
Une note de poésie dans ce monde de putes ne fait pas de mal une fois de temps en temps. Et justement, le premier long de Daniel Lang ravira nos jeunes cœurs en manque de romantisme imaginaire mais pas illusoire. Après de nombreux maxis, Love songs for the chemical generation atterrit enfin dans nos bacs et s'emploie à montrer une facette plus claire et lumineuse de Manchester la sombre. Lang à ce petit quelque chose dans la voix qui nous rappelle le Morrissey de la période des Smiths, promenant son filet sur des mélodies trottinantes, caressant nos myocardes abîmés et les pansant de ses mélodies diaphanes. Pas mielleux pour un sou, l'anglais évite le piège de la facilité, et se pose en parfait cupidon avec cet album, consécration de deux ans de travail, mixé et arrangé par la tête de The Engineers.
Mieux qu'un Prozac, ce disque est l'anti-déprime de ce début d'hiver. Attention, ne marche pas si vous venez de vous faire larguer, mais peux marcher comme comme petite pilule bleu si vous l'écouter à deux.
Daniel Land & The Modern Painters - Codéine
Daniel Land & The Modern Painters - Glitterball
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