lundi 28 décembre 2009

welcome to the black magic show...


Tourné avant Laughing Gor, Gong Tau nous arrive pourtant après, mais dans une version Uncut... Attention!!! Euh, à se demander si finalement un re-cut d'une demi-heure n'aurait pas été nécessaire finalement. On connaissait l'ami Herman Yau friand d'excessivités scabreuses et surtout sanguinolente, le désignant d'office comme le pape du cinéma dérangeant de Hong-Kong, le monstre du malaise. Le légendaire réalisateur de Taxi Hunter, Untold Story et Ebola Syndrom nous revient avec le summum du cradingue: Gong Tau: An Oriental Black Magic.
Que l'on les aime ou que l'on les déteste, aujourd'hui il nous ne pouvons plus l'ignorez, il y a un avant et après Saw et Hostel. L'horreur s'étant maintenant fixé comme but de repousser les limites de l'immontrable. La malaisie et la thaïlande se sont d'ailleurs engouffré dans la brèche avec des films comme la série des Art of the devil ou meat grinder, mais si l'ancienne colonie s'y met aussi alors...
Bref, quoi qu'il en soit Yau réussi quand même à convaincre Lam Suet (One Nite in Mongkok, PTU) et Mark Cheng (A Man Called Hero, Election 2) de rejoindre le jeu de massacre. Alors que plusieurs meurtres de flics sont commis, l'assassin s'en prend directement à la famille de l'inspecteur Rockman de l'OCTB, policier obsédé par son boulot et négligeant ses proches. Son nourrisson est découvert atrocement mutilé, la scène s'étant déroulé devant les yeux de sa femme sans que personne ne soit dans la pièce. Très rapidement d'autres meurtres vont s'enchainer, tous plus atroces les uns que les autres. Très rapidement les doutes de Rockman et de son coéquipier Sum vont se porter sur Lam Chiu, un criminel appréhendé quelques années plutôt dont l'arrestation musclée avait eu des dégâts irréversibles sur le système nerveux du suspect. Par ailleurs, Lam Chiu est un adepte du Gong Tau, une discipline vaudou particulièrement redoutable. Les deux inspecteurs vont devoir creuser chacun de leur côté afin de coincer ce massacreur insaisissable.
Yau puise le plus possible dans le mauvais goût et dans le grand guignol, et livre un film plat comme une sole meunière. On se fait autant chier que devant un Godard et c'est quand même un comble pour un film d'épouvante. Pas de frisson, que du boyau... Merde, au moins Untold Story, ça avait de la gueule. A réserver comme coupe-faim, là pour le coup, ça marche.

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