mardi 30 juin 2009

Back to the future.


Si vous êtes passés à côté de Thavius Beck, alors vous êtes passés à côté d'une légende. Alors que son quatrième album solo, sous le nom de Thavius Beck sortira au mois d'Octobre, il était temps pour moi de revenir sur une œuvre musicale importante qui a marqué mon passé.
Tout d'abord, sachez que si dans l'histoire de l'abstrakt, vous ne deviez retenir qu'un nom, se serait le sien. Le californien a beau avoir été bercé par le soleil de Los Angeles, dès ses premières compos parues en 2000 et signées sous le pseudo Adlib, on peut sentir l'odeur du goudron carbonisé sur chacun de ses tracks. Et les choses n'iront pas en s'améliorant, car en signant chez Mush, le label donne carte blanche à l'artiste qui libère toutes ses énergies négatives dans sa musique et donne naissance à une mutation de rap sourd, de trip-hop cradingue et de drum'n'bass anxiogène. L'album Décomposition devient alors un must-have de bizarreries et de folies hip-hop, à des kilomètres de ce que nous avions entendu auparavant.
2004, année personnellement folle, je suis au fond du gouffre, perdu dans les méandres de l'alcoolisme. Je succombe à la folie douce-amer et l'atmosphère étouffante de cet album de Thavius Beck qui me laisse toujours un goût d'attraction-répulsion, mais qui n'en finira jamais de me fasciner.

Thavius Beck - Miasma (Feat I am that i am)
tilidom.com

Thavius Beck - To make manifest
tilidom.com

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire