dimanche 10 mai 2009

Le Mondo Macabro du mois



Bon avant de faire ma petite chronique sur cette petite perle du cinéma bis horrifique, commençons par une présentation de l'univers de Mondo Macabro. Editeur déjanté qui a pour but de faire le tour du monde de la biserie assumée, nous faisant découvrir des petits bijoux d'exploitation comme on n'en fait plus: nonnes sataniques, nains malaisiens karatékas agents-secrets, psychopathes fétichistes, femmes bioniques et exterminatrices...

Living Doll prend place dans un hôpital où le très discret Howard suit ses études. Secrètement amoureux de Christine, la fleuriste qui y travaille, le malheureux n'ose déclarer sa flamme, jusqu'à ce que celle-ci décède dans un accident de voiture. Légèrement perturbé le garçon, il va donc joyeusement aller déterrer son cadavre et enfin vivre l'amour avec sa dulcinée. Mais tout ne se passe pas comme prévu avec le corps en putréfaction qui lui sert de meuf.
Tourné au début des années 90, ce film garde le grain des films de la décennie précédente, mais aussi l'esprit libertaire. Ce film anglais rappelle les folies de Henenlotter époque Brain Damage ou Frankenhooker mais également Re-Animator. Derrière le gore putride, et l'ambiance malsaine (attention nécrophilie soft), se cache le malaise d'un être solitaire qui peine à se faire aimer, et dont l'isolation affective ainsi que milieu professionnel (glauquissime!) auront fait perdre la raison. Il y a de fortes chances que Lucky Mckee et Robert Parigi aient regardé ce film avant de réaliser May et Love Object. Cela dit on ne va pas s'apitoyer sur le sort d'Howard non plus, bien chtarbé quand même...
Au final, Living Doll est un bon film d'horreur cradingue à consonance 80's comme on n'en fait plus et dont les effets sont sublimés par l'équipe qui savait déjà officié sur Hellraiser premier du nom. Raison de plus pour ne pas laisser passer ce chef d'œuvre du bis.

Le mois prochain: Satanico Pandemonium!

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