dimanche 30 août 2009

Bastards vs Basterds!


Le projet original du dernier Tarantino était censé être l'adaptation du comics bourrin Sgt.Rock. Soit la traque au nazillon par un bataillon ricain sur-entrainé mené par un chien de sa chienne. Mais voilà, l'histoire en aura voulu autrement, et connaissant l'amour pour le 7ème de l'ami Quentin, il n'a pas réussi à l'envi de dépoussiérer de vieilles pellicules comme l'extraordinaire film de son ami Enzo Castellari, Inglorious Bastards...
A la base, ce film d'exploitation voir de blaxpoitation narre la mission suicide d'un régiment constitué de soldats à qui ont évitera le peloton d'exécution à condition mener à bien un attentat devant exécuter un maximum de Nazi. Déjà inspiré des 12 salopards, la pépite bis de Castellari invite à son générique deux grandes figures du cinéma de genre de l'époque: Fred Williamson et Bo Svenson. Ce dernier viendra d'ailleurs faire un caméo dans le remake tarantinesque de la bombe italienne 70's.
Mais Inglourious Basterds, n'est pas à proprement parler une adaptation du film de Castellari, même loin de là. Si bien sûr, on y retrouve la tagline principale et les fameux bâtards. Inglourious version 2009 se mange comme un best of du réal de Jackie Brown. En effet, dès l'ouverture, découpage par chapitre à la Kill Bill, voilà qui pose le décor. Mais ensuite le calme. Retour à la causette des premier essais du maitre du cut-up cinématographique. On retrouve de longues scène de dialogues, parfois percutantes, d'autres hilarantes et de temps en temps qui finissent dans un carnage sans nom, comme à la vieille époque de Reservoir Dogs.
Il est intéressant de noter que malgré que l'histoire se situe en plein conflit 39-45, Tarantino n'en finit plus de nous abreuver de son savoir encyclopédique sur le cinématographe. Il suffit de se référer à cette excellente scène entre Mike Myers et Michael Fassbinder ou le premier évalue parcours le curriculum vitae du second et où ils théorisent des qualité cinématographique du cinéma sous l'égide Goebbels.
Mais là où Basterds pêche, c'est qu'il reste la chaise entre deux culs. Si la version de 78 était une magnifique série B racé et pétarradante. Le film de Tarantino se perd parfois dans des divagations de film d'auteur quand il raconte les malheurs de la pauvre Shoshanna.
N'en reste pas moins que Til Schweiger Et Eli Roth(Vraiment flippant!) prouvent qu'il ne vaut mieux pas jouer avec eux au pouilleux massacreur, et que Brad Pitt à enfin trouvé un rôle où il peut cabotiner à fond de caisse sans éprouver le moindre remords.
Donc si vous êtes vraiment fan des films de guerre bourrin et outrageux, la version 78 est faites pour vous, par contre si vous avez toute la collection de Tarantino en DVD et que vous voulez savoir commence celui-ci va sauver la Weinstein Company en braquant des nazis, allez voir les Basterds 2009. Honnêtement, jamais les juifs n'auront été aussi flippant!

The Inglorious Bastards (78)


The Inglourious Basterds (09)

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