bon qu'est-ce qui fait le charme de ces deux acteurs? Leur regard larmoyant? Et bah justement, nos interprètes jouent un couple au bord de la séparation, abandonnant le mariage auquel il étaient invité pour s'isoler dans la maison familliale. Seulement dehors quelque chose rôde ou plutôt quelqu'un... Et il n'est pas seul. THE STRANGERS représente à lui tout seul le dernier bastion du film de peur jusque boutiste. Mêlant la pression d'un HALLOWEEN avec l'ambiance d'un MASSACRE A LA TRONCONNEUSE, Bryan Bustino allant jusqu'à rajouter du grain et à surexposer la pellicule pour coller à l'atmosphère des films 70's. Une putain de pelloche qui fout vraiment les jetons du début à la fin et dont on aurait vraiment tort de le catégoriser comme un film mineur. THE STRANGERS nous scotche dans nos fauteuils, nous prends au tripes et ne nous lâche pas jusqu'à la fin qui nous assomme comme un coup de massue. A voir et à revoir sans se priver.

jeudi 19 février 2009

Chuuuuuuuuuuuuut!

mercredi 18 février 2009

Souriez!!!




Double dose de Joker ce mois-ci, après l'excellent THE DARK KNIGHT de Christopher Nolan, c'est au tour de Brian Azzarello de s'intéresser au némésis du chevalier de Gotham. Si Azzarello est connu pour arranger ses comic-books à la sauce polar (100 bullets), il s'accocie ici à Lee Bermejo qui n'a pas son pareil pour croquer la violence du croquemitaine au sourire scarifié. Le personnage ressemble d'ailleur à celui interpreté par heath ledger et donc fidèle à l'ésprit de Bob Kane, le créateur de Batman. Fraichement libéré de l'asile d'Arkham, le Joker se rend compte que pas mal de chose ont changés en son absence et va tout faire pour récupérer son fief, quitte à plonger les bras dans les vicères. Bref un comic violent et sombre à ranger entre SOURIEZ et ARKHAM ASYLUM, mais qui dépote sec, comme un polar urbain des 70's.

dimanche 15 février 2009

André Sobota + Alex Kenji

Une ligne de basse lourde habite ce titre endiablé et profond, toute la splendeur de la tech-house selon le label anglais Spectrum. Un premier essai transformé pour l'artiste brésilien, dont on attend les prochaines galettes avec impatience.

André Sobota - Self constructive
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Volviendo Loco est un track énorme de l'italien Alex Kenji. Un morceau important dans la carrière de cette star naissante, tant il se démarque ses précédentes productions. Un vague torride emportant tout sur son passage et rappelant le fantome du Villalobos d'une certaine époque.

Alex Kenji - Volviendo Loco
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samedi 14 février 2009

Telefon tel aviv + Paul Ritch


Telefon Tel Aviv vient de perdre un de ses membres, puisque Charles Wesley Cooper s'est donné la mort le 21 Janvier dernier. C'est donc le moment choisi pour célébrer la musique sombre et mélancolique de ce groupe au talent pas toujours reconnu à sa juste valeur. Ce remix de Jay Haze apporte un peu de legerté à un "you are the worst thing in the world" pourtant tragique.

Telefon Tel Aviv - You are the worst thing in the world (Jay Haze Remix)
tilidom.com Paul Ritch est à n'en pas douter l'étoile montante de la scène tech-house française actuelle. Et cet pas ce dernier maxi qui nous permettra de dire le contraire. Le frenchie à déjà l'étoffe d'une îcone. Il ne lui manque plus que la reconnaissance qui lui est due.

Paul Ritch - Evil Laff
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Clipz

Autant le dire tout de suite, la zic de PENDULUM c'est pas du tout ma came, et je vous rassure de suite... Je suis pas du tout mysogine... Pourquoi cette question? Bah regardez la suite... Roooo c'te droite!



J'en parlais au début du mois, N.A.S.A est la dream-team qui déchire, la preuve en images, et avec les illustration de OBEY, s'il vous plait!

Batards sans gloire

Tarantino a beau être l'îcone du bis mainstream qui tape en dessous de la ceinture... on commence à croire qu'il à perdu de son étoffe et de sa crédibilité... Il nous avait promis Schwarzie, Stallone, Willis mitraillant côte à côte dans une adaptation hardcore du Sgt Rock, on retrouve au final Brad Pitt et Eli Roth envoyant 8 Salopards casser du nazi... Bon cela dit, au vu du teaser, ça a l'air complètement barré et irrévérencieux, dans la pure lignée des précédent opus de Mr Brown. Ca sent bon le déssoudage de boche au couteau suisse et les calembours trash, soit 2h d'entertainement brutal ou une bande de juifs kick du nazi... Pour la BO, je pense qu'on repassera, mais avec Sieur Tarantino on est jamais sûr de rien alors... En attendant de se faire un avis en salle, voici le teaser, rien que pour vos yeux.



P.S: Côté casting qui déboite la clavicule, on attend impatiament des nouvelles de THE EXPENDABLES, le prochain film réalisé par Sylvester "Rambo" Stallone qui a déjà casté Jason Statham, Mickey Rourke, Jet Li, Dolph Lundgren, Forrest Whitaker en plus de lui-même... A tous les coups, c'est pas un film sur la pétanque...

vendredi 13 février 2009

Bomb the Bass

Dur d'être à la hauteur de ce qui fut peut-être l'album le plus puissant, profond de 2008 voire tout simplement le come-back réussi de la décennie... Bien que loin des merveilles dont on est devenu accoutumé, ce petit clip dévoile son charme à la longue et réentendre cette magnifique chanson porté par la voix écorchée de Mark Lanegan est toujours un vrai bonheur.

mercredi 11 février 2009

A fleur de peau...

Retardataire que nous sommes, nous ne pouvons jouir que de la première saison en DVD après un rapide passage par la case canal +, alors que SKINS entame outre-manche sa troisième année de diffusion... Pour rappelle cette série narre les aventure d'un groupe de potes dans tout ce que l'adolescence 2.0 offre de plus trash... Alcool, drogues, sexe, suicide, rave-party, délinquance, mensonge, truanderie, racket, folie, problèmes familiaux... Cette série tantôt naïve mais toujours cruelle suit le quotidien de jeunes anglais, gavés de tout, puisqu'au final ils savent pertinemment que l'avenir n'a rien à leur offrir. Une fable sociale en dent de scie, cynique et perspicace qui rend accro dès les premières minutes... Seulement cette fois, exit la bande à Tony, c'est Effy la soeurette chipie qui reprend le flambeau, et son crew n'a rien à envier à Sid, Chris, Jal et les autres...

mardi 10 février 2009

Clipz

Ce bassiste de formation, roulant à présent en solo sous le nom de FLAIRS nous fais une démonstration de son talent et étale avec humour son égo sur-démesuré....



Ce sont mes chouchous du moment, ce trio américain, un pied dans l'anti-folk, l'autre dans le rock indé, est responsable d'un album 100% psyché. BO idéal pour un road trip en apesanteur.

dimanche 8 février 2009

le génie francophile


Voilà un EP qui paye pas de mine mais qui fait beaucoup de bruit. Cet excellent producteur français sort sont deuxième maxi chez Miniatura, et s'offre le luxe d'apparaitre sur le sampler du Trax de ce mois-ci. Je ne vais pas en rajouter une couche, mais si l'artiste est discret, sa musique est pétillante, hypnotique et complexe. C'est bon de savoir qu'on a encore des artistes qui savent faire de la vrai minimale dans l'hexagone.

Max Fader - MD V2
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D'ailleurs, autre artiste éxcitant du moment, Day is dying, dont on attend le nouveau morceau sur la prochaine compile du label "Plastic", sera au manette ce jeudi au PIN UP pour la soirée Que belle époque... Voilà une belle occasion de mouiller le maillot sur de la bonne minimale et de découvrir un artiste dont vous risquez fort d'entendre parler les mois à venir.



Sang et stupre!

Connaissez-vous l'Eroguro? Ce mouvement japonais assez répandu sur l'archipel consiste à mêler érotisme débridé et scène de violence outrancières. Mais j'y reviendrais dans un prochain article considéré au maitre du genre: Sueheiro Maruo.

Certain d'entre-vous connaisse le célèbre manga d'Hiroaki Samura, L'HABITANT DE L'INFINI. Cet oeuvre magistral qui a remporté déjà plusieurs prix, notamment à Angoulême à conquir le coeur des européens.


Alors même si il est vrai qu'on dénote une certaine noirceur dans le scénario et dans la mise en scène de cette bande-déssinée nippone, on reste loin des images choquantes de l'Eroguro. Pourtant, Samura a franchi le pas, le temps d'un art-book aussi magnifique esthétiquement parlant que dérangeant, intitulé HITODENASHI NO KOI - THE LOVE AND THE BRUTE. Les corps nus se plient sous des angles inconnus ou sont sauvagemment exposé, transpercés et pénétrés par des orifices fantasmés. Des scènes qui renvoient autant à la fascination qu'au dégout. Un objet culte donc... Pas la peine de le chercher chez votre libraire habituel, cet ouvrage n'est disponible qu'en import chez tout les bon distributeurs japonais.

Is there anybody there?


N.A.S.A n'est pas seulement une administration gouvernementale développant des programmes sur l'exploration spatial et plus généralement le sercteur de l'aéronautique, c'est également le nom d'un super combo mené par Squeak E Clean et Dj Zegon, regroupant une pléthore d'artistes 5 étoiles sur une galette puissante comme 1000 tonnes de dynamite. De plus quand on est le petit frangin de Spike Jones, difficile de de se faire refuser quoi que ce soit. On retrouvera donc dans le désordre M.I.A, Kool Keith, Tom Waits, Karen O, Santogold, RZA, Method Man, KRS-One, Lykke Li, Seu Jorge, David Byrne, Chuck D... Pfff! la liste est trop longue pour citer tous les invités de cet album concept qui mêle baile-funk-hip-hop-rock'n'drum'n'bass... Un foutoir organisé, libérale, libertaire, et qui va tellement plus loin que la musique...

Track List:
01. Intro
02. The People Tree (feat. David Byrne, Chali 2na, Gift Of Gab & Z-Trip)
03. Money (feat. David Byrne, Chuck D, Ras Congo, Seu Jorge, & Z-Trip)
04. N.A.S.A. Music (feat. Method Man, E-40, & DJ Swamp)
05. Way Down (feat. RZA, Barbie Hatch, & John Frusciante)
06. Hip Hop (feat. KRS-One, Fatlip, & Slim Kid Tre)
07. Four Rooms, Earth View
08. Strange Enough (feat. Karen O, Ol' Dirty Bastard, & Fatlip)
09. Spacious Thoughts (feat. Tom Waits & Kool Keith)
10. Gifted (feat. Kanye West, Santogold & Lykke Li)
11. A Volta (feat. Sizzla, Amanda Blank, & Lovefoxxx)
12. There's A Party (feat. George Clinton & Chali 2na)
13. Whachadoin? (feat. Spank Rock, M.I.A., Santogold, & Nick Zinner)
14. O Pato (feat. Kool Kojak & DJ Babão)
15. Samba Soul (feat. Del Tha Funkee Homosapien & DJ Qbert)
16. The Mayor (feat. The Cool Kids, Ghostface Killah, Scarface & DJ AM)
17. N.A.S.A. Anthem

N.A.S.A - Strange Enough (feat. Karen O, Ol' Dirty Bastard, & Fatlip)
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jeudi 5 février 2009

désolé mais...

je m'en lasserais jamais...

what is the next kick-ass movie...

La balle de 2008, je l'ai vu, elle s'appelle "MARTYRS", ce film est un chef d'oeuvre et je reviendrais très longuement dessus le mois prochain puisque c'est à la date du 4 Mars que vous pourrez retrouver cette oeuvre culte dans les bacs...
Suivi de près par le très bon "VINYAN", l'industrie du Cinéma française à placé la barre très haut qualitativement parlant, en pondant coup sur coup, ce qui deviendra assurément des référence dans le film de genre. Oui mais alors, la relève sera tel assuré?

Premier challenger au titre: LA HORDE. Premier film de Yannick Dahan et Benjamin Rocher, qui épouse la casquette de réal, prod et écrivent au passage le scénar. Le premier était déjà acteur sur Frontière(s) ce qui n'est ma foi, pas une référence. Mais laissons leur le bénéfice du doute.

Le pitch lui est on ne peut plus jouissif: Afin de venger un des leur, des flics prennent d'assaut une cité HLM dans lequel sont planqués un bande de malfrat. Mais assaillis par une horde de mort-vivants, flics et bandits vont devoir faire équipe afin de sortir vivant de ce guépier.
En gros c'est "Assault on precinct 13" meet "Zombies"... Et avec un bon portraits de gueules au premier rang, ça peut frissonner sec. Pas de bande-annonce pour le moment, mais site officiel ici: http://www.myspace.com/lahordelefilm


MUTANTS, le second prend quant à lui une longueur d'avance. Présenté au festival de Gerardmer, il a foutu un sacré bazar si bien que beaucoup ne comprennent pas qu'il n'ai pas été sélectionné en compétition. Il faut dire qu'il se dégage des premières images une atmosphère déjà nerveuse, et si effectivement le film tient toutes ses promesses, attendons nous à de sévères electrochocs.

Hélène de Fougerolles et Francis Renaud entre dans la peau de Marco et Sonia, un couple qui lutte pour sa survie, dans monde contaminé par un virus qui transforme les humain en mutants. Mais rapidement contaminé, Marco va lentement devenir l'un d'entre eux.

mercredi 4 février 2009

And the winner is....

Brrrr... Excusez du peu, mais je ne suis pas fana des retitrage franchouillard, car allez comprendre comment "LET THE RIGHT ONE IN" peut devenir "MORSE", c'est là tout le mystère du fonctionnement des distributeurs en France... Bref, quoi qu'il en soit, le film Norvégien vient de rafler le grand prix du festival de Gerardmer (en plus des dizaines remportés partout dans le monde) et sortait dans les salles obscurs aujourd'hui.

Alors ne vous faisons pas languir plus longtemps, ce film est la bombe annoncé. Beau et frais comme une rose et piquant comme ses épines. Je n'avais pas pris autant de plaisir à regarder un film sur les vampires depuis "AU FRONTIERES DE L'AUBE". Ok, le registre n'est pas le même, mais on ressent l'envie de passer d'un domaine à l'autre sans empiêter sur les genres. Car LET THE RIGHT ONE IN est avant tout un film sur l'enfance. Oskar et Eli, sont deux êtres maladroits, prisonnier de leur condition tantôt sociale, tantôt raciale mais qui ne voit le monde que comme un jeu tout en subissant sa cruauté. Alors oui, on pourra reprocher à Thomas Aldferdson, quelques maladresses, comme cette attaque de chat en images de synthèse assez risible. On pourra se montrer regardant sur le peu de profondeurs des personnages secondaires... Mais qu'importe, l'ambiance est là et l'emporte sur tout le reste. Les cadrages contemplatifs figé sur ce décor hivernal appuie volontier cette impression latente d'infinie tristesse. Une mélancolie brut, soulevé par une musique, par instant d'une ahurissante beauté ou bien à d'autre sourde et inquiétante (cf: scène de l'oreille).

Ca pourrait être "le petit vampire" raconté par Lars Von Trier ou Michael Haneke. MORSE est un film qu'on oublie difficilement, et pour lequel on se doit de ressentir un certaine tendresse. Un morceau de péllicule à la fois touchant et troublant et qui malgré sa catégorie cinématographique s'évertue à raconter des choses vrais.

mardi 3 février 2009

Clipz

Notre phénomène national de ce début d'année se fend déjà d'un clip... C'est sombre... C'est électrique... Et ça fout une sacrée pêche au saut du lit. Ouuuuuuuuuuais!



Le leitmotiv des 4 puppets: Faire sortir la bestiole qui est en toi... Alcool, gogo, guedro... heu non plutôt latex à go go... L'humour noir est toujours aussi présent dans cette vidéo mixant animation, marionnettes et décors réel. Viens vendre ton âme aux PUPPETMASTAZ...

lundi 2 février 2009

James Harcourt + Shonky


Voilà James Harcourt tel qu'on l'apprécie... faiseur de bombe tech-house spatiale et post-millénariste... Encore un morceau sur lequel on dansera longtemps.

James Harcourt - Call & Response
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Allez c'est pas parce que le français enregistre cette fois-ci chez contexterrior, label berlinois, que le petit prodige en a oublié ses origines house. Au final on se retrouve, sur ce "coco feel and love shonky", avec un pur morceau lancinant, suave et sexy dont les back vocals ne sont pas sans rappeler celles du Archangel de Burial... A stranger lost in the Town?

Shonky - Coco feel and love Shonky
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dimanche 1 février 2009

un train pour l'abattoir.


Alors que les spectateurs du festival fantastique Gerarmer ne se remettent toujours pas de la claque que Ryhuey Kitamura vient de leur infliger, d'autres sont en droite de se demander la légitimité d'une telle boucherie... En effet, l'adaptation tardive de Midnight Meat Train, une des première nouvelle de Clive Barker avait de quoi interloquer autant que de réjouir. Mais le choix de la confier aux mains peu adroites du réalisateur de Versus n'avait vraiment rien de rassurant. Mais bon, Barker rassure ses fans de la première heure assurant qu'il prendra en main la production et ne fera aucune concession... On sait l'amour que porte l'auteur pour Hollywood, il en à même tiré un brillant roman: "Coldhreart Canyon".

En attendant le film tardant à débarquer chez nous (déjà qu'il n'a failli pas sortir dans son pays d'origine), je me suis procuré l'objet du délit paru en Zone 1. Et ma fois, je peux dire que certaines de mes craintes sont imidiatement retombées... Ouf! Tout d'abord, il faut rendre à César ce qui appartient à César: La réalisation est à tomber par terre et le jeu d'acteur excellent. Bradley Cooper (Alias, Wedding Crashers...) y est terrifiant en héros Barkerien, l'innocent se plongeant, avec une curiosité de plus en plus malsaine, dans les secrets de Mahogany, campé par un Vinnie Jones visiblemment habité par son rôle. Dans la nouvelle, il s'agissait d'un simple serial-killer. Kitamura l'a transformé en Boogeyman deluxe. Même la présence de Leslie Bibb (Iron Man) et de Roger Bart (Hostel 2) est ici justifié, pas de simple seconds couteaux pour remplir le tableau.



Quant à l'horreur, elle est bien là... Visqueuse, violente et à la fois érotique. Car chez Barker, tout à rapport à la chair, un peu comme Cronenberg mais d'une autre manière. Le réal satisfera les amateur de gore outrancier et vomitif, sans toutefois en faire empatir la partie thriller du récit, puisqu'il plonge directement le spectateur dans le film via le vecteur de l'appareil photo, gardant ainsi palpable le lien hypnotique entre le héros et le tueur. Comme une sorte de désir sourd, qui reflète encore une thémathique chère à l'auteur gardée ici intact. Et si on pourrait pousser le désir de Kitamura à respecter l'oeuvre originale jusqu'à décrire la ville tel que l'écrivain l'entend... Froide, vicieuse, secrète, on peut faire de nombreux reproches au metteur en scène.



Première chose, l'abondance de CGI. Ici, le digital est trop visible, trop présent, trop quoi... Et ça, c'est un élément vraiment déplaisant pour un film de cette accabit. Et la seconde et c'est surement la majeure... La fin... Ok! ok! Je ne veux pas spoiler, je vous rassure la fin est presque identique à la nouvelle, mais les changement sont comment dire grotesques... Putain... Pas de Versus dans du Barker s'il vous plait... Oups, j'ai spoilé... Troisième, dernier point, et pas des moindre... Bon cette fois, j'ai vraiment pas envie de vous révéler trop d'éléments sur le film et notamment sur son dernier tiers, mais à mesure de forcer sur les climax et de vouloir aller trop loin dans la surrenchère, je trouve qu'on en vient parfois à faire des choix débiles, et c'est fort dommage... Alors au final Midnight Meat Train? Pas l'oeuvre ultime de Barker, c'est sûr, mais un sacré pas en avant pour le réal japonais qui livre un film poisseux et sans concession (voir jusqu'aù boutiste). Un pop-corn movie malsain, qui ne détrônera pas l'oeuvre dont elle est tiré mais qui donnera certainement au plus curieux l'envie de s'y plonger.