dimanche 17 mai 2009

aucune bête aussi féroce...

A Cannes... Ce qui est marrant avec ce festival, c'est qu'on y retrouve non seulement les films les plus attendus, mais qu'en plus, bien souvent on doit trépigner d'impatience pour voir ne serait-ce qu'une image des films qui y seront projeté. Ce sera le cas du prochain Gaspar Noé et fut le cas pour "Le prophète" de Jacques Audiard. Fidèle à lui-même, le réalisateur retrouve les atmosphères plombantes et dramatiques, les enjeux moraux qui font basculer votre vie à tout jamais et ce détachement qui rend le spectateur à la fois voyeur et complice. Et après Cassel et Duris, Audiard fait appel au trop méconnu Tahar Rahim, qui nous avait pourtant dévoilé son excellent potentiel dans la mini-série de Canal +, La commune. Dans Le prophète, Tahar interprète, Malik, 19 ans, illettré, condamné à une peine de 6 ans de prison dans un pénitencier Corse où sa fragilité va faire de lui une victime. Mais la prison, ça endurcit, c'est comme l'armée. Et parmi les chiens, Malik va devenir un loup.

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