jeudi 3 septembre 2009

Coup de pompe?


Évidement, c'est clairement un jeu de mot car l'ami Peter Kersten nous avait habitué a plus de modération. Non pas que l'homme ne soit pas généreux bien au contraire, ses productions ambient, rythmés et délicates sorties chez Dial faisait de Lawrence un artiste bien à part dans l'horizon scénique de la musique minimaliste. Donc Until then, Goodbye aura de quoi dérouter et à raison. Si l'on retrouve toujours ces ambiances voilés et ces nappes atmosphériques qu'il partage avec son confrère Pantha du Prince, l'allemand renforce ses kicks et rhabille ses sons pour l'hiver comme sur les excellents "In your eyes" ou "Father Umbrillo". Mais attention, n'en déplaise à l'auditeur, on en reste pas moins dans un registre qui tente régulièrement de se rapprocher de l'expérimental-classique avec la présence de piano et de cuivres du plus bel effet. Et si cette album est plus coloré que les précédents, ce sont des teintes passés et usés qui illustre la musique de Lawrence dans une tentative réussi de se rapprocher de la rêverie enfantine des contes du début du Siècle. Il y a du Dickens dans la fébrilité et l'émotion vive des morceau du Dj de Hambourg.

Lawrence - In your eyes
tilidom.com
Lawrence - Miles
tilidom.com

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