mardi 11 août 2009

Cauchemar sur pellicule


La mise en abîme et le cinéma c'est une grande histoire d'amour, qui dure et perdure. Et Don't look up, le remake ricain de Joyû-rei par Fruit Chan ne fait que le confirmer. Déjà Joyû-rei posait les bases de The ring, racontant les déboires d'un réalisateur voyant les cauchemars qu'il tente d'imprimer sur pellicule prendre vie. Nakata, cédant la place au metteur en scène de Nouvelle Cuisine dans cette relecture baroque et suffocante, on était en droit de s'attendre à un film décalé et moins fin. Hors la bande-annonce lâchée, c'est l'enfer qui se déverse sur nous. 2 minutes 30 d'images choquantes, violentes, atroces qui tournent en boucles et écorchent nos rétines. Qu'on se le dise, Don't look up s'annonce déjà comme un traumatisme visuel hors-du-commun. Et on y retrouvera un Henry Thomas qui décidément n'arrive pas à "téléphoner maison" et voit vraiment des trucs super strange. L'ambiance du film semble d'ailleurs plus à rapprocher des très malsains video-games Forbbiden Siren et Silent Hilent que du long métrage original de l'auteur de la vidéo maudite. Il est intéressant de remarquer également que le scénariste Brian Cox porte une attention exemplaire sur les adaptations d'œuvres en provenance du soleil levant puisque celui-ci travaille actuellement sur les scénarii de Kite et The Neighbor Number 13. En attendant, Watch this et accrochez-vous à ce que vous pouvez.

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