The Black Dog + Cesar Merveille & Pablo Cahn-Speyer

Il me semblait vous l'avoir pourtant déjà dit, mais au cas où: le meilleur album techno du premier semestre s'appelle Further vexations. Ok? Bon! Et aux anglais de nous le rappeler avec ce maxi justement titré "We are Sheffield", rien que ça. Et pour extrait, le glorieux Tunnels Ov Set écorché par les wapeux cérébraux: Autechre. Mais dites-moi, quand deux artistes de musique dite intelligente se rencontrent, ça donne quoi? Listen.

The Black Dog - Tunnels Ov Set (Autechre Remix)




On le sait, le label de Luciano accueille en son nom des artistes hors normes, c'est donc naturellement que le duo Cesar Merveille & Pablo Cahn-Speyer atterrit chez Cadenza après un passage sur Safari Electronique. Et là, welcome to the sound of americana, car comme à son habitude le label nous offre tuerie minimale-world, qui sent bon les vapeurs de cigarillos et les feuilles de coca fraichement cueillis... Heu je m'égare là... Deux morceaux entêtants pour danser tout nu en bonnet péruvien en haut de sa montagne.

Cesar Merveille & Pablo Cahn-Speyer - La yuca


Bonnes vacances à tous et à toutes votre ébissier sera de retour dans une semaine! ;)

Au-delà des 88 miles à l'heure

Quand on vous parle de Disco-Punk vous pensez à quoi? Soulwax? Lcd Soudsystem? Putain, mais bande de tâcherons... Oubliez un peu la mayonnaise et le ketchup un moment ok? Parce que dans l'histoire vous faîtes quoi de Out Hud, Le tigre, Les Georges Leningrad, Radio 4, The faint... Enfin bon, si je vous disais qu'il existe un groupe encore meilleur que tout ceux-là réunis... Hé oui! Car il y a tout juste 3 ans Delorean sortait Into the plateau dans l'indifférence la plus totale. Pourtant pour ces barcelonnais chantant en anglais (entre le catalan et l'espagnol, ils ont tranché)la musique n'est qu'une question d'énergie qu'ils communiquent avec allégresse transformant chaque morceau en fête. Into the plateau ressemblait à une after de 24h les pieds dans l'eau le soleil dans le dos, leur dernier EP Ayrton Senna, va encore plus loin dans le modernisme electro se rapprochant de la philosophie philanthropique musicale d'un New Order ou Section 25. Alors oui je plébiscite Delorean... Achetez Into the Plateau... Achetez Ayrton Senna... Le disque hein? Parce que pour le coureur automobile de toute façon, c'est trop tard! Arrêtez de baver sur la baleine Beth Ditto et de zapper sur Radio Soulwax. Dansez intelligent et sur le sable brulant! Et comme le chante si bien Ekhi de sa voix androgyne: "as time breaks off".

Ayrton Senna EP:

Delorean - Deli

Delorean - Big Dipper


Et comme c'est les vacances, que c'est bonheur et qu'il n'y aura pas de nouveaux posts avant quelques jours... En écoute intégrale, l'album "Into the plateau"... Parce que vous le valez bien ;)

Into the Plateau:

Delorean - Complex Reducer

Delorean - Soon

Delorean - Metropolitan death

Delorean - no name

Delorean - as time breaks off

Delorean - open

Delorean - apocalypse night fight

Delorean - Shibuya crossing

Nuuuuuuuuuuuuulllllllllll

Hey les enfants? Un p'tit film d'horreur trash-cul de 2m30, ça vous branche? Franchement, il faudrait penser à trouver de meilleur réal de bande-annonce... Et heu de film également... Pourrai-je suggérer des scénaris... Arrrrrrrrrgggggghhhhhh....

A vos souhaits...

Et si un simple vœux déclenchait une vague de folie emportant avec elle les bases sur lesquelles reposaient votre foyer. C'est sur cette idée originale que le réal , Rupert Glasson propose son premier long-métrage nous narrant l'intrusion d'un jeune éphèbe au sein d'un couple aimant, mais dont l'impuissance à avoir un enfant rend les relations difficiles. C'est alors qu'un soir de cuite la jeune femme, va se laisser aller dans les bras du jeune inconnu, et là, c'est le drame... Polichinelle dans le tiroir, roulement de tambour, cela pourrait être miracle pour le couple si le secret savait être gardé... Sauf que voilà, le garçon est un peu psycho sur les bords, et ne compte pas en rester là! On sombre alors dans une guerre des nerfs qui se veut un croisement entre Straw Dogs et Cap Fear, le tout checké par l'équipe coupable de l'excellent Wolf Creek, et tourné dans cette même Australie à la fois étrange et belliqueuse. Couillu!

Everyday is Halloween...

Il ne reste que quelques semaines aux les chiards amerlorques pour se préparer à Halloween, la date de la fameuse fête des sorcières ayant été avancé au 28 Août par Rob Zombie, c'est comme ça, faudra s'y faire... Les Faux-dèrches auront beau crier au scandale sans avoir vu une seconde du métrage, moi je dis, respect au look pute-trashy de Laurie Strode et à sa garde robe issu d'un cauchemar de Lewis Caroll. Si le Réal punk nous refait le coup du premier, pour sur cette fois je m'en remettrai pas...

Môche qui pète

Tu vous connaissez pas Mochipet? Attends, tu vous allez connaître tant le ninja taïwanais en pyjama nous harcèle de son Glutch electro venu d'un autre monde, trempé de sauce hip-hop nymphomaniaque. David Wangg fornique avec la musique et n'arrête plus de semer des disques si bien qu'à la fin,on finit par ne plus s'y retrouver. Donc après multiples collabs dont Ellen Allien et Modselektor qui arrivent en tête de liste, c'est au tour de Daedelus, Roman Ruins ou Aeroc de venir faire les kakous sur le dernier opus casse-cou de ce Godzilla des platines. Tu ne cherchez pas un sens caché à Bunnies and Muffins, il n'y en a pas... Mais si on peu dénoter une très grande qualité chez cet artiste si singulier, c'est son originalité... Tout comme sa musique d'ailleurs... Tu vous en reprendrez bien un peu non?

Mochipet - Spring (feat Daedelus)

Warp 2.0

Le label de Shefield né il y a tout juste vingt ans de l'esprit barré Steve Beckett et Rob Mitchell n'en finit plus de fêter son anniversaire. Mais plus qu'une entreprise, qu'un producteur, Warp a évolué au fil du temps comme une véritable œuvre d'art. Tel Dali, le label anglais est considéré comme un laboratoire expérimental, une référence baroque avant-gardiste, touche-à-tout, et spirituellement à mille lieux de ses confrères contemporains. Steve Beckett et Rob Mitchell ont eu le flair pour dénicher les musiciens les plus élitistes et pointus que la Terre ait portée. Warp en une vingtaine d'années a su créer un place privilégié en temps que précurseur dans la production de la musique électronique... Mais pas seulement, puisque depuis moins d'une décennie, Warp se diversifie et fouille dans le hip-hop, la folk, le rock... avec la même verve et la même créativité et l'envie de se démarquer qu'à ses origines. Warp est plus qu'un label, c'est une forme d'art, une manière de penser, que retrace ce box-set qui célèbre ces 20 ans d'existence et qui rend donc cet objet totalement indispensable.

Battles - Atlas


Boards of Canada - Roygbiv

Pan-Pot + Miss Fitz + Fefo and Dario Arcas

Avez-vous déjà entendu le bruit affolant de la perdition? Celui d'un ange traversant les différentes sphères du paradis? Le chant de la folle mélancolie et des souvenirs s'effaçant? Du divin androgyne s'échouant sur la rocaille et métamorphosant dans un brulement d'aile en un homme égaré. Beau à en mourir.

Fefo and Dario Arcas - From heaven to earth




Après un maxi assez noise? Pan-Pot retourne à ce qu'ils savent faire de mieux, de la minimale racé qui dégourdit les jambes! 4 titres qui s'enchainent, s'entrechoquent et bousculent autant les méninges que les membres. On reste Mobilee!

Pan-Pot - Confronted





Pour son deuxième maxi sur le label de Jay Haze, Miss Fitz nous gâte en nous pondant deux tracks plus organiques qu'à son habitude. Dementia reste un vrai coup de coeur, avec son morceau travaillé sur toute la longueur qui nous prend aux tripes et englue la membrane cérébrale. Hypnotik!

Miss Fitz - Dementia

flocons ensanglantés...

Quels rapports entre 30 jours de nuits, Insomnia et The Thing? La neige oui! La perte de sommeil et la nuit ou contrairement le jour qui dure éternellement. Le dur comics de Greg Rucka se servait de ces principaux éléments pour nous servir un polar musclé qui voyait l'US Marshall Carrie Stetko, basé sur une station en Antartique devoir résoudre un série de meurtres inexpliqués et se confronter à un tueur sadique avant qu'une nuit d'un mois ne s'abatte sur eux et rende toute traque impossible. Il n'en fallait pas plus pour qu'Hollywood, se saisisse du matériaux et le confie à Dominic Sena qui semble pomper au plus haut point le Renny Harlin de 5_ Minutes pour vivre et Au revoir à jamais. Non mécontent de froisser de la tôle sur la banquise, l'action-girl Kate Beckinsale se laisse pousser les corones et charcuter les doigts en endossant de cette louve affamée. Ca va saigner sur la banquise, c'est moi qui vous le dit!

Coming soon...

On les attend, on en entend parler, mais ça y est ils arrivent cette année... On en parle comme des bombes à devenir... L'avenir nous le dira. En attendu les premières affiches exclus!

Werner Herzog's Bad Lieutnant


Prince of persia


Crows Zero II


Johna Hex


Ninja Assassin


Jennifer's Body


Solomone Kane


Dead of night

French Keith

Quand le plus légendaire des plus irrévérencieux MC s'acoquine à la crème de l'underground française, ça donne Tashan Dorsett, un projet à mille lieux de Dr Octagon ou de Black Elvis. Il n'en a pas pour autant perdu son côté décalé, mais fini pour un temps les aliens et les trips spatiaux cul-turels sous psychotropes. Retour à la street, avec une prod electro-latina-ghettoisante cuisinée aux petits oignons par le parisien Junkaz Lou. Mais on ne change pas un Keith Kool, le deuxième effet, après la seconde écoute, on gonfle le volume... Extra-basses, déflagrations sonores et Boom! Ça en jette! Le New-Yorkais ne change pas beaucoup au final, et ne surprend plus. Mais c'est toujours un plaisir indéfectible de bouger sur cet avant-gardiste du sex style, et qui même sans bouger garde un bon kilométrage d'avance sur la concurrence.

Tashan Dorsett - Supa supreme


Tashan Dorsett - Flow smooth

Clipz...

Plus fort que Radiosoulwax et la moule-frites, Soldout est le dernier choc venu de Belgique. Les mauvaises langues diront que Stop Talking était bien meilleur que cet album vantard electro-pop chewing-gum... Pas faux! Mais, bon en attendant un nouvel album des Young Gods, ça fera bien l'affaire...


Perso, je voudrai une vidéo live de Plastis Wafers, mais en attendant l'univers nawakesque de Mingusings sera suffisant. Of Montréal, ou la science de faire de la musique trippante tout en créant de l'art génialement con et inutile.

Gare au mômes.

Même quand elle ne tourne pas, Jodelle Fredland fait flipper. Pour sûr, Madonna et le couple Pitt/Jolie n'ont pas chercher à l'adopter celle-là. Et d'adoption, il en est question dans Case 39, le dernier film de Christian Alvart. D'ailleurs, il faudra qu'on m'explique... L'allemand ne tourne qu'un film il y a quatre ans et là, cette année, bim! Coup sur coup, il nous pond Case 39 et Pandorum, et prépare déjà la suite... C'est quoi ce schmilblick? Enfin, retournons dans le vif du sujet, ce thriller-horrifique donc, sera son premier vrai film studio après un Pandorum produit par des sociétés indépendantes. On y retrouve la fameuse Jodelle Fredland (Tideland, Silent Hill), Bradley Cooper (Midnight meat Train)... Heu... Renée Zellewegger (Bridget Jones? The Return of the Texas Chainsaw Massacre... Heu, mieux déjà!) mais surtout Sir Ian McShane (Deadwood, série ultime de la chaîne HBO, Sexy Beast...)dans cette histoire de fantômes pour l'instant classée PG-13?
La narration suit le parcours d'une assistante sociale qui arrache une enfant à ses parents pour maltraitance, et prise d'affection pour celle-ci, va la recueillir un temps. Juste assez pour découvrir que des phénomènes aussi curieux que dérangeants se produisent depuis que l'adolescente a élu pour domicile son foyer. Et si finalement les parents n'étaient pas en cause? Les victimes ne sont pas toujours celles que l'on croit... Prévu dès la rentrée, ce cas 39 nous permettra de juger si Alvert continue après Antibodies dans la voie glauque et malsaine qu'est sienne, ou si son passage outre-Atlantique lui a fait mettre de l'eau dans son vin.

Clipz...

On ne rigole pas avec N.A.S.A. et ouais, le groupe fonctionne à la manière d'une association humanitaire et retrace les travers de notre planète vu de l'espace... Vite le DVD!

N.A.S.A. - A Volta from elucid on Vimeo.

Ok c'est bon, Karen O est définitivement barge... la dernière vidéo des Yeah Yeah Yeahs est un pur trip psyché qui marrie les expérimentations conceptuelles des courts-métrages de David Lynch et les inspirations tribalo-métaphysiques de Jodorowsky... Tourné avec du vrai LSD dedans.

Summer blues...

Dîtes-moi tout! Vous partez où cet été? Destination de rêve, genre île paradisiaque? Ou plutôt à la recherche du grand frisson en territoire inconnu? Peut-être simplement bronzette tranquille dans une station balnéaire par trop chère mais en bordure de mer... Mais je suppose que, quoi qu'il en soit, vous n'avez pas oublié de prendre un bon bouquin à savourer durant le temps de cuisson de votre épiderme, si? Too baaaaaaaaaaad! Heureusement, j'ai ce qu'il vous faut. Alors paré à oublier vos hamacs et vos cocktails en coques de noix de coco? C'est direction l'Irlande crasseuse de Ken Bruen. Jack Taylor, ancien flic, viré pour avoir cogné un ministre en état d'ivresse, a élu domicile dans un pub délabré où il affaire comme détective privé. Il devra alors s'occuper du cas de Ann Henderson, qui ne croit pas au suicide de sa fille... C'est le début de la descente aux enfers de Taylor qui aura fort à faire entre ses ex-collègues retords, les petits malfrats qui traînent dans le coin, les clodos qui lui servent d'indic et surtout l'alcool qui le ronge.
L'écriture de Bruen est incise, brutal, sèche et par dessus tout, elle nous emmène là où aucun autre homme ne désire aller. Jack Taylor n'est pas un privé comme les autres. Il n'en est presque pas un du tout d'ailleurs. Sorte de croisement entre Matt Scudder, le héros alcoolique de Lawrence Block et Lee Burroughs pour ses divagations théologiques sur la vie et sa culture des addictions, le détective irlandais, n'est certes pas l'archétype du héros sans peur et sans reproche. D'ailleurs avant même la résolution de ses enquêtes, c'est sa propre rédemption qu'il cherche... Mais ça c'est une autre histoire.
Lire du Bruen, c'est un peu se plonger dans du Pelecanos arrosé au Poteen, on change juste de lieu géographique et on remplace les répliques chocs par des extraits de Joy Division et autres artistes portes-drapeaux du Royaume-Unis.
Donc que vous aimiez ou non les polars urbains, les romans noirs, le rock indé, regarder les hommes tomber... Laissez-vous embringuer par Delirium Tremens. Le genre de récit qui même sobre finit par vous faire douter de ne pas avoir picolé, et se boit plus vide qu'une chope un soir de St Patrick.

Le film de sabre c'est plus ce que c'était!

Quand on parle d'adaptation de jeux vidéo, on pense en général à plantage absolu, ou bien édulcoration totale, ou encore... Bah je ne sais pas moi, mais en tout cas on ne s'attend plus à grand chose de très jouissif... Alors que penser de l'adaptation de One Chanbara, un jeu qu'on connait à peine, et qui nous met dans la peau d'une bimbo ultra carrossée qui dessoude du zombie à tour de bras. Original, non? Sauf que One Chanbara le film va plus loin, beaucoup plus loin... Aya, l'héroïne réduit la taille de son short, les zombies répondent au doigt et à l'œil, et bordel que c'est trash... Ça gicle dans tous les sens, c'est pas très beau, pas très cohérent non plus, mais putain que ça charcle... Normal me direz-vous, One Chanbara fait parti de ces nouveaux ofni déjantés avec Tokyo Gore Police, The Machine Girl et Samurai princess qui repoussent toutes les extrémités, pour ne retenir qu'un élément, le fun! Alors si vous avez toujours rêvé de voir des mort-vivants se faire découper par des petites asiats en bikinis et en chapeau de cow-boy, ce film est fait pour vous, sinon, il vous reste Zombie Strippers! Héhé!

Von D + Amir

Si je singeais Borat, je dirais que ce Von D est un "vilain, vilain...", mais l'heure est à Brüno alors... En tout cas Coquine est un sacré maxi, Dubstep dans l'âme qu'on se le dise, car trop lent pour du breakcore mais quelques accents raves quand même le frenchie fait taper du pied et remuer la basse. Cocorico!

Von D - Coquine




Galette double face, une mentale, une plus sport. Perso, ma préférence ira à Mind Trip, pur morceau cérébral et faussement minimaliste, alignant couches sur couches, tourbillonnants sur elles-même, jusqu'à atteindre l'hypnotisme gluant des compos dépouillées.

Amir - Mind Trip

Clipz

Le horrorcore n'est pas mort... La Coka Nostra exhume les cadavres de House of Pain, Non-Phixion, Soul Assassins, et les zombies sont affamés. Accompagné de B-Real, qui fut l'initiateur du genre au sein de Cypress Hill, ce titre symboliquement patriotique à un sacré mordant...


Y en a pour qui l'émancipation arrive à un age avancé. C'est donc le cas pour Chali 2na, le Mc number one de Jurassic 5. Il n'a rien perdu de son timbre unique et de son phrasé heavy. Chali, le poète-jazzy, invite ici Talib Kweli, son alter-ego en quelque sorte et jouent jusqu'à nous faire pleurer sur un "Lock Shit Down" explosif!

Delete + 2raumwohnung + Sante

Une Balle de plus pour Delete et le label Safari Electronique. Mais là, ça va loin, très loin. Puissant track Jazz-Swing mixé à la sauce electro, Sergio Muñoz se fend du track le plus burné de l'été et renvoi Cam faire des pâtés de sables.

Delete - Les Funk Del Jazz



Un titre, un seul, mais placé dans les mains d'un Paul Kalkbrenner dans une forme olympienne. Le duo pop au nom imprononçable voit son track totalement transformé par le magicien berlinois, et ce pour notre plus grand plaisir.

2raumwohnung - Wir Werden Sehen (Paul Kalkbrenner remix)



Voilà un morceau qui ne fera pas forcement l'unanimité, mais qui reste un de mes gros coup de cœur. Surtout cette face B, relecture minimale-house colorée mais groovy avec son apanage lancinant et crève-cœur avant un redémarrage en grandes pompes.

Sante - Intense (Gorge Remix)

Certains l'aiment chaud... D'autres salé

cfsl.net ça vous dit quelque chose? N'essayez pas l'URL, elle ne fonctionne plus pour le moment... Et pour cause, ce site underground (japonais à la base) regroupe un collectif d'artistes tels que Range Murata, Kengo Yonekuro, Yoshitoshi Abe... Et j'en passe... Pointures ou amateurs, il y en a pour tous les goûts. Du pinceau, du poska, de l'aquarelle, du crayonné, du Cell-shading, du mat-pating... Alors quoi de mieux que de passer au format papier. Après plus de 10 bons et loyaux services, le site de référencement ne donne plus de signe de vie mais continue son périple à travers de luxueux Art-books s'étoffant un peu plus à chaque nouveau volume. Curieux, fans, otakus ou même gaijins du 9ème art, jetez un coup d'œil à ses bibles du graphisme. Exotisme et dépaysement garanti.

Jack have Peanuts

Voilà un album que j'aurais voulu chroniquer il y a un bout de temps (comme le Ebony Bones!!!!), mais que voulez-vous... J'ai un fucking job moi aussi, alors me cassez pas les noix. Bon bref. Etrange album que ce Everything is new, car à première vu, la musique de Jack Peñate ressemble assez à de la Pop classique... Eh bah quetchi! Derrière les sonorités euphorisantes et festives des chansons du compositeur anglais se cachent des textes bucoliques et mélancoliques. Mais attendez avant que la déprime vous gagne, hein! La rythmique extra balance sur des grooves salsa-swing croisée à de l'indie-pop sauvage style Franz Ferdinand ou Bloc Party. Dur de faire aussi original. Au final, les chansons de Jack Peñate sont bourrées de complexité et donc pas si abordables que pourrait le laisser entendre la première écoute. Alors laissez-vous prendre au jeu. Everything is new!

Jack Peñate - Be the one

Les aventuriers du monde perdu.

Attention fanatiques de la Mafia Comedy, Will Ferrell et Danny McBride font leur show dans ce remake cul-tissime de la série non moins inoubliable Land of the Lost. Les deux comiques tapent dans les noix et ne lésinent sur aucunes pitreries scabreuses pour tordre le spectateur en deux.
Ce croisement entre la planète des singes et le monde perdu, nous amène à rencontrer le très crétinos Dr Rick Marshall, mis au ban de la science pour prétendre avoir créé une machine à voyager dans l'espace-temps. Mais tout bascule, le jour où Holly Cantrell, une jeune étudiante fascinée par ses travaux, le pousse à reprendre les recherches sur sa machine. C'est alors le début d'un voyage temporel, dans lequel ils embarqueront Will, un malheureux autochtone, couard et fainéant. Les voici transportés à la croisée des mondes, perdus au milieux d'hommes-singes sexuellement amicaux, de Tyrannosaures belliqueux et d'extra-terrestres bizarroïdes...
Une fois de plus c'est l'occasion pour Will Ferrel de surjouer un max, d'en faire des tonnes et de faire tomber les dames, de son torse de mâle bedonnant et velu. Quant à McBride, il s'en sort pas mal en redneck décomplexé, je-m'en-foutiste et obsédé. Plus grand public que d'habitude, et ouais à la base, Land of the lost était une série familiale... Impossible pour Ferrel de passer outre son extrémisme habituel, transformant ce petit blockbuster pour petit et grand, en divertissement trashy et borderline... Mais c'est pour ça qu'on l'aime Will!

Club Dread

Nouvelle adaptation du père Barker sur grand écran (Yeeeeeeeeeeeeeeeeeahh!), Dread prend le chemin de ses ainés... C'est à dire la mauvaise route. Tirée de la nouvelle du même nom qui était l'une des seules historiettes dénuées d'éléments fantastiques composant les morbides livres de sang, Dread met en scène un groupe de jeunes qui tente l'expérience ultime, vaincre la phobie en s'exposant à la peur. Une sorte de Fear factor de l'extrême qui dans les écrits de l'auteur poussaient le degré de voyeurisme du lecteur au dégout. Ces expériences étant menées par un étudiant passablement dérangé, se servant de cobayes non-consentants pour ses jeux morbides. Ici on retrouve l'éternel groupe de teenagers dont les expérimentations vont rapidement les mener à se monter les uns contre les autres. Espérons qu'Anthony DiBlasi ne fausse pas trop l'œuvre de Barker, surtout que celui-ci est fortement pressenti pour mettre en scène Le Jeu de la Damnation... Soit le summum de l'illumination de l'auteur anglais. Et Hellraiser, alors? C'est pour quand?

Battlestar Caprica

On connaissait le piment rouge qui pique-pique... Le dessin-animé de Satoshi Kon... Maintenant, il faudra aussi compter sur la série télé. Caprica, où comment continuer à faire vivre la meilleure série SF de ces dix dernières années (ouais, c'est ça!)... Pour des milliers de Geeks, Battlestar Galactica est le saint graal du Space-Opéra télévisuel. Mais hélas, cette année le capitaine Adama, Appollo et Starbuck ont tirés leur révérence (Ah bon? La chaîne de coffee shop a fermé ses portes?). Seulement voilà, les producteurs et créateurs du show ne semblent pas vouloir lacher si facilement la poule aux oeufs d'or, et décident de nous replonger une fois de plus dans l'univers de Galactica, mais cette fois-ci 58 ans avant la guerre et sur la planète Caprica. L'histoire nous narrera la discorde des familles Adama/Graystone et l'avènement de la naissance des Cylons. Un space-Dallas, ça vous tente? Tam-tam-tadam-tam-tam-tadam.... Tuuuuuuuuuuuuu... rrrrrrrrgkg!!!

I know what you do after the tea-time!

Qu'est ce qui relie un attardé, serial-killer, vivant avec sa mère; un aveugle acariâtre; un clown manchot; un nain télékinésique et une sage femme qui confond poupée et poupon... Rien, mis à part que ces personnages farfelus vivent tous en Grande-Bretagne. Cependant, leurs destins vont se rapprocher le jour où ils seront respectivement contactés par un corbeau leur annonçant qu'il sait ce qu'ils ont fait et qui ils ont tué... Voici le point de départ de la nouvelle série totalement déjantée de Reece Shearsmith et Steve Pemberton diffusée sur BBC2. Exactement dans la continuité tragi-comique de The League of Gentlemen, les deux auteurs continuent d'interpréter plusieurs personnages principaux, et plient en deux le spectateur de leur humour pince-sans-rire typiquement anglais. Le fantôme des Monthy Python n'en finira donc jamais de planer sur la télé Britannique? Tant mieux!

Que la force soit avec toi Luke...

Pendant que tous les regards seront tournés vers le feu d'artifesse du 14 Juillet, mes tympans seront une fois de plus assourdis par la furie du dernier opus de Luke Slater. Le génial anglais a mis toutes les chances de son côté en signant chez Osgut Ton, le label du Berghain, et signe avec maestria une pièce maitresse de Techno brutale et indus. Démarrage déjà pêchu, l'album ne fait que prendre l'ampleur au fur et mesure que les tracks s'enchainent pour devenir un vrai score hard-boiled, ne laissant aucun répit à son auditoire. Luke triture ses machines, et lie et délie ses sons tels des muscles galopants donnant vie à une musique plus vivante que jamais. Soundtrack apocalyptique, et véritable usine à danser, le Dj use de toute sa force de frappe et créé une déflagration sonore dont le souffle emporte tout sur son passage. Un album tribal, animal voir bestial... Pas de repos pour les braves, pourrait être le sous-titre de ce Temporary Suspension.

planetary assault systems - X speaks to X

SS, petites pépés et gros bolides...

Cocktail détonnant pour ce biopic vidéoludique de William Grover-Williams, coureur automobile à la fin des années 20 qui fut ensuite recruté par le MI6 comme espion des services secrets de sa majesté. Sous la houlette de Pandemic-Electronic Arts, cette figure méconnue de la résistance devient une sorte de gros bras prêt à dessouder du nazi dès que l'occasion se présente. Le gameplay se présente sous forme d'un MSG-like tout en retenant la leçon de la réussite du dernier GTA. En gros, mélange musclé d'infiltration dans une zone occupée où toutes les décadences sont permises: dialogues crus, sexualité débridée, dessoudage de boches black et d'équerre... Si vous en aviez plein la rondelle de la Seconde Guerre Mondiale, The Saboteur risque bien de réveiller vôtre intérêt pour cette période trouble de l'histoire... Et de l'explorer sous un regard inédit.

le joyau noir.

Personne n'en parle? Ok, je prends! La charmante petite frenchie exilée à Berlin sort enfin son premier album après un Tanz Mit Mir qui m'avait foutu le cul par-terre. Signée sur le label de Jay Haze, la petite comtesse au nom de boisson alcoolisée raffinée... Stopppppp! Bon là, je peux pas! Tout ceux qui ont goûté un Bloody Mary savent que c'est gerbos et que c'est à la base un cocktail pour aider à digérer le reste de sa soirée... Mais le nom reste chic. Bref, Mary la sanglante (non, elle n'a pas ses règles) explore toutes les nuances colorées de la nacre qu'elle rejette sur une perle noire minimale house délicatement dark. Danton Eeprom, Jona et Jay Haze font le baise-main tandis que Sascha Funke culbute sauvagement le dernier titre. Un voyage partagé entre rêverie ambiente et paranoïa technoïde, Black pearl ressemble un peu au voyage d'Alice de l'autre côté du miroir.

Bloody Mary - Duellum


Bloody Mary - A une passante

Uto Karem + Tiefschwarz + Nic Fanciulli & Steve Mac

Foutre le dawa? Un jeu d'enfants pour Uto Karem... Et ça se passe dans la bonne humeur et dans la frénésie collective sous l'impulsion festive du kickeur rital. On parle beaucoup des sud-américains, mais ces italiens ont du styyyyyyyyle!

Uto Karem - Kids Game



Ça fait une dizaine d'année que Tiefschwarz déploie son style corrosif un peu partout à travers le monde. Mais pourquoi changer de cartes quand on a tous les atouts en mains. Et ce Trust feat Seth Troxler de n'en finir de mettre tout le monde d'accord.

Tiefschwarz - Trust feat Seth Troxler



Ça bouge du côté d'Ovum en ce moment. 10%-20%, marque un retour à la tech du label et encore un bon point pour l'excellent Nic Fanciulli, dont le nom est sur toutes les lèvres. Lui est son comparse Steve Mac livrent du purs morceaux cadencés qui attaquent les synapses tout en profondeur. Accrochez-vous, ça secoue.

Nic Fanciulli & Steve Mac - 10%

Pour cent balles t'as plus rien.

Tout commence avec l'Agent Graves. Celui-ci débarque chez un illustre inconnu lui proposant de se venger du responsable des maux qui ont réduit son existence à l'état de larve. Sa solution? Une mallette comprenant un revolver banalisé, cent balles non-identifiables ainsi qu'un dossier complet sur la personne à liquider, preuves à l'appui, et avec l'assurance de n'être pas inquiété en rendant justice. Mais rapidement le récit dérape, questionnant le lecteur sur les véritables motivations de l'Agent Graves. Celui-ci anciennement à la tête des minutemen, un groupe d'exécuteurs particulièrement coriace, tenterait de réactiver son équipe afin de contrecarrer les plans du TRUST, groupuscule mafieux dont il était à la solde et par qui il fut trahit. Azzarello et Risso croisent polar urbain, roman noir et saga mafieuse dans ce comics explosif dont on finit par ne plus savoir qui sont les bons ni les méchants. Narration machiavélique et tortueuse pour héros tortueux et tragiques, dont les alliances se font et se défont au gré des révélations. Brillamment mise en scène, cette série maintes fois récompensée mérite toute votre attention, et pourrait sans problème s'élever au rang de pulp de la décennie.

Ces artères... Ces autoroutes...

Ce n'est, hélas, pas une surprise, mais Book of Blood ne sortira pas sur grand écran. On aurait pu l'espérer étant donné l'engouement déclenché par le récent Midnight Meat Train, tiré également d'une nouvelle de Clive Barker. Il était donc tout naturel de penser que ce dernier avait le vent en poupe, aux vues des innombrables projets cinématographiques qui lui sont associés soudainement. Pour la petite histoire le film regroupe les histoires Book of Blood et Jerusalem's Street qui servent d'ouverture et de clôture aux recueils Les livres de Sang, écrits il y a maintenant 20 ans par l'auteur. On y retrouvait les nouvelles ayant inspirées Candyman, Midnight Meat Train, Rawhead Rex... Mais surtout on découvrait un auteur de génie, dont le talent a mélangé l'atrocité, l'érotisme débridé et l'absurdité sociale qui déclinera malheureusement après l'écriture du Royaume des Devins. Cependant Book of Blood reste un choix d'adaptation très surprenant. Cette histoire de médium dont les morts vont se servir de matière première pour raconter leurs atroces mésaventures semble difficilement exploitable sur un format long. A juger en DVD donc, en attendant la future adaptation de Dread...

Clipz...

On en parlait juste en dessous, The Dead Weather prône le retour du rock classe sans fioritures, dont voici le premier extrait promo. Mais très promo alors...


Défilé de mode strange pour le groupe de Panda Bear. Animal Collective s'associe à un groupe de danseurs issu des bas quartiers de Brooklyn pour illustrer leur dernier clip tout en couleurs. Enchainement de tissus, de matières, de jeux de lumières qui rendraient épileptique un aveugle... Expérimentation quand tu nous tiens.

Heavy dream-team

Difficile de faire plus excitant! Combo de rêve mené par Jack White himself, The Dead Weather réveille le rockeur qui sommeille en chacun de nous. Mais attention, pas le rock brutal et compact des chevelus du heavy... Non, non, plutôt un retour vers les origines roots et mélodiques du genre né dans les 50's. Une sorte de mélange de garage, de stoner et de vieux rockabilly qui colle aux chaussures cirées. White embarque dans son aventure Jack Lawrence, son comparse de The Raconteurs, mais surtout la charmante VV, alias Allison Mosshart, des incomparables The Kills. Celle-ci s'écorche la voix sur des mélodies blues grattées par Dan Fertita, empruntée aux Queens of the Stone Age. Horehound ressemble à une folle équipée traversant de longues étendues désertiques, sans aucun but, comme un serpent se mordant la queue. Troublant de virtuosité, The dead Weather démontre que le rock sent toujours le bourbon pur malt, comme au bon vieux temps.

The dead Weather - Bone house

dub qui peut...

Certains venus au dubstep avec Burial rongent leur frein depuis un long moment. Non seulement le petit protégé du label Hyperdub n'est pas très prolifique, mais pire, il pratique une forme de dubstep qui n'est pas du tout représentative du courant musical qui a embrasé le sud de Londres. Heureusement Clubroot, signé chez la très lointaine écurie américaine Lo Dubs, fait figure de challenger, voir de sérieux concurrent au 2-step mélancolique de l'anglais. Dès la pochette, on est dans l'ambiance. Mélopée hivernale breakée doucereusement, cet album éponyme ne se classera certainement pas dans la vague dancefloor, pas de hits, pas de tubes pour suer sur les pistes, mais une poignée de morceaux qui aspirent au spleen et annoncent déjà l'automne. Les saisons, c'est plus ce que c'était...

Clubroot - Embryo


Clubroot - Dulcet