samedi 30 mai 2009

à pêter les tympans...

Pensant faire un petit pic-nic peinard entre potes pour me remettre de la soirée WE LOVE SONIQUE: BODY, nous avions tiré notre petit carré de nappe dans un coin de pelouse assez tranquille. C'était sans compter sur l'énergie brute dégagée par la session 2009 de la Villette Sonique. Pris entre la fin de du concert Lighting Bolt et le début de Duchess Says, je décidais de jeter une oreille à ces derniers dont j'ignorais jusqu'à l'existence. Quelle claque! Annie-Claude Deschênes de sa voix hurlante incendiait le public et mettait le feu à la scène, invitant les nombreux curieux à la rejoindre sur son perchoir. Entre Pyshé-punk et brutal noise, les Duchess Says jouent dur, fort, mais juste... Avec juste la démesure et le grain de folie de ceux qui ne se prennent pas la tête. Il y a un peu de Yeah yeah yeahs et de Queen Adreena dans leur musique!

experimente les crocs...

The Black Dog n'a rien laissé de côté pour promouvoir son dernier album "Further vexations" et collabore avec roughcollie.tv à la création d'une vidéo expérimentale réalisée par divers artistes afin de mettre en image l'univers visuel du trio british! Une initiative aussi brillante que captivante et hypnotique. Dois-je rappeler que Further Vexations est un des meilleurs albums electro de ce premier semestre? Avant ça se savait, maintenant ça se voit!

The Black Dog - Further Vexations from The Black Dog on Vimeo.

vendredi 29 mai 2009

Clipz...

Pas besoin de revenir sur le super projet Y.A.S., dont le buzz ne cesse de croître et dont les versions pirates ont déjà fait le tour du Net. En attendant le premier single est là, mis en image par Stephane Sednaoui et ça claque...



Natasha Khan, cette petite fée que l'on verrait bien séquestrée au fond d'une cave et transformée en reine du bondage... Mais je m'égare. Deuxième extrait de Two Suns, Pearl's dream rappelle Bjork dans son ambiance et sa démesure grotesque carton-plâtre. Mais Bat For Lashes n'est-elle pas la cousine éloignée de la naine des Fjords? Heu, de la reine... De la reine des Fjords!!!

Bat For Lashes - "Pearl's Dream"

jeudi 28 mai 2009

Il y a quelqu'un dans ma Nintendo?


Bondage Fairies, c'est un duo de Suédois assez barré qui a décidé de jouer de la musique comme on joue à la console. Une sorte d'ATR très soft, mais très recommandable. Ambiance trashouille et bon enfant qui n'est pas sans rappeler "Crystal Castles" pour les plus récents, ou un "Butthole Surfers" qui aurait viré electro. Quoi qu'il en soit, l'univers des deux gaillards est assez déjanté pour que l'on ne s'ennuie pas le long des 16 titres que compose Cheap Italian Wine, album qui ne se prend pas une seconde au sérieux. Par contre nous aurions tort de passer à côté tant leur musique addictive et décomplexée du bulbe apporte un grand bol d'air frais dans la prod auditive actuelle.

Bondage Fairies - Forget the image i got a heart
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Keep the groove


Holger Zilske, soit la moitié de Smash TV, débarque sur Playhouse avec un album suave et langoureux à souhait. Une minimale trempée dans la house et essorée au groove. Un brin mielleux, doucement fiévreux, atrocement tendance, le berlinois nous susurre à l'oreille des mélodies d'une voluptueuse lubricité. Difficile de rester de marbre devant autant de richesses sonores où la pop se fait Deep et l'electro discrètement Soul. Holz, est l'album témoin parfait du pont franchit entre la house et la minimale, de l'aube et du crépuscule, de la réflexion aux pulsions de la chair.

Holger Holz - Golden
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mercredi 27 mai 2009

Toreador sonore!


Fan du Sud-Africain depuis ses premiers maxis, j'ai tenté de dompter "immune" comme le cow-boy l'aurait fait avec son étalon. Et bien sur, je me suis rapidement retrouvé sur le cul. L'artiste n'est pas hébergé par spectral pour rien. Tracks fantomatiques, émanations semi-comatiques mais planantes. Bodycode habille son album d'un voile mystérieux, dont la couleur changeante varie entre l'obsessionnel et le cauchemardesque. Voilà un disque qui dévoilera seulement son potentiel au fur et à mesure des écoutes. Une suite de tueries qui désarçonne tel un rodéo sur un cheval fantôme.

Bodycode - Meaning and Memory
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mardi 26 mai 2009

laisse pas traîner ton dentier


Attention, l'affiche du kick-ass, movie le plus attendu de la toile est enfin dispo! Et devinez quoi? Il pue la testostérone! Il faut dire qu'avec Stallone, Jason Statham, Jet Li, Dolph Lundgren, Mickey Rourke, Danny Trejo et Brittany Murphy au générique, c'est un casting 100% créatine qu'a réuni Sly pour son film. Rajoutez à cela la présence de Schwarzie qui a finalement reprit goût au ciné depuis T4 et vous entendrez au loin les hurlements de Bruce Wilis: "Mais quel con! Mais quel con!". Et pour ce qu'on en sait, l'histoire raconte les aventures d'un groupe de mercenaires envoyés par le gouvernement Américain pour tarter un dictateur Sud-Africain. A moins que ce ne soit le scénario!? Bref, pas un film pour ceux qui suent du calcif!

Lunaire!



Deuxième grosse surprise francophone avec Rone, le Toulousain Mondkopf s'éloigne des ambiances trop "boom-boom" assommantes des productions hexagonales auxquelles on avait fini par s'habituer, pour nous livrer un "véritable" premier album qui croise rêverie et minimalisme racé. Le jeune homme revendique bien fort ses influences warpiennes, et on trouve effectivement dans sa musique le charme discret de l'electronica dépouillée à l'anglaise. Parfois proche d'un Murcof qui ferait pêter les BPM, car il faut l'avouer, Mondkopf ne donne pas dans la musique de chambre non plus. De l'electro complexe et intimiste, qui nous transpose hors de l'espace et du temps.

Mondkopf - nuit sauvage
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pas si élémentaire



Ok... On savait que dans les toutes premières nouvelles d'Arthur Conan Doyle, Holmes était un alcoolique fini et un boxeur émérite qui affutait sa curiosité et ses capacités d'analyses en vagabondant dans les bas-fonds de Londres. Mais de là à transformer Iron Man en gentleman victorien dans un blockbuster Britannico-Hollywoodien, on a de quoi se poser de sérieuses questions sur la crédibilité "littéraire" du Sherlock Holmes de Guy Ritchie. Trailer dantesque, Jude Law cabotine en Watson anorexique, Downey Jr semble parfait sauf pour jouer Sherlock Holmes! Le réal anglais se prendrait-il pour Michael Bay? Ou alors, c'est les faibles scores de "Quantum of Solace" qui poussent les actionnaires à chercher de nouvelles franchises rentables. Prions pour que le syndrome Vidocq ne se reproduise pas.

Sherlock Holmes Trailer from nicolascue on Vimeo.

mercredi 20 mai 2009

Top 5 Djettes!!!

Suite à la sortie du dernier maxi de l'excellente Bloody Mary, faisons un petit tour d'horizon des meilleurs DJ Féminins, dont les sets obsèdent nos nuits plus que leurs plastiques!



5 - Monika Kruse

Cette ex-mannequin et habituée des sons qui tabassent, a su trouver son rythme de croisière grâce à Gregor Tresher, son Pygmalion, qui a su apporter un peu de fraicheur dans ses productions, et dompter cette lionne aux sets sauvages.
http://www.myspace.com/monikakrusemusic




4 - Chloé

Le choix a beau être large parmi toutes les actrices de la scène electro française ayant écumé la célèbre arène du Pulp, mon choix se portera irrémédiablement sur Chloé. Car que soit pour ses mixes ou ses compos, la jeune femme sait marquer ses choix et se créer un véritable univers. Abordable, sans vraiment l'être. Chloé joue l'ambiguïté. Et c'est ce qui nous séduit dans sa musique.
http://www.myspace.com/chloekillthedj




3 - Magda

Cette Polonaise trouve tout à fait sa place dans l'écurie M_nus. Travaillant la musique avec la dextérité d'un chirurgien, elle se place en pendant féminin de Troy Pierce avec qui elle partage assez souvent la scène. Minimalisme dépouillé à l'extrême, pour musicalité cérébrale avant tout.
http://www.myspace.com/minimagda




2 - Anja Schneider

Boss du label Mobilee, qu'elle mène d'une main de fer dans un gant de velour, Anja est aussi une productrice d'electro minimale chaude et suave. Assez discrète, elle est pourtant devenue au fil des années une référence pour la nouvelle génération d'artistes en mal d'electronica bien ciselée.




1 - Ellen Allien

Difficile d'ignorer cette reine du clubbing urbain qui a secoué Berlin, et ouvert les portes de la musique minimale. Sa décontraction en fait un personnage sympathique et loufoque, mais sa musique se compose de nombreux joyaux noirs fouillés et complexes. Cette chipie de la nuit ne compte pas nous laisser dormir de si tôt. Et faut avouer, que quand elle joue, on a jamais sommeil.
http://www.myspace.com/ellenallien

Diamant brut!



La brunette berlinoise (encorrrrrrrrrrrrrrre?)accouche de "Black Pearl" le EP, ou plutôt sa première partie qui contient le single de l'album éponyme à venir, ça va, vous suivez? Track démentiel, Black pearl frise l'hystérie, morceau de minimale-tech brutale traversée de nappes mélancoliques et aériennes. Les excellents remixes dancefloor de Sscha Funke et Jay Haze n'y changeront rien, la valkyrie se suffit à elle-même, et compose un morceau diabolique à souhait dont on ne peut se détacher qu'après un millier d'écoute. On appelle ça un tube mes bons amis! Vite l'album!

Bloody Mary - Black Pearl
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mardi 19 mai 2009

un film à mateurs?


David Soderbergh, est capable des pires blockbusters (la série Ocean, The Good German, Solaris...) comme des meilleurs films d'auteurs ( Sexe, mensonge et vidéo, Bubble, Kafka...). C'est avec le moins de moyens et des acteurs à la ramasse que le réal s'exprime le mieux derrière l'objectif. Alors quand il se penche sur la prostitution, il n'y va pas avec le dos de la cuillère. Classé Rated R aux States, The Girl experience raconte l'histoire de Christine, parfaite business-woman de son propre corps, de ses relations intimes, de ses rencontres, de ses illusions également. Afin de s'assurer du rendu esthétique et du réalisme de son sujet, Soderbergh offre le rôle de son héroïne libérée à la jeune star du X, Sascha Grey. Un film qui s'annonce déjà moite et torride, et qui risque de faire pas mal de bruit!

lundi 18 mai 2009

hot electro chip


On savait que les membres de Hot Chip avaient un pied dans l'électro. Surtout depuis leur signature chez DFA et la sortie de l'excellent "Made in the Dark". Mais avec la sortie d'un mix étiqueté "Bugged Out" (pas toujours du meilleur goût) la surprise est vraiment de taille. On découvre que les influences cachées du "meilleur" band électro-rock du royaume-Unis se situent entre Détroit et Berlin, et on est relativement surpris (mais ravit)de retrouver Theo Parrish, Pig&Dan, Extrawelt, Gas, Dominik Eulberg, Gabriel Ananda, Osborne... Mais qu'on se rassure, le deuxième CD fait plus dans la démesure habituelle du groupe... Ouf! Reste un excellent mix, dont on attendait réellement pas grand chose et qui surprend vraiment par son éclectisme, ou plutôt sa pointure musicale. A consommer sans modération... Euh... Sauf, le truc bizarre sur la pochette!

Theo Parrish - Space Bumps
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Terrence Trent D'arby & Dizzee Rascal - Wishing well with fix up
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vavavoom!


Mobilee! Et dire qu'il y a encore 4 ans, on ignorait que le label fleurissant de la jolie Anja Schneider allait devenir un des maîtres-étalon de la techno minimale berlinoise. Et pourtant quelques dizaines de maxis et de mix plus tard, la preuve est irréfutable. Et ce n'est certainement pas les tracks taillés à la lame de rasoir du duo Marco Freivogel et Ingo Gansera, qui nous permettront d'affirmer le contraire. Millimétré comme du papier à musique, chaque note à sa place dans cette orchestration électronica dépouillée qui s'accélère au fur et mesure de la progression de l'album. De minimale on passe à techno brut, pied au plancher, car c'est l'histoire d'Exercise One, à l'instar du label teuton, qui au fil de son histoire n'a cessé de progresser et de prendre de la hauteur. "In cars we rust" parlera autant aux clubbers de salon qu'aux teufeurs destructeurs de night-club. Pointu, mais grisant à souhait... Argh! Ils sont forts ces allemands:

Exercise One - Trapdoor
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dimanche 17 mai 2009

aucune bête aussi féroce...

A Cannes... Ce qui est marrant avec ce festival, c'est qu'on y retrouve non seulement les films les plus attendus, mais qu'en plus, bien souvent on doit trépigner d'impatience pour voir ne serait-ce qu'une image des films qui y seront projeté. Ce sera le cas du prochain Gaspar Noé et fut le cas pour "Le prophète" de Jacques Audiard. Fidèle à lui-même, le réalisateur retrouve les atmosphères plombantes et dramatiques, les enjeux moraux qui font basculer votre vie à tout jamais et ce détachement qui rend le spectateur à la fois voyeur et complice. Et après Cassel et Duris, Audiard fait appel au trop méconnu Tahar Rahim, qui nous avait pourtant dévoilé son excellent potentiel dans la mini-série de Canal +, La commune. Dans Le prophète, Tahar interprète, Malik, 19 ans, illettré, condamné à une peine de 6 ans de prison dans un pénitencier Corse où sa fragilité va faire de lui une victime. Mais la prison, ça endurcit, c'est comme l'armée. Et parmi les chiens, Malik va devenir un loup.

Ceci est ton sang.

Petite piqure de rappel pour vous, ceux qui auraient oublié que le nouveau Park Chan-Wook était diffusé à Cannes cette semaine et que ce dernier à déjà bien fait parler de lui avec son mélange de cul, de gore et de christianisme. La palme ayant échappée à Old Boy, on prie de tous ses membres pour qu'enfin le festival rende justice au réalisateur Coréen. En attendant voici quelques images qui mettent le sang à la bouche.



Cobblestone Jazz + Peace Division


Depuis 23 Seconds, impossible de se décoller Cobblestone Jazz du crâne, LE trio dancefloor de Matthew Jonson. Les voir en live nous transforme en véritable éponge, et ce nouvel EP, Traffic Jam, annonce le meilleur pour la suite. Deux tracks qui semblent avoir été façonnés par le dieu du tonnerre lui-même et qui nous percutent comme un coup du marteau de Thor en pleines gencives. Trop bon.

Cobblestone Jazz - Fiesta
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Ok, désolé, mais là je ne peux pas mentir... J'aime pas Peace Division... Leur sensibilité musicale ne me parle pas. C'est comme ça. Et pourtant, j'ai pas pu rester insensible à cette signature chez Tsuba. Ce Eh Oh Um entrainant, parfait track de transition pour la montée d'un set tech. Et puis ce morceau des deux anglais me rappelle tellement ce que j'aimais dans la tech-house de Cologne autrefois, que je dis chapeau bas. Un titre à prononcer avec l'intonation qui convient.

Peace Division - Eh Oh Um
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perdu, froid, faim... du monde!


La rencontre de John Hillcoat et de Cormac McCarthy, était écrite quelque part. Car pour rendre justice aux écrits du second, il faut trouver des réal qui en ont, et si les frères Cohen on su retrouver la ferveur qui les animaient sur "Blood simple" en adaptant No country for old man, il n'en fut pas de même pour Billy Bob Thornton avec "De si jolis chevaux". Mc Carthy ayant deux obsessions particulières, les frontières et la contamination du mal chez l'homme. Deux sujets qu'il avait précédemment abordé en détail dans l'un de ses roman les plus acclamé: Le méridien de sang. C'est donc naturellement, pour ceux qui se seront délectés de la vision de The proposition, que Hillcoat se voyait tout désigné pour adapté "La route", le dernier ouvrage de l'écrivain ayant raflé le prix pulitzer 2007 et ayant unanimement été déclaré comme le meilleur roman de l'année 2008. L'histoire prendra des allures de western bien entendu, mais post-apo cette fois-ci, puisqu'un accident nucléaire ayant ravagé la surface de la planète, elle laisse une poignée de survivants plongés dans un hiver éternel se débattre avec la nature, sans aucune nourriture pour rassasier leur faim. C'est ainsi qu'un père et son fils, avancent seuls, errant sur la route et se terrant pour échapper à des hordes de barbares cannibales.

jeudi 14 mai 2009

dark days are coming


Si vous êtes un gamer assidu, vous avez forcement suivi le lapin blanc dans son terrier, et succombé au marketing viral du nouveau jeu de Funcom, notamment via le site www.darkdaysarecoming.com. Entrainé dans une sorte d'enquête bien sombre, à base de mailing assidu, de consulting de pages web, ça ne vous rappelle pas In Memoriam dans le concept? Tout ça pour finalement annoncer, ou plutôt nous impliquer dans l'univers Cyberpunk de The secret World. Si vous aussi vous êtes las de casser du goblin à la hache ou de conquérir des royaumes futuristes tel un Napoléon décérébré, alors ce MMORPG est fait pour vous. Plongé abyssale dans un univers glauque et barkerien, où se ballade des créatures lofcraftiennes putrescentes, The new world permettra enfin aux fans de réseaux multi-joueurs de poser leurs valises à notre époque, et vivre une quête unique en son genre et résolument adulte. Avec un scénario dont l'inspiration pue le mélange Gibson/Gaiman à plein nez, il y a de quoi trépigner d'impatience et espérer que le résultat sera à la hauteur de nos attentes... Vu le trailer, ça à l'air d'être du tout cuit!

La parfaite lumière

Attention, bretteurs novices prenez garde, l'excellent Mamoru Oshii quitte le Cyberpunk de Ghost In the Shell pour nous compter la légende de Miyamoto Musashi, reconnu unanimement comme ayant été le plus grand samouraï de tous les temps. De son vrai nom, Takezo Shinmen, cet escrimeur hors pairs tua son premier ennemi en combat loyal à l'âge de 13 ans et finit sa vie faite d'errances et de duels sanglants en créant l'école du Niten Ryu, sublimant le combat à deux sabres. Ce magnifique film d'animation produit par le Studio I.G est réalisé par Mizuho Nishikubo, qui pour les incultes réalisa entre autres la scène animée de Kill Bill ainsi que la série Shurato. Combo de choc donc, pour une énième relecture du héros de la "Pierre et le sabre", en parallèle de Vagabond, le manga de Takehiko Inoue sur le même Thème. Un anime qu'on attend de pied ferme, et qui risque peu de décevoir comme à l'habitude des productions I.G.

mercredi 13 mai 2009

Clipz...

Bon, c'est sur c'est pas une exclu. Mais pour une fois qu'on peu un peu s'enthousiasmer pour un groupe pop. C'est certain qu'Archive s'est encanaillé depuis son premier album. Mais qu'importe la réussite du groupe est à la hauteur de son talent, et on ne se lasse pas de visionner ce "Bullets", perle sombre et fantasmagorique.



Daedelus, l'electron libre de Ninja Tune nous revient avec un clip très retro-robot-coloré signé Eli Stonberg. Le compositeur d'abstrakt accouche d'un L.A. Nocturn doucereux, mélodique et parfaitement vintage. Un comble pour l'ancien collaborateur de Busdriver, non?

Daedelus LA Nocturn by Eli Stonberg from Alfred Darlington on Vimeo.

ratatatatatatatatatatatata.

Ouais ok! Je sais, c'est ouf de péter autant les plombs pour un teaser mais faut me comprendre aussi... Il y a une époque où on me disait FPS, je disais "Késako?"... Nan,nan... Moi mon truc, c'est les RPG, ça a commencé avec Zelda, Chrono Trigger, les Finals, les Shin Megami Tensei... Et pis y avait aussi tous ceux de mon enfance sur la Super Famicom... Et pis sinon, les survivals... Ahhhhhhh "Silent Hill 2"... Seulement tout a changé le jour où j'ai joué à un jeu... Oui oui, je dis bien un jeu! Son nom? Call Of Duty 4: Modern Warfare. Plongé en pleine guerilla urbaine entre le Moyen-Orient et l'Europe de l'est, je me voyais vraiment courir entre les bâtiments dévastés, ramper sous les décombres, me planquer sous des bagnoles prêtes à exploser... Rarement combat virtuel ne m'avait donné de sensations si réelles, vivre un conflit comme si on y était vraiment. Alors après une suite qui nous renvoyait traverser une énième fois la Seconde Guerre Mondiale, quand le studio Infinity Ward annonça enfin la mise en chantier de la suite du chef d'œuvre du FPS à grand spectacle, je me suis mis à croire en Dieu et j'ai été à l'église. Non, je déconne faut pas pousser quand même (c'est pas GTA 5 non plus). En tout cas voilà un bref teaser, qui à défaut de dévoiler grand chose sur l'objet de convoitise, fait en tout cas monter la pression... 37,3... Ah merde, ça c'est la température.

And the drums, the drums, the drums...


On connaissait la passion dévorante de Lizzie Bougatsos pour le son bordélique des percussions, par contre on connaissait moins sa consœur Sadi Laska officiant chez Growing et Extreme Violence (ça ne s'invente pas), qui partage visiblement le même embrasement pour la batterie. Le duo forme I.U.D, soit un tintamarre apocalyptique mélodique qui rappelle les passages les plus noises de Gang Gang Dance. 6 titres tribaux-industriels dont les rythmes ne respectant aucunes structures, agitent nos corps en transe, tandis que les chanteuses s'amusent à nous charmer, tel des serpents, de leurs vocalises.

I.U.D - 911
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Par ailleurs, ces deux trasheuses féministes se sont offertes une pause devant l'objectif du très "Hardcore" Richard Kern dont voici quelques clichés. Et pour les volontaires, le photographe justement à Paris est à la recherche de deux models à "déflorer" de son objectif. Donc avis aux amatrices...


mardi 12 mai 2009

Devil Rosebeef


Pauvre Eddie Argos... Malgré l'indéniable talent de son groupe garage-indie, le bien nommé Art Brut, celui-ci se voit régulièrement relégué au second plan derrière les très commerciaux Bloc Party, Franz Ferdinand ou The Rakes... Ce cousin éloigné (musicalement) de Mark E. Smith n'a pas dit son dernier mot si bien qu'à la question à un million de livres sterling, devinez contre qui celui-ci par en croisade... Art Brut répond en choeur: Vs Satan, et c'est entouré de Black Francis à la prod, que le rock band le plus déjanté d'England s'apprête à assener son coup de boule microphonique. Et dans cette album il sera question d'humour, de bagarre et d'alcool... Bienvenu au Pub!

Art Brut - Alcoholics Unanimous
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Pas mieux


Ouf! J'ai enfin réussi à décollé mon casque et vais enfin pouvoir parler un peu du nouvel album de P.O.S qui m'a rendu sourd toute la semaine. Le Crew décomplexé de Minneapolis frappe fort avec ce troisième album à mi-chemin entre un Can-Ox férox et du pur Anticon, le folk en moins. Session de batterie live, arrangements electros, énergie punk, voix rauques et tapageuses. P.O.S fait penser à un Beastie Boys futuriste sous acide. A la fois fois mélodique, indé et commercial, P.O.S livre une forme de hip-hop strange qui rend maso dès la première écoute. On pensera naturellement à Sage Françis ou à Aesop Rock pour ce côté expérimental bon enfant, qui tente d'élever le niveau sans trop se la jouer. Mais reste le son. Cet album est Raw, Rough, Tough... ne fait pas dans le cliché et balance sec! Quand je vous disais que l'avenir du Rock, c'est le hip-hop!

P.O.S - Graves (we wrote the book)
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P.O.S - Goodbye
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lundi 11 mai 2009

t'es Goule ou quoi?


Décidément, la France a fini par faire face à sa frilosité d'antan et c'est coup sur coup que les projets horrifiques façon terroir envahissent nos écrans. Après Mutants, Humains et La horde qui ne devrait plus tarder, la prochaine bizarrerie a débouler chez nous s'appelle la meuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhte... Heu pardon La meute. Casting Deli-choc: Yolande Moreau, Philippe Nahon (Indispensable!), Emilie Dequenne et Benjamain Biolay? Le pitch est simple mais efficace: Charlotte prend Max en auto-stop, et le courant passe entre eux, mais lorsqu'ils s'arrêtent dans une auberge pour se restaurer, Charlotte découvre avec horreur que celui-ci l'a berné (oh mon dieu, un provincial!) et se retrouve prisonnière de sa mère, une femme étrange, qui cherche à étancher l'appétit vorace d'une meute de goules affamées. A la croisé de Calvaire, du sous-sol de la peur et de Hitcher, le premier film de Franck Richard s'annonce déjà comme une boucherie rurale très rock'n'roll. Aiguisez vos binettes, ça va charcler dans la gadoue.

I have a vision



Voilà un tube certifié... Et je ne dis pas ça parce que Zadig est un ami. Jetez une oreille à ce track, et c'est l'accoutumance assurée. Zadig, plus habitué à défricher les sonorités chaudes de Detroit et à les restructurer dans un minimalisme impeccable nous livre un premier maxi Tech-house électrisant labellisé Plastic. Cet artiste, DJ hors pair nous prouve qu'il sait être également un producteur talentueux. Quant à Vision, ce titre vibrant parcouru d'un discours hommage à Martin Luther King, est un track véritablement intelligent en plus d'être plus efficace qu'une dizaine de Redbull. Livré ici en véritable exclu et écoutable également sur son myspace :www.myspace.com/djdayisdying , le maxi sera dispo d'ici une huitaine de jours en vinyle ou en digital, selon les goûts, chez vos fournisseurs habituels. A noter que Vision sera également sur le sampler du magazine Trax du mois de Juin. En attendant je me le réécoute un coup...

Zadig Aka Day is Dying - Vision
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Back to the roots


Je vais pas vous chanter la Marseillaise... Mais en ce 11 Mai, c'est jour de gloire dans les bacs... Le nouveau Garnier est enfin sorti. Meuh non pas le shampoing... Le papa de la techno à la française s'est enfin fendu d'un cinquième opus, et y a pas à dire, il est inspiré le bougre. Délaissant les expérimentations avant-gardistes, Laurent jette un regard neuf sur son passif et son avenir, et puise dans l'ensemble de ses inspirations afin de nous offrir son album le plus complet à ce jour. Artiste ouvert et traveller, le titre de cet ultime LP correspond tout à fait au musicien qui n'a sans cesse de puiser l'inspiration là où il la trouve. On retrouve donc un vrai brassage culturel sur "Tales of a Kleptomanic", allant de l'afobeat sur le single "Gnanmankoudji", de la minimale très dancefloor sur "Desirless" (qui ravira les fans de Panoramix), du jazz sur "Dealing With The Man" qui n'est pas sans rappeler "The man with red face"... Bref un album complet, inclassable, indispensable... Et qui comme les grands mets, se déguste par petites bouchées. A noter que Laurent Garnier présentera son album autour de la France tout l'été. Prochain arrêt, les Nuits Sonores et les Eurockéennes de Belfort, ainsi qu'une soirée spéciale au Bataclan le 28 Mai en son honneur.

Laurent Garnier - Desireless
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Laurent Granier - Dealing with the man
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dimanche 10 mai 2009

Le Mondo Macabro du mois



Bon avant de faire ma petite chronique sur cette petite perle du cinéma bis horrifique, commençons par une présentation de l'univers de Mondo Macabro. Editeur déjanté qui a pour but de faire le tour du monde de la biserie assumée, nous faisant découvrir des petits bijoux d'exploitation comme on n'en fait plus: nonnes sataniques, nains malaisiens karatékas agents-secrets, psychopathes fétichistes, femmes bioniques et exterminatrices...

Living Doll prend place dans un hôpital où le très discret Howard suit ses études. Secrètement amoureux de Christine, la fleuriste qui y travaille, le malheureux n'ose déclarer sa flamme, jusqu'à ce que celle-ci décède dans un accident de voiture. Légèrement perturbé le garçon, il va donc joyeusement aller déterrer son cadavre et enfin vivre l'amour avec sa dulcinée. Mais tout ne se passe pas comme prévu avec le corps en putréfaction qui lui sert de meuf.
Tourné au début des années 90, ce film garde le grain des films de la décennie précédente, mais aussi l'esprit libertaire. Ce film anglais rappelle les folies de Henenlotter époque Brain Damage ou Frankenhooker mais également Re-Animator. Derrière le gore putride, et l'ambiance malsaine (attention nécrophilie soft), se cache le malaise d'un être solitaire qui peine à se faire aimer, et dont l'isolation affective ainsi que milieu professionnel (glauquissime!) auront fait perdre la raison. Il y a de fortes chances que Lucky Mckee et Robert Parigi aient regardé ce film avant de réaliser May et Love Object. Cela dit on ne va pas s'apitoyer sur le sort d'Howard non plus, bien chtarbé quand même...
Au final, Living Doll est un bon film d'horreur cradingue à consonance 80's comme on n'en fait plus et dont les effets sont sublimés par l'équipe qui savait déjà officié sur Hellraiser premier du nom. Raison de plus pour ne pas laisser passer ce chef d'œuvre du bis.

Le mois prochain: Satanico Pandemonium!

vendredi 8 mai 2009

fini les clowneries

Eminem fait souvent figure de clown dans le Hip-Hop, avec un humour qui tape sous la ceinture et ses clips parodiques. Mais on oublie souvent que derrière ce pseudo ce cache Marshall Mathers, un être totalement torturé (déjanté?)... Sa dernière vidéo le prouve, et 3 A.M. c'est juste cinq minutes de violence pure, de bis bien sale qu'on penserait extraite de l'esprit maniaque de Rob Zombie et donc totalement jubilatoire. Quand Eminem se prend pour un Boogeyman, ça donne ça:

Eminem - 3 AM from Ministar on Vimeo.

Clipz...

Crystal Method, ce nom ne vous dit rien? C'est normal! Enfin pas vraiment... Ce duo spécialisé dans le Breakbeat s'est fait remarquer avec l'excellent titre Trip like I Do accompagné de Filter sur la fusionnante BO de Spawn the movie! Depuis ces amerloques se cantonnent à habiller de nombreuses séries, blockbusters ou jeux vidéo de leur big-beat fracassant. De retour avec un nouvel album, ils tentent d'imposer une nouvelle fois leur son avec une vidéo qui en jette...

The Crystal Method - Drown In The Now from IgnitionVM on Vimeo.



10 ans de Mutha fuckaaaaaaaaaaa' n'auront pas suffit à Method Man et Redman, les deux comparses ex-underground de la côte Est sont devenus les smokey les plus friqués de Def Jam et comptent bien créer un second "Blackout" aromatisé à la molécule de tétrahydrocannabinol.

Method Man & Redman - A Yo (Ft. Saukrates) from Ministar on Vimeo.

j'ai le Bluuuuuuuuuues!!!


Il y a de ces surprises qu'on attend pas forcement et c'est d'ailleurs pour ça qu'elles nous font plaisir. Qui aurait un jour prédit que Danger Mouse, le producteur dans le vent, produise les folkeux Sparkehorse? Et pourtant de cette union est né le sublime Dreamt For Light Years In The Belly Of A Mountain, paru en 2006. Il faut croire que l'expérience fut une réussite à tous les points de vue puisque les deux parties remettent ça cet été pour un disque choral fleurant bon le blues sudiste et l'anti-folk électro. Un pléthore d'invités de prestige est donc convié à pousser la chansonnette, et pas des ramassis de seconde zone, puisqu'on retrouvera Iggy Pop, Black Francis (Pixies), Julian Casablancas (The Strokes), Gruff Rhys (Super Furry Animals), Vic Chesnutt, Nina Persson (The Cardigans)... Et ce n'est pas tout, David Lynch s'acoquine également à la petite troupe, apportant la touche visuelle du projet. Malgré tout, si on sais déjà qu'un livre sera édité en accompagnement de l'album, et que le tout sera illustré par le maître, on ne sait pas encore ce qu'il en sera des vidéos à venir. Patience donc...

Danger Mouse & Sparklehorse - Grain augury (feat Vic Chesnutt)
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Coup de génie ou daube infâme...


Ni l'un, ni l'autre, mais c'est certain Mutants n'est pas l'uppercut attendu.Les critiques étaient pourtant dithyrambiques, mais rien n'y a fait. Et plusieurs raisons à cela. Premièrement le casting casse-gueule, car mise-à-part les deux têtes d'affiche qui tirent leur épingles du jeux, où est-ce qu'ils ont été pêcher des seconds couteaux pareils? Mention spéciale pour le transsexuel échappé du Bois de Boulogne dans les 15 premières minutes du film. Ah non.. On me fait signe que c'est une femme! Mais également Dida, dont le charisme égal celui Steven Seagal dans ses dernières œuvres... Bon là, j'y vais peut-être un peu fort! Et même si Hélène de Fougerolles et Francis Renaud sont individuellement très impliqués dans leurs rôles respectifs, on ne ressent à aucun moment l'alchimie passée entre les deux personnages et ça c'est bien dommage. Deuxième et très important point noir, il semblerait que David Morley (sans jeu de mots) et son chef op' aient appris à faire un film en tournant Mutants, les premières minutes sont chiantes, les plans mal cadrés, et la lumière trop surexposée. Ajoutez par-dessus un étalonnage blanchâtre du plus mauvais effet pour un film qui se passe en milieu neigeux et vous avez le droit au pire début de film de genre de toute l'histoire du cinéma français. Malgré tout, au fur et à mesure que la narration progresse, les mouvements se font plus fluides et le rythme plus nerveux, avec au final, séquence de transformation/assaut superbement bien réussi. On pourra reprocher aussi quelques failles/facilités scénaristiques, mais là ce serait vraiment pinailler. Car avouons-le, Mutants a aussi ses bons côtés. Notamment, on pourra pour une fois se féliciter qu'une accroche reflète réellement le contenu du film car la pélloche de Morley est 100% un croisement entre le film de Danny Boyle et celui de Cronenberg. On pourrait même y ajouter une petite inspiration Carpentienne, genre paranoïa, milieu neigeux à la "The Thing".
Malgré les peu de moyens offerts par la production, le réal n'a pourtant pas lésiné sur l'hémoglobine et le gore, et la lente transformation de Marco est pénible à endurer. Respect pour la scène des toilettes. Tous les hommes qui ont vu le film m'auront compris.
Au final, Mutants est loin d'être un désastre à la Frontière(s) mais n'atteindra jamais les qualités d'un Martyrs ou d'un Calvaire (C'est bon faut pas déconner non-plus)... Reste qu'on attendait un peu plus de ce film.

jeudi 7 mai 2009

Dance to the underground


En v'la une bonne pioche, Filthy Dukes donne dans le clubbing retro 80's assumé quelque part entre Human League et Gary Numan, tout en y ayant ingéré leurs influences actuelles. Opportunistes? Sons gras? Oui, oui, c'est certain, de toute façon depuis Daft Punk, on ne pourra plus faire de la musique robotique sans passer pour des plagiaires putassiers. Mais ne boudons pas notre plaisir, la musique d'Olly Dixon et Tim Lawson est assez bien foutue pour donner des crampes aux cuisses. Car ne cherchez aucune référence cérébrale chez Filthy Dukes, c'est avant tout une machine à tubes que nous livre le duo britannique. Et puis il y a quand même la production au petit oignons de Conny Plank, Ex-Kraftwerk, dois-je le préciser, plus de nombreux feats dont Samuel Dust (Last of the Pier) et Brandon curtis (The secret machines)... Et un plaisir coupable de plus!

Filthy Dukes - The Rhythm
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Un peu de fraicheur dans un monde de brutes...



Hajime no Ippo est certainement un des plus grands mangas sur la boxe, à classer avec Ashita no Joe et Racaille Blues... Mais là où il surclasse ses prédécesseurs, c'est qu'il offre une sacré dose de rafraichissement autant que d'adrénaline. Si l'histoire de Joe Yabuki est des plus dramatique, celle de Maeda Tyson et de sa bande de furyos étale plus souvent combats de rue que règlements de compte sur le ring.

L'histoire d'Ippo Manukouchi, elle est plus simpliste, jeune garçon frêle et timide, il ne cesse de se faire martyriser par ses camarades, jusqu'au jour où Takamura, le champion du japon poids moyen prend sa défense. Ippo n'a plus qu'un seul objectif apprendre à se battre, près à tous les sacrifices pour devenir plus fort et au final découvrant en la boxe une vrai passion qui va rapidement se muer en besoin vital.

Cette série est portée par le caractère singulier d'Ippo, souvent naïf, et qui aime sympathiser avec l'ennemi quelque soit le tigre qui se trouve en face de lui. Mais attention, Hajime no Ippo, c'est pas que de la rigolade et de la franche camaraderie. Car lorsqu'Ippo monte sur le Ring, c'est pour mettre KO. Et on assistera tout au long de la série à des moments vraiment dramatiques (cf volume 23 à paraître), George Morikawa s'impliquant à fond dans sa série et brisant les barrières du Nekkutsu basique pour coller le plus possible au réel. L'auteur étant réellement fan de boxe, puisqu'il a racheté un des plus grand club nippon ou s'entraîne le futurs champions.
Notons également que nous sommes loin de voir la fin puisque le volume 85 vient de paraître au Japon et qu'il nous faudra à peu près 6 ans pour rattraper ce retard, et que de toute façon Morikawa ne semble pas vouloir s'arrêter là.

Ippo a été adapté deux fois à la télévision nipponne et dont la seconde partie vient seulement de commencer sa diffusion:

mardi 5 mai 2009

Clipz...

Le super crew de Minneapolis est back dans les bacs avec un nouvel album (chroniqué une fois que j'aurais réussi à m'en descotcher...) et une superbe vidéo collant parfaitement à l'environnement imaginatif et l'imagerie Street-Kultur de P.O.S.

P.O.S. - "Optimist" (Clean) from Maria Juranic on Vimeo.



Désigné par la presse comme les futurs MGMT... (Bah voyons!). La ressemblance s'arrête au lo-fi psyché que joue le quatuor ricain plus proche d'un Phoenix sous LSD qui aurait appris à se servir du matos KORG. N'en reste pas moins que leur musique séduit à la première écoute et que leur dernier clip "The reeling" ne manque pas d'inventivité.

Passion Pit, "The Reeling" from Benjamin Technology on Vimeo.

lundi 4 mai 2009

Burial & Four Tet + Minilogue + Vince Watson


C'est bon, on tient le morceau minimal-dub du moment, l'association du très discret Burial et des talentueux Four Tet fracassnte nos frêles carcasses d'un "Moth" monolithique. Wolf Cub en face B n'est pas en reste, légèrement moins pluvieux, mais tout aussi spleenesque.

Burial & Four Tet - Moth
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Pas de repos pour les braves, on a à peine eu le temps de digérer leur double "animals", que Minilogue nous balance de nouveaux maxis dont celui-ci au nom imprononçable (Essayez pour voir!). On se jettera directement sur la face B pour écouter la version trancey de arb almub almoh, une pure tuerie orientée dancefloor!

Minilogue - arb almub almoh (Kenneth Graham Mix)
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Voilà de la bonne vieille house from Detroit comme on les aime. La story veut que ce soit Carl Craig qui ait inspiré à Watson le morceau "My Desire", lui envoyant pour lui faire écouter. Celui-ci flatté l'a signé directement sur son label. Il est comme ça Carl. En attendant, on trouve en B-side "Qualia", LE track de cet EP, une bombe house robotique et futuriste, accessoirement vraie machine à bouger les hanches.

Vince Watson - Qualia
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Bronson is not dead...


D'abord erratum, le dernier film de Nicolas Widing Refn n'est pas un biopic sur Charles Bronson, l'acteur, mais sur Michael Patersen, taulard anglais légendaire pour sa violence outrancière et s'être créé une réputation au-delà des barreaux en empruntant le nom du "Baggareur". D'enfant turbulent à post-ado rebelle, Patersen décide à 19 ans de devenir célèbre en braquant une banque. Foirage total et direction la case prison sans toucher les 20 000. Patersen y découvrira un lieu où défouler la colère qui le ronge, apprenant à se faire respecter à coups de boule et de tatanes dans la gueule. Bronson, c'est un peu un mélange de Bunker et Chopper, soit le récidiviste malchanceux mais tellement fascinant car décomplexé des actes de barbaries qu'il commet avec sourire et humour. Bronson est un film grinçant, à la croisé de Snatch et Orange Mécanique, et qui s'est vu auréolé du Prix "Sang Neuf" au dernier festival de Beaune. Frais comme un coup de genou dans les couilles. Aïe!

dimanche 3 mai 2009

clipz...

Le quintet anglais baroque et punk-garage au look gothique assumé fait un virage 180° et invoque à la fois Joy Division, Echo & The bunnymen et Gary Numan. Suicidaires s'abstenir...

The Horrors - Sea Within A Sea from XL Recordings on Vimeo.



Putain mais si je vous le dis, c'est que c'est vrai... "Who can say"

The Horrors - Who Can Say from xlrecordings on Vimeo.



Peaches en veut plus, toujours plus... Nouvel extrait de "I feel cream", More est tendu comme un fil de string crade de la plus poilue des berlinoises. Sounds heavy? Sounds good!