Correction!

On ne plaisante pas avec Lexi Alexander... Ok le Reboot/suite du Punisher tout simplement intitulé War Zone à dessoudé tout le monde sauf la critique et les spectateurs qui ont chié sur l'actionner bourrin et bariolé de la kickboxeuse. Et pourtant, la séance de rattrapage vidéo permet de voir le film sous un œil tout neuf. Tout d'abord, on félicite la prod' d'avoir casté le très bovin Ray Stevenson, qui plus qu'interpréter le personnage de Frank Castle, l'habite totalement. Froid, violent, sans morale pour ses ennemis, le Punisher représente enfin la damnation pour la pègre tel le jugement dernier s'abattant sur celle-ci. Dominic West quant à lui cabotine grave, et laisse place à la démesure que ne pouvait exprimer "McNulty" dans The Wire... Étonnant d'ailleurs de retrouver autant d'acteurs de série dans le même film... Pour la plupart irlandais ou anglais d'ailleurs... Mmmmmmmmhhhhh! En fait pas vraiment! Car, malgré un premier essai raté, cette fois-ci l'adaptation colle parfaitement aux comics écrits par Garth Ennis, le petit irish irrévérencieux déjà responsable de l'illustre Preacher. Action premier degré, humour deuxième, couleur vives sur ton noir, tout y est, sans oublier les passages vraiment cradingues. Quand le Punisher vous colle un coup de boule, il y va jusqu'à s'en pêter le nez... Alors imaginez la gueule de l'autre. Ici, on tire à l'artillerie lourde, et à bout portant. La scène de la salle à manger et l'assaut de l'immeuble sont d'ailleurs de vrais moment de barbaries. Donc qu'on se le dise, Lexi Alexander en s'attaquant au vigilante ultime à prouvé qu'elle était une réalisatrice avec des Corones, et des putain de mastar. Hooligans ne faisait déjà pas tellement dans la dentelle, Punisher: War Zone est un vrai film de guerre urbain, alors pour Labor Day ça va être une boucherie.