mardi 1 décembre 2009

Black Swan.


Attention, Mesdames et messieurs, aujourd'hui débarquent dans vos crémeries un chef d'œuvre d'horror Rock-Opera... Mais non, je ne parle pas pas de Repo, le film de Darren Lynn Bouse-Man, avec la playmate Paris Hilton, mais de l'inoubliable Phantom of the Paradise.
Au milieu des années 70, Brian de Palma se met en tête de revisité le mythe du fantôme de l'opéra. Problème de droit oblige, celui-ci ne se démonte pas, et croise le classique de Gaton Leroux avec le Faust de Goethe, et transforme le tout en un pastiche tragi-comique et ode au rock'n'roll.
Winslow Leach, petit compositeur très talentueux auditionne pour le magna du disque Swan. Leach au physique peut attrayant, est tout de suite repéré par le producteur machiavélique. Ce dernier cherche alors une icône pour personnalisé la musique du compositeur auprès du grand public et trouve sa muse en la jeune et douce Phoenix. Leach tombe immédiatement amoureux de la jeune femme, mais est berné par Swan qui lui vole l'intégralité de ses partitions et fait enregistrer sa musique par d'autres artistes. Ivre de colère, Winslow prend d'assaut la maison de production mais après un raid suicidaire, finira défiguré, noyé dans le fleuve. Cependant peu lorsque débute les répétitions de l'Opéra de Swan au Paradise, d'étranges et horribles accidents surviennent. Il se murmure qu'un fantôme enterrait les lieux. Le producteur découvrant que son tourmenteur est toujours en vie, il décide passer un pacte avec lui. Celui-ci n'étant pas sans conséquences pour le monstre qu'est devenu Winslow.
Opéra Rock dans tout ses états, Phantom of the Paradise est le chaînon manquant entre Grease et le Faust de Murnau. A la fois drôle, sexy, poignant, sanglant, tragique, bouleversant... Avec ce film, Brian De Palma s'est détaché de ses thématiques habituelles pour livrer un ovni excessif et pointant directement du doigt l'industrie du disque, et par la même occasion les majors cinématographiques.
A noter également que Paul Williams, l'interprète de Swan signera la bande son et l'orchestration du film. Inutile de vous rappeler je pense qu'en réalité, dans la vrai vie, le grand compositeur c'est ce petit monsieur par la taille, mais géant par le talent. C'est avec un certain plaisir aussi, que l'on retrouve Jessica Harper, la fabuleuse Suzy Bannion de Suspiria.
Donc ce passage au Blu-Ray n'était pas de trop afin de savourer du Master original ce morceau de bravoure et jouir d'un nouveau pressage sonore Haute def'. Vient s'ajouter une liste de bonus longue comme mon bras et plus qu'appréciable: Présentation du film par Gerrit Graham, Carte Blanche à Rosanna Norton, costumière, ” Paradise Regained ” : témoignage de Brian de Palma ( réalisateur), Paul Williams (acteur et créateur de la musique), Jessica Harper, Peter Elbling, Gerrit Graham, William Finley (comédiens), Ed Pressman (producteur), Paul Hirsch (monteur), Larry Pizer (directeur photo), Fausse pub du film par William Finley, Deux films annonces.
Donc si je ne m'abuse les payes sont tombés, dans vingt-cinq jours c'est Noël... Bah alors, vous attendez quoi? Vous croyez sérieusement qu'il va y en avoir pour tout le monde?



allez hop un petit bonus:

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