mardi 10 mars 2009

Je sais que tu me détestes...


"...Oh oui, je sais que tu ne peux pas me saquer toi la vermine puante, sodomite... Tu aimerais mieux passer une journée banal à te curer le nez, à te branler entre les nichons de ta chère patronne, à jouer les esclaves pour cette larve de Fred Christ, ce semi-mutant désincarné qui prêche autant de conneries qu'il n'y a d'enfants qui font le tapin sur le trottoir... Mais écoutes bonhomme, c'est l'heure du sermon de tonton Spider et crois moi, il n'est pas content". Ainsi pourrait parler le gonzo journaliste de Warren Ellis dans les pages de Transmetropolitan. Après tout, Spider Jerusalem n'a jamais demandé à ce qu'on l'aime, il veut simplement qu'on l'écoute, quitte à enfoncer le canon de son agitateur d'intestin dans ta bouche fétide.

Faut pas réveiller l'eau qui dort, il n'y peu rien, il ne fait que son job. Et Spider Jerusalem est du genre consciencieux. En général, il est pas difficile à trouver, surtout quand on ne le cherche pas. Mais l'arrêter, c'est une autre paire de manche, surtout lorsque accompagné de ses deux sordides assistantes il décide de partir en croisade contre le sourire... Warren Ellis créé avec le personnage de Spider Jerusalem l'anti-héros parfait, un mix entre Hunter S.Thompson, william Burroughs et Lester Banks

et décrit un univers Selbien revu et corrigé par William Gibson et J.G. Ballard. Transmetropolitan est un récit totalement anarchiste et déjanté dans lequel les drogues et l'inconvenance sont monnaie courante, et où congeler des bébés est fortement conseillé si ceux-là vous battent ou se prostituent. Vous avez dit déjanté?

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire