mardi 1 décembre 2009

Arriverderci, au revoir, adios...


Chronique plus que tardive, et oui l'album de ce cher Koudlam à mis un certain temps à arriver entre mes mains. Mais l'attente ne fut pas vaine, et la récompense à la hauteur de mes espoirs. Carrière débutant réellement sur le label Pan Européan, après un premier album auto-produit épuisé, et un EP très justement live at Teotihuacan, Koudlam se révèle par un Goodbye qui peu sembler étrange mais pas injustifié. Tous les titres sonnent comme des micro-apocalypses, de la dégradation domestique au chaos final. Et que ce soit sur Middle, Love song ou encore See you all, toujours cette même vague de froid qui vous pique comme une seringue d'héroïne se plantant dans vos veines, dilatant vos pupilles jusqu'à l'hypnose, et avec celle-ci, l'acceptation de l'idée de l'effondrement du monde. De regarder sa chute dans une infinie beauté. Koudlam en plus de théoricien de l'espace et du temps, se veut Crooner spatial et icône de cabaret du nouveau millénaire et croisement sauvage de Serge Gainsbourg, de Scott Walker et d'Alan Vega. Performer stoïque, dont il laisse toute interprétation visuelle à son compadre Cyprien Gaillard, Goodbye se veut le reflet d'un monde qui pousse son dernier râle pour une peuplade qui, elle, ne veut pas mourir.

Koudlam - Love Song
tilidom.com
Koudlam - Middle
tilidom.com

1 commentaires:

Mila a dit…

Pour moi c'est pas Adios du tout Koudlam c'est coup de coeur!!!! Bravo et merci à lui!

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