mercredi 30 décembre 2009

A va tout faire pêter crénom...


Après avoir été humilié par l'église, pêté les plombs et accusé d'agression, avoir divorcé de la mère de son équipe de foot... Heu de ses dix gamins, Mel Gibson retrouve la vénère attitude et signe avec Martin "Clan" Campbell un polar bien violent. Melou y interprète Thomas Craven, un inspecteur qui voit sa fille chérie se faire assassiner sous ses yeux, mais tout laisse sembler qu'il était la victime désignée. Ivre de colère, Craven va chercher tenter de se venger et sombrer un milieu qui le dépasse. Mais on n'arrête pas un chien enragé. Campbell avait réussit à nous surprendre en dopant la franchise James Bond sauce violence urbaine, on va voir ce qu'il vaut dans le badass vigilante-movie avec un Gibson rédempteur. Payback or not?

Your mind is the scene of the crime.


C'est tout ce que l'on sait du scénario du prochain polar à tendance SF de Christopher Nolan qui semble bien parti pour bousculer nos croyances et nos perceptions. On fait confiance au réalisateur de The Dark Knight et Memento pour se fendre d'un thriller bien tordu, borderline et remue-méninge. Le spectacle semble quand à lui assuré. En attendant on bave devant ce second teaser, dont la musique de Hanz Zimmer ne fait qu'attiser l'envie... 2010 s'annonce plutôt bien les enfants.

lundi 28 décembre 2009

Clipz...

Ils sont moches, ils sont cons, ils ont tournés leur clips pour deux roupies, c'est le duo de hip-hop foutraque New-Yorkais Das Racist. Leur talent? Nous faire rire avec des lyrics complètement hilarants sur des beats has-been. Attention, on devient rapidement addict.



Pas beaucoup de renseignement sur cet étrange OMFAHMAF qui aurait réalisé le dernier single des britons Late of the Pier, on ressent pourtant comme un air de famille avec la video de Tarot Sport des Fuck Buttons... Mais bon, en attendant le suspens demeure entier. On vous en reparle dès qu'on en sait plus. En attendant, Enjoy it!

welcome to the black magic show...


Tourné avant Laughing Gor, Gong Tau nous arrive pourtant après, mais dans une version Uncut... Attention!!! Euh, à se demander si finalement un re-cut d'une demi-heure n'aurait pas été nécessaire finalement. On connaissait l'ami Herman Yau friand d'excessivités scabreuses et surtout sanguinolente, le désignant d'office comme le pape du cinéma dérangeant de Hong-Kong, le monstre du malaise. Le légendaire réalisateur de Taxi Hunter, Untold Story et Ebola Syndrom nous revient avec le summum du cradingue: Gong Tau: An Oriental Black Magic.
Que l'on les aime ou que l'on les déteste, aujourd'hui il nous ne pouvons plus l'ignorez, il y a un avant et après Saw et Hostel. L'horreur s'étant maintenant fixé comme but de repousser les limites de l'immontrable. La malaisie et la thaïlande se sont d'ailleurs engouffré dans la brèche avec des films comme la série des Art of the devil ou meat grinder, mais si l'ancienne colonie s'y met aussi alors...
Bref, quoi qu'il en soit Yau réussi quand même à convaincre Lam Suet (One Nite in Mongkok, PTU) et Mark Cheng (A Man Called Hero, Election 2) de rejoindre le jeu de massacre. Alors que plusieurs meurtres de flics sont commis, l'assassin s'en prend directement à la famille de l'inspecteur Rockman de l'OCTB, policier obsédé par son boulot et négligeant ses proches. Son nourrisson est découvert atrocement mutilé, la scène s'étant déroulé devant les yeux de sa femme sans que personne ne soit dans la pièce. Très rapidement d'autres meurtres vont s'enchainer, tous plus atroces les uns que les autres. Très rapidement les doutes de Rockman et de son coéquipier Sum vont se porter sur Lam Chiu, un criminel appréhendé quelques années plutôt dont l'arrestation musclée avait eu des dégâts irréversibles sur le système nerveux du suspect. Par ailleurs, Lam Chiu est un adepte du Gong Tau, une discipline vaudou particulièrement redoutable. Les deux inspecteurs vont devoir creuser chacun de leur côté afin de coincer ce massacreur insaisissable.
Yau puise le plus possible dans le mauvais goût et dans le grand guignol, et livre un film plat comme une sole meunière. On se fait autant chier que devant un Godard et c'est quand même un comble pour un film d'épouvante. Pas de frisson, que du boyau... Merde, au moins Untold Story, ça avait de la gueule. A réserver comme coupe-faim, là pour le coup, ça marche.

Papy fait (toujours) de la résistance...


J'aurais pu en voir des films ce week-end... Et c'est pas ça qui manquait... Toujours pas vu le dernier Cameron (A le bataaaaaaard), ni tapé la petite ré-édit de The Proposition en salles, loupé aussi le dernier Dupontel... Mais que voulez-vous, le coeur a ses raisons et il faut croire qu'il ne failli que très rarement. Car je crois dur comme fer que les idoles meurent, mais les héros ne vieillissent, et ça putain c'est bien vrai. Confirmation avec Harry Brown où Michael Caine du haut de 76 ans nous joue les vigilantes de choc, et il a la pêche pépère. Car Caine, comme d'autres acteurs de sa génération (comme Eastwood par exemple pour ne pas citer...), semblent échapper à l'emprise du temps. Bien sûr, inutile d'imaginer un millième de seconde l'ex-Jack Carter se taper un sprint ou effectuer une course-poursuite en bagnole, mais Caine possède une vivacité et une puissance de jeu tétanisante. Ajoutez à cela un regard bleu acier qui passe du lacrymal au foudroiement, et vous saurez un peu de quoi je parle.
Et pour ce premier long-métrage Daniel Barber va taper fort, s'éloignant du concept rédempteur de Gran Torino ou du Vigilante à papa "Death Wish", Harry Brown cogne plus du côté de son cousin amerloque Death Sentence, tout en puisant dans la triste réalité des Ghettos british. Car et oui les amis, si certains n'en finissent plus de se plaindre de la galère des quartiers s'étalant sur la petite ceintures, qu'ils aillent zoner dans les banlieues britanniques où le chômage s'est installé depuis plusieurs décennies maintenant... L'Angleterre a aujourd'hui l'un des plus fort taux de délinquance d'Europe, et ça ne semble pas près de s'arrêter. La série La fureur dans le sang illustre d'ailleurs plutôt bien le désœuvrement de ces banlieues qui sombrent dans la criminalité.
Donc Harry Brown incarne un homme plutôt tranquille, et qui perd tout repères dans la ville chaotique où il vit lorsque sa femme décède. Et lorsque que son seul ami Leonard, acculé par toute cette violence, décide de se défendre et se fait assassiner, c'est le geste de trop pour Harry qui las de voir la racaille échapper à la justice, retrouve vite ses réflexes d'ancien Marine. Mais les derniers évènements vont mettre la puce à l'oreille à l'inspecteur Frampton, et vont la mener sur la piste de notre vengeur du troisième âge.
Pas de doute, Barber à décider d'y aller fond. Il suffit de regarder la scène du deal d'armes pour s'en convaincre. Rien est épargné, et le jeune réalisateur s'assure le succès grâce une bande de seconds couteaux plutôt talentueux: Jack O'reilly, qui livre un performance à contre-emploi de l'ado psychopathe d'Eden Lake, le toujours intriguant Liam Cunningham, Emily Mortimer, perdu entre son instinct et ses prérogatives... Mais le trophée revient à Ben Drew, plus connu sous le pseudo Plan B, qui interprète le fou furieux de service, Noel Winters. Il est intéressant d'ailleurs de noté que l'album "Who Needs Actions When You Got Words" de Plan B, qui fut le plus gros carton hip-hop en Angleterre en 2006, s'attarde sur la criminalité et la sexualité juvénile, la drogue, les rites initiatiques des banlieues... En bref, tout ce que l'on retrouve dans son personnage, un rôle sur mesure?
En attendant, Harry Brown reste un sacré uppercut qui nous ramène un Michael Caine qu'on avait pas vu aussi vaillant depuis au moins Le Pacte Holcroft, au moins...



mercredi 23 décembre 2009

Daniel Mehlhart + Peter Van Hoesen + DOP


Bien que le morceau titre du dernier Mehlhart soit très sympathique, surtout remixé par Ananda, on va pas se mentir c'est l'exotisme de du très groovy et oriental Can't get rid of it qui nous excite. Un morceau aussi mystérieux qu'addictif.

Daniel Mehlhart - Can't get rid of it
tilidom.com


Time to express, jeune subdivision de Foton Records monté par la star montante de la scène techno qui venait du froid alias Peter Van hoesen se fend d'une nouvelle mini-compile et le moins que l'on puisse dire c'est que ça sens le charclage from the bunker... Un label à suivre de très très près.

Peter Van Hoesen - Above 90 (Norman Nodge Remix)
tilidom.com


DOP, c'est un peu les chouchous du dancefloor. Comme quand le dj du bal de village passe un morceau et que tout le monde se lève à l'unisson pour se déhancher et chanter le refrain. Mais comment leur en vouloir, groove parfait, mélange de soul et loops tendances funk-jazzy, basses rondes et coulantes... Tout est fait pour se sentir au soleil, et le pire, c'est que ça marche...

DOP - Dein Verlangen (Kalabrese remix)
tilidom.com

Complètement à l'Est...


Si mémé vous a filé votre chèque un peu en avance et que du coup vous ne savez pas quoi glisser sous le sapin, votre ébissier préféré et les éditions Taschen ont pensé à vous. Bande de petits veinards, à moins de vingt-quatre heure de la célébration de la naissance du petit Jésus, et ce pour la 2009ème fois, il vous reste juste le temps de vous précipiter dans votre librairie préféré pour vous ruer sur l'édition ultra limité du Fräulein d'Ellen Von Unwerth. Cet ex-top model reconverti à la photographie, aura immortalisé les plus grandes garces... Heu pardon, les plus grandes stars tel que Eva Green, Monica Belluci, Dita Von Teese, Christina Aguilera, Carla Bruni, Jackie Sardoue... Ah non, pas elle... Sacralisant la beauté de ces femmes dans une imagerie tour à tour fétichiste, kitch, décadente, dadaïste, intimiste, vulgaire... Un ouvrage essentiel pour tout amateur d'esthétisme ludique et qui vaut son pesant d'or puisqu'il coute quand même la modique somme de 500 €uros... Mais quand on aime on ne compte pas.



mardi 22 décembre 2009

Clipz...

A Musique barré, clip déjanté, et c'est à Broadcast qu'on le doit, qui continue sont petit parcours chez Warp et nous reviens avec une vidéo totalement conceptuelle qui ferait fureur dans les galeries d'art.Dur, dur d'être un groupe arty.



Alors là j'avoue c'est un putain de retard, car la plus française des suédoises qui aime les femmes sera de retour dès janvier avec un nouvel album intitulé To all the ladies in the place, with style and grace avec toujours ce mélange de Folk et d'indie-grunge qui dépote. En attendant le premier clip est dispo.

Jaune sang


Quand on sait qu'Argento a appelé son dernier film Giallo, on se dit inévitablement qu'il ne s'est pas foulé le bougre. L'ex-maître du polar-horrifique italien serait tombé tellement bas que pour se prouver qu'il fait encore du cinéma de genre qui l'a rendu célèbre, se verrait d'en l'obligation d'en avertir le public dans son titre. Ahhh! C'est mal connaitre Argento, qui fait un pied de nez à ses détracteurs et nous pond son film le moins risible depuis dix ans. Attention, nous n'iront pas jusqu'à crier au chef d'œuvre non plus, mais Giallo efface rapidement de nos mémoires les bides que furent Mothers of tears et Card players.
Seul petit bémol à ce qui aurait pu être la renaissance de l'Argento de Profondo Rosso, c'est que celui-ci semble bien trop influencé par des genres plus actuels et notamment le torture-porn, ce qui a pour résultat de noyer le film dans une ambiance gore et malsaine, de dégonfler tout élément de suspens et pire encore de prédire la fin du film dès le premier quart d'heure écoulé.
De plus si on reconnait la maestria de Dario a réaliser des plans magnifiques, des travellings incongrus, des placements de caméras ingénieux... Cette surenchère de mouvements finit par donner la nausée plus que le tournis, et ne surprennent guère le spectateur une fois le visage du tueur découvert (un peu trop tôt).
Passons au points positifs, si Emmanuelle Seigner et Elsa Pataky donne le stricte minimum, Adrien Brody brille de son charisme naturel et interprète à la perfection l'inspecteur Enzo Avolfi, à la frontière du bien et du mal.
Argento se lâche également côté meurtre et nous livre une scène finale qui renvoi directement à Suspiria.
Comme d'habitude, le voyeurisme est au centre de l'histoire, et si les secrets en chausse-trappes nous sont dévoilés, le réalisateur peint un certain portrait amer de ses personnages, de son époque, où chacun agit pour son propre intérêt personnel.
Au final, pas le meilleur Argento vu à ce jour, mais le retour du maître vers le giallo, ça c'est certain.

jeudi 17 décembre 2009

le prince retourne sa veste.


Alors que Peter M. Kersten s'enfonce dans la noirceur, notamment en signant sous l'avatar Sten des pépites noires comme le jais, son compagnon d'arme Pantha du Prince quitte un temps le célèbre label Dial-ectique pour rejoindre les mutants indé de Rough Trade. Difficile de s'attendre à une ré-édit anxiogène et planante de This Bliss et les assoiffés d'electronica dépouillée en manque du regretté Plastikman hurlent déjà au scandale. On va faire court et UMP. C'est la rupture dans le changement. Le bilan est simple, croire qu'Hendrik Weber est passé à l'ennemie serait voir la chose manière beaucoup trop fâcheuse. Black Noise est au final peut-être même l'album le plus aboutit du mystérieux allemand. Toujours ce même dépouillement, mélange d'ambient cérébral et minimale-tech rêveuse. Mais ne rêvons pas, bien sûr, les arrangements son plus enjoués et la présence de Tyler Pope, de Panda Bear et de LCD Soundsystem sur le magnifique The Splendour n'y est pas inconnu. Black noise navigue tout du long entre deux eaux sans renier le caractère originel de son artiste et ses mélodies qui rappelleront par moment Nathan Fake. L'incontournable album minimal de ce début d'année avec peut-être celui de Clara Moto qui devrait suivre. Le mois de Février devrait décidément être très très chargé.

Pantha du Prince - Abglanz
tilidom.com
Pantha du Prince - Stick to my side
tilidom.com
Pantha du Prince - A nomads retreats
tilidom.com
Pantha du Prince - Behind the stars
tilidom.com

giallo sauce mayo!


On dit souvent qu'il ne suffit pas de se mettre une plume au cul pour être un coq. C'est vrai que dans le genre exploitation, il y a bien souvent des imitations et très peu de réussite derrière. Pourtant le cas "Amer" semble être à part... En période tournée des festival ce bout de péloche franco-belge fortement inspiré par le genre phare du ciné transalpin des 70's rafle la mise et se forge une réputation plutôt flatteuse. A ses deux réalisateurs, Bruno Forzani et Hélène Canttet de se fondre dans la brèche et de profiter de cet engouement soudain pour chanter leur amour pour le Giallo. D'ailleurs plus qu'un copier-coller d'œuvres de Bava, Argento ou Lenzi, Amer se présenterai plus comme un best-of de séquences clés d'un des styles les plus important de ces cinquante dernières années. Mélange de gothisme, d'érotisme et de polar, ce film se découpe en trois parties bien distinctes correspondant à trois époques différentes durant lesquelles Anna, l'héroïne va se confronter à la mort. Trois tonalités, des changements de couleurs et d'ambiances, mais pour au final rassembler l'histoire sous une même bannière, celle du Giallo. Putain, je mise ma dernière jambe que ce film est la prochaine claque de Gerardmer...

Portishead + Late of the Pier


Geoff Barrow trouve le temps de mettre en parenthèse son nouveau projet Beak> pour retrouver sa compagne de Portishead, Beth Gibbons et d'offrir un titre tout simplement intitulé "Chase the tear" à Amesty International pour la journée international des droits de l'homme. Si on saluera bien entendu l'initiative, on se réjouira également de retrouver nos bristoliens très en forme, ce qui laisse présager le meilleur pour la suite.

Portishead - Chase the tear
tilidom.com


La forme, c'est pas forcement ce qui qualifierait en premier lieu Late of the Pier, qui nous revient avec un single très très bas de gamme, après un album qui avait mis immédiatement tout le monde d'accord et qui ferait passer le dernier Vampire Weekend pour un chef d'œuvre (Beurk!). Va falloir se rattraper les p'tits gars.

Late of the Pier - Blueberry
tilidom.com

Profanation.


Il m'a rarement été donné de lire un roman aussi prenant et répulsif à la fois... Peut-être parce que l'histoire du Vampire de Ropraz nous est narré avec toute la froideur chirurgical du légiste détaillant une autopsie ou parce qu'au final, on sait que ces évènements tragiques se sont réellement déroulés, avec sa conclusion historique tricolore tragique, tombant sur le lecteur comme un couperet. Chessex, lauréat du prix Jean Giono et du Goncourt assume le sérieux et la véracité de son histoire et nous plonge sans complaisance dans le macabre et la torpeur.
Le cadre prend place en milieu rural, dans la petite ville de Ropraz, en bordure de Lausanne, au début du Siècle de dernier. La commune vient de perdre une de ses plus belles enfants, et un villageois se rend un soir au cimeterre afin de lui rendre un dernier hommage. Le malheureux y fera la découverte macabre de la tombe mise à nue de la belle Rosa Gilliéron, décédée d'une méningite quelques jours plus tôt. Le corps lacéré, violé post-mortem, déchiqueté, vidé de son sang, la poitrine mâchée puis recraché, le entrailles sorties, le sexe sectionné, mordu, et abandonné plus loins comme un vulgaire morceau de viande soulèvera la région et réveillera les vieilles craintes primitives. On hurle au vampire et on réclame vengeance. Alors que les accusations vont bon train, des enfants sont retrouvés quelques semaines plus tard dans une commune environnante jouant avec une tête scalpé. Ce crâne décapité appartient au cadavre d'une jeune femme récemment mise sous terre, et retrouvée dans le même état que Rosa Gilliéron. Quelques jours plus tard, c'est un troisième cadavre qui est victime du vampire nécrophile. Tout le Haut-Jura est aux aboies et trouvera son suspect tout désigné en la personne de Charles Favez, jeune garçon de ferme, alcoolique, effrayant et arrêté alors que celui-ci se livrait à des actes contre-natures sur des vaches. Peu aidé, par son simplicité mentale, Favez dispose également d'attributs physiques qui intriguent et le désigne immédiatement comme coupable: malformation des dents avec longueurs excessive des incisives, cassure de la clavicule qui lui donne un démarche penché, irritation naturel des yeux qui les rendent irritables au soleil et constamment injectés de sang. Un médecin va pourtant s'intéresser à son cas et prouver son incapacité à réaliser de tel méfaits, cependant à peine sorti, Favez agresse une femme et se retrouve en geôle. La peur rôde toujours...
Ce très court roman frappe très fort et saisit le lecteur de part son détachement tout en gardant un sens du détail méthodique et quasi-scientifique. N'oublions pas non plus que le récit se déroule en 1903, en pleine campagne. Ce histoire nous plonge dans un autre temps, où l'homme n'avait pas ni l'éducation, ni les mœurs que nous bénéficions aujourd'hui. De plus, comme je le disais plus tôt nous sommes amené avec le vampire de Ropraz depuis presque un siècle sans le savoir. Mais pour connaitre toutes les révélations sur le surprenant destin de Favez, il vous faudra braver l'immondice et la superstition. Percutant.

mardi 15 décembre 2009

le bruit de la souffrance...


Inutile de dire pourquoi je reviens sur cette album aujourd'hui, mais The Downward Spiral est plus qu'un compagnon, c'est un miroir. J'ai toujours accordé une place très cher pour la discographie de Nine Inch Nails dans mon rayon de disque, et cet album a une place bien à part qui lui est réservé. Tout d'abord de par son statut: Culte. The Downward Spiral aura éduqué une génération entière au choc brutal du rock-industriel. Mais pas de n'importe quel manière. Je ne renie pas un bon Ministry ou un glorieux album de Pig, mais l'acheminement de Trent Reznor à trimballer son entité ressemble plus à celle d'un Burroughs avec sa machine à écrire. Une fusion, une déformation, un appendice immonde inséparable l'un de l'autre. Après un Pretty Hate Machine déjà décadent, la musique du multi-instrumentiste qui, je le rappelle, est seul maître à bord du monstre musical naissant, ne fait que sombrer dans un miasme de sonorités de plus en plus agressives et déchirantes.
Mais The Downward Spiral reste la pierre angulaire de Nine Inch Nails. Après des années de rejets de lui-même, Trent Reznor perd la seule personne qui l'ai élevé, sa grand-mère et sombre dans le chaos. Morcelé, disloqué, démoli, il construit tel un William Blake cyberpunk sa propre symphonie de la destruction à travers ce disque qui narre toutes les étapes de l'autodestruction au suicide et au-delà. Noyé dans les paradis éphémères, et lui-même sur le bord du rasoir, Reznor apporte toute la sensibilité et la démence à cette œuvre qui se gravera à jamais dans les annales musicales, puisqu'encore aujourd'hui le magazine Rolling Stone classe The Downward Spiral dans ces cent indispensables. Ce disque illustre l'idée que la propre démolition comme exutoire, une sorte de défrichage par le feu.
Difficile de rester de marbre devant tant de haine, de rejet de soi, de désespoir... C'est un cri déchirant qui est poussé tout au long de cette album. Malsain, dur, glauque et transcendant la chair et l'âme. Le cri d'une âme en peine que même la mort ne semble pouvoir apaiser, immortalisé dans le tragique et cultissime "Hurt". J'y vois un prolongement dans le morceau "Burn", apparaissant dans la Bande-Originale du film Natural Born Killers et qui pourrait être le 15ème morceau de cette ode à la souffrance et à l'autodestruction. Il faudra tout de même 5 ans à Reznor et à sa bande pour se remettre de cette expérience physique et morale, qui ramènera peu à peu NIN vers la lumière. Et je terminerais en citant une phrase de Ghandi himself: " La vie persiste au sein même de la destruction."

Nine Inch Nails - March of the Pigs
tilidom.com
Nine Inch Nails - Ruiner
tilidom.com
Nine Inch Nails - Reptile
tilidom.com
Nine Inch Nails - The Downward Spiral
tilidom.com

Un peu pute, mais ça va...


C'est quoi le problème avec Via Audio? Euh comment dire bah déjà le nom... Non, mais c'est clair, c'est un peu à chier. Il faut dire que la liste des noms en "The" commence à être épuisée. Et puis dès le CD gentiment intitulé Animalore; alors ne vous inquiétez pas, il ne mord pas; la chaine se met à débiter du sous-Metronomy, voir du sous-Cut Copy. Arrivé à Goldrush, on commence à en avoir un peu marre de cette electro-pop putassière même pas lissé par un Erol Alkan ou consort pour arrondir les angles. Mais pourtant, un petit quelque chose dans la tonalité du disque à changé, une rupture dans le rythme un peu trop fluokid et un roucoulement dans le chant... Et ce changement s'affirme brutalement dès Happening qui signifie un passage soudain à l'acoustique. Mais qui a changé de disque? Choeur, guitare folk furibarde, chant entre angélisme et lyrisme satanique, batterie légère mais rapide... Bah voilà, la recette prend enfin, et la magie dure jusqu'au dernier titre de l'album... Et dire qu'il aura fallu se taper trois titres pourris avant de découvrir ça. Bon, allez on va être cool disons deux et demi. Donc au final, Via Audio reste une surprise agréable si on oublie le début de l'album, mais j'aimerais toujours qu'on me justifie le choix de la présence de ces titres racoleurs et inutiles. Et putain, qu'on leur trouve un nouveau nom.

Via Audio - Happening
tilidom.com
Via Audio - Oh Blah Wee
tilidom.com

Fairy Tales.


Back to black, votre dealer de news est de retour et il est d'humeur massacrante... Pas facile d'écrire avec deux doigts en moins, une main platré, un genoux en carafe et une entorse de la cheville... Comment ça j'écris pas avec mes pieds? Mais bande petits #("0@... Brefs, revenons à nos elfes... Oyé, oyé, la bonne nouvelle c'est que cette fois le ciné semble prendre le spectateur pour ce qu'il est et avoir enfin envie de piquer l'imaginaire des enfants pas sages que nous sommes... Fading of the cries est déjà attendu comme le Kick-ass d'Harry Potter et le coup de boule à la Trilogie de l'Agneau... Euh, de l'anneau...
Cette histoire de Dark-Fantasy qui ressemble a un étrange mélange entre du Neil Gaiman et du bon Stephen King a de quoi réjouir les aficionados d'étrangetés par son ton résolument adultes. Un étrange mal s'abat sur la Terre et transforme les êtres humains en monstres, quelques jeunes ados parviennent à survivre et sont alors pourchassé par un sorcier maléfique. C'est alors qu'apparait un étrange jeune homme muni d'un sabre qui pourrait bien les libérer de se ce fléau. Commence alors une lutte acharnée entre le bien et le mal.
A priori très sombre, et assez gore, mais aussi malheureusement plutôt fauché, Fading of the cries pourrait bien se révéler la petite bombe Bis fantasy que l'on attendait pas. Bon si on oublie la présence au casting du tâcheron Thomas Ian Nicholas. Heureusement, Brad Dourif est là pour arranger tout ça... Ouf!

vendredi 11 décembre 2009

Clipz...

Ceux qui pensait que le Begone Dull Care des Junior Boys avait donné tout ce qu'il avait dans la brioche se trompait à priori, puisque ces derniers trouve encore le moyens de clipper le strange et plutôt minimal-lounge Bits and Pieces. Ambiance folles en tutu et fluo ralenti, c'est n'importe quoi, n'importe comment, du coup c'est forcement jouissif.



C'est marrant parce qu'on garde les même effets ralentis-floutés du Junior Boys mais en même temps, on se ne se foule pas trop non plus et on reste sur le même calque du clip précédent. C'est un peu la formule de la carrière de Mos Def, on avance, mais on évite de trop se renouveler aussi... Vous comprenez faudrait pas trop bousculer les petites habitudes du public non plus... Mais bon, le résultat est là, ça va, mais jusqu'à quand? Hein?

Ed Rush & Nico + Function


Who is the Boss? Contrairement à ses mixes qui parait-il sont assez lourds, le grand patron du label Sandwell District ne déçoit en tout cas jamais sur ses propres prods léchés au possible, mais râpeuses comme une langue de chat. Et quand celui-ci fait appel à ses potes Ben Klock et Norman Nodge aux remixes, c'est la grande partouze auditive.

Function - Disaffected (Ben Klock Mix)
tilidom.com


On dit souvent méfiez-vous des contrefaçons... Et bien méfiez-vous aussi des jaloux. Le la belde Perc se porte comme un char et balance ogive, sur ogive, comme ces excellent remixes du classique techno d'Ed Rush & Nico revisité façon chahuté façon gettho-indus clubbing. Yabon! Parfait en pic de soirée.

Ed Rush & Nico - Defect (Peter Van Hoesen's Twisted Spine Remix)
tilidom.com

Une copie de copie, plus original que l'original...


On voudrait les faire passer pour un groupe New-Yorkais alors qu'ils n'y sont installés que depuis 4 ans, le nom de leur label "Secretly Canadian" y serait-il pour quelque chose? Le quatuor tente de jouer la carte de la discrétion, mais en lâchant comme ça, en fin d'année un single comme Ambling Alp dur de passer inaperçu. All hours cymbals avait sû aiguisé la sympathise, Odd Blood risque bien de déchainer les foules. Savoureux mélange d'electonica-folk à la Animal Collective (Et oui toujours eux), d'indé-experémimentale à la Dirty Projectors et de pop lyrique et bordélique à la Of Montréal, Yeasayer déclenche une vague d'incendie à travers dix morceaux qui s'allument les uns après les autres, jusqu'à Grizelda, bouquet final, synthèse d'un album jusqu'au boutiste et maitrisé de part en part. Qu'ils le veuillent ou non, les Yeasayer n'échapperont pas à la rançon du succès... Ah bah oui, mais en même temps, faut pas pondre des chef d'œuvres aussi...

Yeasayer - Ambling Alp
tilidom.com
Yeasayer - ONE
tilidom.com
Yeasayer - Mondegreen
tilidom.com

mercredi 9 décembre 2009

Quand le dub rave...


Il y a encore à peine deux ans le Dubstep explosait littéralement sur le sol français et avec lui c'était tout une pléthore d'artistes que nous découvrions: de Benga à Burial, de Vex’d à Kode9, en passant par Skream et Toddla T... Mais rapidement, ce beau monde fut mis de côté, et rangé dans un scène à part, un peu à l'instar de la drum'n'bass et de jungle qui perdure dans le milieu underground depuis des années, alimentant un réseau hardcore de fans sans jamais percer le cœur du grand public. Heureusement des mecs comme Martyn sont là pour remettre de l'ordre dans les choses, sans renier son amour pour le Dubstep, celui-ci aime les metissages et marrie assez classieusement les rythmes lent du 2-step, du speed garage, de la house et de la techno allemande. Ce qui nous donne un cru Fabric détonnant qui frappe là où sa fait mal. Taillé autant Dancefloor que Dancehall, on en retrouve pour tout les goûts et c'est tellement bien ficelé que ça passe tout seul. Un jour ce mec sauvera le Dubstep...

Levon Vincent - Air Raid
tilidom.com
Martyn feat Spaceape - Is This Insanity (Ben Klock remix)
tilidom.com
Martyn - Seventy four (Redshape mix)
tilidom.com

fluo stroboscopique


Ce sont les magnifiques visuels du photographe Willy Huvey et quelques articles accrocheurs qui m'auront permis m'approcher de la musique électrisante des super newbies Neonbirds. Deux parisiens qui n'ont pas oubliés que la musique ne s'est pas arrêté de tourner entre la chute du mur du berlin et le début des années 90 plutot fluo. Des échos cold-wave lointains s'accrochent à des mélodies pop synthétiques comme des vieux joggings en toile violet et syncopé par des rythmiques distendues parfois nerveuses. On se dit que si en 2010 on doit passer par la case revival, il serait bon de ne pas oublier les Neonbirds, qui préparent à lâcher l'ogive pour très bientôt. En attendant, cette découverte a un myspace: www.myspace.com/neonbirds, et je vous laisse écouter quelques titres piochés de-ci de-là pour juger vous même du potentiel. Buzz les gars, moi je ne dis que ça!

Neonbirds - We've got a rocker
tilidom.com
Neonbirds - Surfer Echo
tilidom.com

Clipz...

These New Puritans serait-il le secret le mieux gardé d'Angleterre, après un premier album aussi compact que fulgurant, et un single, Elvis, singlant et électrique, le quatuor s'apprête à sortir de sa cachette. Mieux, il nous livre un premier jet à travers We Want War, hypnotique et paralysant. L'image glacée nous tétanise tandis que le son nous glace le sang. Il va être difficile d'attendre Février.

These New Puritans - We Want War from Raf Rennie on Vimeo.



En attendant un probable album, le duo electro New-Yorkais The Golden Filter, mi-The Knife, mi-Blondie, accouche d'un magnifique single aux contours disco chatoyants qui rappelle les meilleurs morceaux du label Italians Do It Better. Ce très beau Thunderbird ne devrait pas laisser le groupe sur le bas-côté, surtout avec ces sublimes images shootées par le réal de leur précédent Solid Gold et du My Girls d'Animal Collective.

Thunderbird - The Golden Filter (directed by Warran Wright) from Moop Jaw on Vimeo.

mardi 8 décembre 2009

Aux armes, etc...



Il était impossible de continuer de parler musique sans faire une révérence au Général Patton. Pivot de la scène Alternative et natif de la ville d’Eureka en Californie, ça ne s’invente pas, l’homme au multiples talents va chamboulé la structure même de la musique se lançant dans les projets les plus fous, expérimentant et se renouvelant à chaque nouvelle expérience. Patton saura également tout au long de sa carrière s’entourer des musiciens les plus talentueux qui lui permettront de libérer cette énergie créatrice et aliénante qui le dévore.



Faith No More


C’est sur le tard que j’ai découvert ce groupe de fusion pourtant essentiel. Et pourtant, la reprise du Ashes to ashes de David Bowie tout en costard vêtu lors d’un passage à Nulle part ailleurs, n’aura pas manqué m’interloquer. Album of the Year était pour moi le titre qui convenait puisque j’ai dû en user la cassette jusqu’à ce que mon walkman la bouffe. Pris d’une frénétique boulimie, j’achetais tous les albums, d’Angel Dust à King for a day et me bouffais du Epic, Midlife crisis, Digging the grave… plusieurs fois par jours. Et pour la petite histoire, Patton est arrivé sur Faith No More en 1988 alors que les membres tentaient de se débarasser de leur chanteur actuel Chuck Mosely. Ceux-ci durent choisirent entre Mike Patton et Chris Cornell, on connait la suite de l’histoire. Faith No More a ensuite splitté en 1998, laissant orphelin tout une vague rockers à baggy, avant de se reformer cet été pour une vague de concert. Dont Rock en Seine que j’ai loupé. Sniff !

Faith no more - Midlife Crisis
tilidom.com
Faith no more - King for a Day
tilidom.com
Faith no more - Last Cup of Sorrow
tilidom.com
Faith no more - Got That Feeling
tilidom.com







Mr. Bungle

A la base, il s’agit du premier projet sérieux de Patton. Il le conduit de pied ferme depuis ses 17 ans avec ses homeboys Trevor Dunn et Trey Spruance, potes du Lycée. Mais l’affaire décolle réellement en 1991, lorsque leur premier album est produit par John Zorn pour la Warner qui a écho de l’influence grandissante de Faith No More et prêtera une oreille attentive au projet du Sieur Patton. Mélange étrange entre expérimental barré et musique d’avant-garde, Mr Bungle ne ressemble à rien d’entendu auparavant. Un croisement saugrenu entre Frank Zappa, les Beach Boys et Black Sabbath… Patton endosse le masque du Clown facétieux (qu’il ne quittera presque plus jamais) durant les seconds opus, Disco Volante et California, qui s’enfoncent dans le bricolage Ska, Funk, Rock, Metal, Musique Tzigane, Free Jazz… alternant ruptures sèches et changements de rythmes décalés. Un ovni musical en plus d’un défouloir scénique.

Mr. Bungle - Quote Unquote (Travolta)
tilidom.com
Mr. Bungle - Desert Search for Techno Allah
tilidom.com




Fantomas

Lorsque Faith No More s’est éteint, Mike Patton ne s’est pas retrouvé au chômage pour autant… Multipliant les collaborations, il a également fondé son propre label Icepac, car de toute évidence si personne ne renie le talent artistique du multi-instrumentiste charismatique, sa musique elle, ne se vend pas des masses. Il monte alors Fantomas, à l’aide de Dave Lombardo des métalleux Slayer, Buzz Osborne des Melvins et son compagnon de Mr. Bungle Trevor Dunn. Sorte d’entité expérimentale tantôt ambient parfois progressive, et dans lequel Patton utilise sa voix comme instrument à travers des hurlements, des chuintements, des murmures. Le groupe atteint son paroxysme avec Director’s cut sur lequel il revisite le thème de grand classique de film.

Fantomas - Book 1, Page 4
tilidom.com
Fantomas - Cape Fear
tilidom.com
Fantomas - Fire Walk's with me theme
tilidom.com




Thomahawk

En 2000, alors que s’éteignait lentement Mr. Bungle sans qu’annonce officiel de Split soit annoncé naissait Tomahawk, sorte de pont entre Faith No More et Fantomas, fusion entre le rock et l’électro expérimental. Bien que le dernier album en date Anonymous puise son inspiration dans la culture amérindienne et soit en total décalage avec le reste de la discographie du groupe de Mike Patton, Duane Denison (ex-Jesus Lizard) et Kevin Rutmanis (Melvins).

Tomahawk - God Hates a Coward
tilidom.com
Tomahawk - Capt. Midnight
tilidom.com
Tomahawk - Ghost Dance
tilidom.com
Tomahawk - Crow Dance
tilidom.com






Autres Projets

Mais réduire Patton à ces quatre projets serait dénigré le travail du bonhomme, Car le général est sur tous les fronts. Maldoror avec le Bruitiste Merbow, à ses collaborations pour les Melvins, Sepultura ou même Bjork… On ne compte plus les projets auquel il a pu participer.Il s’essayera au Hip-Hop aux coté des X-excutionners, sur le très simplement nommé General Patton vs. The X-Ecutioners puis rempilera au côté de Dan the Automator sur maintenant classique Music to Make Love to Your Old Lady By. Album qui en mon sens est d’ailleurs l’inspiration principale de Gorillaz, mais à chacun de décider. Ne pas non plus oublié son passage sur The Dillinger Escape Plan, qui eux par contre sont frappable d’amnésie. Essentiel, même si tous les avis disent le contraire, l’excellent Peeping Tom, arlésienne Trip-Hop de Patton qui réuni quand même Massive Attack, Norah Jones, Amon Tobin, Doseone, Odd Nosedam, Bebel Gilberto… Oui, rien que ça… Ah oui, et j’allais presque oublier qu’entre temps le King de l’alternatif avait quand même réussit à nous pondre deux albums solo et à jouer dans quelques films… Alors, ça ne mérite pas un salut ça ?

Lovage - Pit Stop (Take Me Home)
tilidom.com
Lovage - Sex (I'm A)
tilidom.com
Mike Patton - I Rumori Nutrienti
tilidom.com
The Dillinger Escape Plan - When Good Dogs Do Bad Things
tilidom.com
Peeping Tom - Kill The dj (Feat. Massive Attack)
tilidom.com





The Mole + Luca Bacchetti


On a pas loupé le retour de Colin de la Plante sur le label du Norvégien Prins Thomas, accompagné ici des curieux Guilty Pleasures et nous plongeant dans plein pied dans une funk-house aux relans jazzy aussi surprenante que détonante.

The Mole feat Guilty Pleasures - Family
tilidom.com


Ne vous fiez pas au titre du dernier Luca Bacchietti, Ce maxi n'a de jazzy que le nom et voici de la bonne House-progressive mangée à la sauce tech-minimale comme seul un label comme Ovum ait nous en pondre. Groovy, vous avez dit groovy?

Luca Bacchietti - It's Jazzy.
tilidom.com

vendredi 4 décembre 2009

Classique sur le Dancefloor!


Que se passe-t-il quand deux pianistes vigoureux et audacieux, ainsi qu'un batteur aussi malicieux que talentueux sont interpellé par Jeff Mills en plein Sonar! Bah, ils se font botter le cul et sont priés par le génie from Detroit de se mettre fissa derrière leurs instruments et de prêter leurs talents respectifs à la Techno. Et ça, Francesco Tristano, Rami Khalifé et Aymeric Westrich savent faire. Aufgang se monte donc dans la foulé, et les titres semble prendre forme d'eux-même... L'expérience ayant déjà été tenté auparavant par le même Mills, ou Carl Craig, Maurizio... Aufgang gagne avant tout sur le terrain de l'audace. Les instruments à cordes frappés grondent ou scandent nerveusement sur des rythmes de percussions millimétrés. Ballade dans un univers à la fois baroque et contemporain ou s'entrechoque contemplation post-moderne et avant-garde futuriste. Quand le classique fait sont come-back dans les clubs.

Aufgang - Sonar
tilidom.com
Aufgang - Aufgang
tilidom.com

jeudi 3 décembre 2009

Lawman? Justified!


Le dernier polar made in la chaine payante américaine FX change de nom, et passe de Lawman à Justified, mais n'en sens pas moins le western urbain aux soupapes prêtent à exploser. Le show marque également le retour de Timothy Olyphant pour le petit écran, qui pour cette adaptation d'écrits d'Elmore Leonard, endosse une nouvelle fois l'étoile de Shérif. Enfin pas vraiment, puisque ce sont ces manières qui valent à cet US Marshall cette comparaison, et muté dans son Kentucky natal celui-ci compte bien faire régner l'ordre et la loi, comme à la bonne vieille époque du Far-West. Créé par le réalisateur de Boomtown, Justified nous promet d'ores et déjà des règlements comptes tendus et nerveux et des dialogues cynique comme seul l'auteur de Punch Créole sait nous en pondre. A guetter de très près donc.

Redneck un jour... Redneck toujours...


Sympathique idée qu'a eu Eli Craig en faisant un pied-de-nez aux idées préconçues et en réalisant la comédie-horrifique au titre à rallonge Tucker & Dale vs Evil. Imaginez deux Redenecks crados et clairement peu intelligents, un groupe de teenage parti camper, baiser et fumer comme des dératés et un lieu perdu dans les bois avec sa cabane typique... Le décor est posé et vous vous voyez tout de suite dans un survival bien sanguinolent. Et c'est ce qui l'en coûte de mater trop de films d'horreur minables comme notre bande d'ados post-pubères, qui voit clairement en chaque entreprise des deux campagnards de les aborder une tentative de les trucider. Nos deux victimes sont alors pris dans une méprise qui les dépasse et se retrouvent au milieu d'un jeu de massacre où ils se retrouvent hélas les dindons de la farce. Voilà un bis bien gore, qui promet une bonne poilade, avec deux héros aux antipodes des concepts habituels, puisque les têtes de turc endossent ici les costumes des bourreaux et ne sont clairement pas rodés aux règles du survival. On a hâte de voir ça!

Mauvaise graine


J'avais brièvement décortiqué le volume 12 il y a quelques mois de cela, mais la sortie du nouveau tome de MPD-Psycho me permet de faire un petit focus sur la série. Tout débute par l'incarcération de l'enquêteur Kobayashi Yusuke, qui est jugé coupable du meurtre d'un suspect. Ce dernier étant en réalité l'assassin de plusieurs dizaines de personnes dont la fiancé du flicard, qu'il lui avait livré découpé, encore vivante, dans un frigidaire. Mais rebondissement, Kobayashi avoue s'appeler Amamiya Kazuhiko, et ne reconnait l'identité qui lui est attribuée. Intrigué par son cas, la jeune détective Isono Machi lui rend visite en prison et fait appel à ses talents de profiler, alors qu'elle piétine sur plusieurs enquête. A sa sortie de taule, elle l'engagera même le repris de justice au sein de son agence, sous la surveillance du pauvre inspecteur Sasayama, pataud comme pas deux, et malgré les doutes prononcés d'Akira Kito, fonctionnaire de la Préfecture de Police. Mais rapidement de nouveaux meurtres sont commis, et point commun de ces crimes, les tueurs ont tous un code barre sous l'oeil droit. Amamiya, qui en possède un, laisse transparaitre de nouvelles personnalités, dont Nishizono Shinji, un fou furieux incontrôlable. Et on apprend par la même occasion, que tous ces meurtres seraient liés à des expériences menées par une société secrète dénomées Gakuso, qui aurait des ramification jusqu'à la tête de l'Etat...

A la base, Eiji Otsuka et Sho-U Tajima avaient promis ce volume 13 comme le dernier tome de la série, la conclusion finale. Mais voilà, les choses sont ce qu'elles sont... Depuis nous avons pu également retrouver Sasayama, Machi/Wakana et ce qui semblerait être Amamiya(?) dans la dernière série d'Otsuka, Ritual Detective. Donc pour ceux qui lisent MPD-Psycho depuis le début sachez que ce tome sera marqué par la furie salvatrice de Nishizono Tetora, et que vous assisterez peut-être enfin au rise and fall de Lucy Monostone... Oh merde, j'ai spoilé là... Sisi! J'ai spoilé là...

Clipz...

Passé complètement à côté de ce clip, Cruel Intentions feat Beth Ditto de Simian Mobile Disco ressemble à une version de Hustler revu et corrigé par les scénaristes de The L Word. Soit exit le côté soft-porn et bi génération fluo, et welcome le désir tortueux et irrésistible d'adultes en soif d'appétit ambivalent. Magnifique.



Delphic est selon la bible indé "Pitchfork", un des groupes electro-pop les plus prometteurs de l'année à venir. Ce trio austrialien semblant s'engager sur la même voie que ses compatriotes Cut Copy et Midnight Juggernauts, on ne dira pas le contraire, surtout après ce terrible et entrainant Doubt.

mercredi 2 décembre 2009

La vodka... Ca défonce!


Si vous êtes familier des beuveries entre amis, vous connaissez forcement la marque de vodka Absolut. Plus réputé pour ses packagings extravagants et désigné par de grands créateurs, par ses variétés d'arômes que pour sa qualité gustative. Absolut persiste et signe en sortant pour les fêtes de Noël une bouteille en cuir cloutée. De quoi faire rayonner le sapin de tous nos petits couples sado-maso, frustrés de toujours recevoir les mêmes paires de menotte et autres fouets. Utilisable comme matraque, cette bouteille peut également satisfaire tout adepte du spanking mais aussi servir de godemichet? Pourquoi pas! Ah papa Absolut vous a gâté pour Noël bande de tarés que vous êtes. Ah oui, j'allais oublier, la bouteille contient également de la vrai vodka qui se marie aisément avec du jus de pomme, du champagne voir du Red Bull. Attention, je vous rappelle que l'alcool est quand même dangereux pour les nains unijambistes, pour les sociopathes récidivistes et au-delà d'une consommation de trois bouteilles par heure. Faisez gaffe les amis.

mardi 1 décembre 2009

Minimal Boogie.


Joie et allégresse croisent tristesse et déception... Tapez: Jeff Samuel remastered classics on Trapez et voyez le nombre de liens téléchargeables que vous obtenez! Ok!Ok! On est pas l'a pour faire l'apologie d'Hadopi, mais un album comme celui-ci mérite amplement de finir dans vos étagères. En tout cas, pas d'être uploadé jusqu'à l'épuisement... Une chose est sûre, c'est pas avec cet album que le compositeur de Step va remplir son porte-feuille. Pourtant l'objet est indispensable, best of d'un artiste si rare, qu'on ne fera pas la fine bouche. Fleuron de la seconde vague minimale-house emmergente de la Scène de Detroit, l'homme parcourra sa terre natale avant de naviguer vers l'Europe tout en collaborant étroitement avec les labels Poker Flat et Ghostly International. Sorte de pont invisible entre l'Atlantique, le style personnel du producteur venu de Seattle est le mariage de différents courants alternatifs qu'il manie avec dextérité tel un Nikola Tesla des fréquences électroniques. Classics... est tout bonnement la perle groove du moment, la pile électrique pour vos artères lorsque les nerfs lâchent sur la piste... Une bombe quoi... Donc pleaze, ne le volez pas celui-là! Achetez le! Par contre les autres c'est bon hein! Vous pouvez les pirater, on s'en branle.

Jeff Samuel - Kapstif
tilidom.com
Jeff Samuel - Cwikko
tilidom.com
Jeff Samuel - Kluppa
tilidom.com