
Where the wild things are soit l'adaptation de Max et Maximonstres par le rebelle et déjanté Spike Jonze s'annonce d'ores et déjà comme la bizarrerie cultissime qui ravira petits et grands au ciné cet hiver. Pour collé à l'univers féérique carton-pâte et bien tordu du réal il fallait une BO digne de ce nom, et en ex-clippeur bien ordonné, c'est tout naturellement qu'il s'est tourné vers la diablesse du garage punk acidulé Karen O. La décadente pute à frange fait alors appel à ses comparses des Yeah Yeah Yeahs, mais aussi Bradford Cox leader de Deerhunter et Atlas Sound ainsi que de Jack Lawrence et Dean Fertita, musicos derrière The Raconteurs... Comme dans "Y-Control", Karen enrôle une bande d'enfants dissipé, qui cette fois poussent la chansonnette en choeur apportant une touche d'innocence à se disque magnifique qui navigue entre rêverie-folk et indie-rock aventureuse et sucrée. La chanteuse du goupe New-Yorkais n'a jamais perdu son âme d'enfant, on en ressent la démesure "All is love", mais plus qu'une BO, cet album est un bonbon acidulé et pétillant, un petit gateau comme celui que trouva Alice qui disait "Eat me" et vous emmène de l'autre côté de miroir... Là où sommeil vos rêves d'enfant oubliés.
Karen O and the kids - Rumpus
Karen O and the kids - Heads up
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